Discussion:Histoire du chanvre

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Mélange indigeste et incompréhensible entre chanvre et cannabis[modifier le code]

Une question d'honnêteté intellectuelle[modifier le code]

Je ne suis pas un consommateur de cannabis et je lui reconnais une certaine dangerosité, notamment physiologique, psychologique et sociale. Mais l'honnêteté intellectuelle veut tout de même qu'on n'occulte pas les faits que les mots chanvre et cannabis sont de strictes synonymes et que le chanvre ne peut être considéré uniquement sous l'angle d'une plante textile et industrielle. L'histoire du chanvre recouvre naturellement tous les usages possibles de la plante, y compris ceux qui aujourd'hui sont prohibés par de nombreuses législations à travers le monde. Je comprends cependant pourquoi certains qualifie le présent texte d'indigeste. Je l'ai en partie remanié. Il reste du travail. Effectivement, un certain jargon ou une pensée excessivement partisane propres à une certaine sous-culture de la consommation de chanvre "récréatif" n'a pas vraiment lieu d'être dans un article encyclopédique. Il existe pour cela d'autres lieux sur la toile où cette sous-culture est libre de s'exprimer. Je pense notamment qu'il existe un chanvre historique largement fantasmé par de nombreux usagers du chanvre psychotrope. L'usage psychotrope, phytothérapeutique ou aromatique du chanvre dans l'histoire, notamment en Europe est sans aucun doute une réalité. Il reste cependant difficile de s'en faire une idée claire. Et il est totalement certain que si l'usage du chanvre en tant que psychothrope a historiquement existé, celui-ci a varié dans l'espace et dans le temps autant par ses commodités et ses usages sociaux. Et en aucun cas, la consommation de cannabis en tant que psychothrope n'a pu ressembler aux différents phénomènes sociaux propres au monde d'aujourd'hui. C'est pourquoi je parle d'une frange de la population actuelle qui fantasme le chanvre historique. D'un point de vue historique et archéologique, le chanvre textile et industrielle est beaucoup plus documenté que le chanvre psychotrope. Cependant, le fantasme inverse d'imaginer un usage exclusivement textile d'une plante à teneur quasiment nulle en substances psychoactives en Europe est tout aussi infondée et ridicule. Toute la littérature ethnologique tend au contraire à montrer l'extrême acuité des peuples anciens en matière de botanique. Il est tout simplement impensable - et les preuves archéologiques et historiques sont nombreuses - que les anciens n'aient pas eu connaissance et un certain usage des propriétés médicales et psychotropes de la plante, même en Europe. Maintenant, l'usage qu'ont en fait les anciens restent extrêmement difficile à déterminer. Il existe des hypothèses disponibles dans la littérature, mais à nouveau, il est difficile de déterminer ce qui paraît plausible d'un point de vue ethnologique ou historique de ce qui est de l'ordre d'un fantasme contemporain au sujet de la plante. Les biais littéraires sont nombreux et particulièrement exagérés dans la littérature partisane faborable à un usage psychotrope de la plante. Une chose est cependant relativement certaine et plaide en défaveur d'un libéralisme radicale en faveur de son usage psychotrope, c'est que les anciens (cf. Encyclopédie de Diderot), s'ils semblent reconnaître et utiliser certaines des vertus médicale et psychotropes de la plante, parlent aussi clairement de sa toxicité. L'Egypte et la Turquie, au début du 20ème siècle, pays de consommation, ont été les premiers à demander son interdiction, taxant le cannabis de dangereux pour l'humanité et favorisant la débilité de la société. Bien que ce point puisse bien entendu se discuter, on peut voir dans les exemples de la Turquie et l'Egypte du début du 20ème siècle, ceux d'une première expérience sociale à plus ou moins large échelle de toxicomanie au cannabis. La conclusion qu'en ont fait ces pays de consommation, certes radicale et prenant la forme d'une propagande propre au ton de l'époque, conclue tout de même à un danger social de cette toxicomanie. Aujourd'hui, l'avancée des recherches médicales tendent d'ailleurs à confirmer ces impressions. Au même titre que d'autres drogues même légales, une consommation de masse de type toxicomane fait effectivement courir plusieurs dangers sanitaires et sociaux à ses usagers. En médecine sociale et en travail social, un chiffre certes plus ou moins arbitraire de 50 consommations par année fixe le seuil de danger dans la littérature spécialisée. Il est fort probable que les anciens, à leur manière, aient connu les dangers propres à l'intoxication par cannabis. S'il y a eu consommation chez les anciens, sans doute que celle-ci a été plus ou moins maîtrisée. La culture populaire européenne n'a tout du moins laissé aucune trace de consommation de masse, et d'usages sociaux excessivement centré sur le produit comme on le remarque aujourd'hui en étudiant les groupes et sous-groupes sociaux pratiquant cette toxicomanie. Dans les Alpes suisses où j'habite, il existe effectivement certains témoignages oraux d'anciens qui montrent que le chanvre était largement répandu en tant que culture textile, mais aussi connu pour ses propriétés psychotrope et médicales. On parle de fièvre des récoltes, et de pipe de chanvre fumée le dimanche ou par les femmes lors des menstruations. Mais là à nouveau, il n'existe aucune trace dans la culture paysanne d'une pratique toxicomane telle que pratiquée par certains aujourd'hui. Notons par ailleurs que le chanvre local était alors d'une faible teneur en THC (env. 0,5%) et ne possédait pas les propriétés des espèces exogènes souvent issues d'une stricte sélection génétique obtenues à partir de croisements contrôlés. On ne retrouve également aucune trace de chansons vantant les vertus psychotropes du plan de chanvre ou de fête populaire qui en aurait fait un élément central de son rituel (comme c'est le cas en Inde par exemple ou alors de l'alcool en Europe). Cela devrait suffire à exclure l'idée d'une pratique largement diffuse et socialement valorisée de la consommation toxicomane du cannabis dans la culture paysanne européenne. Ces peuples ont pourtant vécu des siècles durant au contact de cette plante qui contrairement à certaines affirmations lues ici dans ces discussions, n'étaient pas nulle en propriétés psychoactives --188.63.41.74 (discuter) 22 septembre 2013 à 12:40 (CEST) Yves[répondre]

Mélange des deux histoires entre chanvre et cannabis[modifier le code]

Je viens de lire en détail la page de l'historique du chanvre. Il faut savoir ce qu'on veut: Si le cannabis n'est pas du chanvre d'ouvrage, on ne peut mélanger les deux histoires. Tout est fait ici pour mélanger les deux usages et rendre impossible de distinguer l'historique du chanvre cultivé de l'historique du cannabis psychotrope.Tirititi 1 août 2006 à 12:43 (CEST)[répondre]

Botaniquement parlant, il s'agit de la même plante : l'usage simultané des fonctions textiles ET psychotopes est avéré dans de nomreuses sociétés (Eypte, vallées suisses, Chine...) La dichotomie actuelle est purement idéologique ! --Aleks 1 août 2006 à 22:48 (CEST)[répondre]

J'ai fait une relecture en prenant soin de bien indiquer chanvre quand on parlait de la plante et cannabis quand on parlait des propriètés psychotropes, j'ai ajouté un lien vers cette page depuis chanvre et chanvre cultivé qui n'en avaient pas et j'ai ajouté chanvre en articles connexes. Je ne vois guère quoi faire de plus pour éviter la confusion. sand 2 août 2006 à 10:48 (CEST)[répondre]
Je viens de rerelire. C'est ce qu'on peut faire de mieux dans la structuration actuelle. Contrairement à ce qu'affirme Aleks, on ne peut faire l'amalgame entre culture utilitaire, culture à usage médicinal et culture pour usage psychotrope. L'usage même du chanvre dans la pharmacopée traditionnelle n'est pas forcément lié aux propriétés des psychotropes du chanvre indien: La plante, comme toute plante qui contient les toxiques qui la protègent des prédateurs, contient bien d'autres composants actifs qui permettent de soigner.
La langue française est une excellente manière de séparer les affirmations sans fondement de la vérité historique: On a qualifié le chanvre psychotrope d' "indien", car il n'y été introduit dans un usage psychotrope que dans un passé récent. D'autres espèces extra-européennes se sont alors vues attribuer une origine d'Inde, même si la provenance en était différente, par exemple:
  • Le blé d'Inde -> Nom du maïs au Québec
  • La poule d'Inde -> La volaille qu'on appelle actuellement la dinde
  • etc
Ce qui est amusant, c'est qu'on a parfois confondu l'Inde et la Turquie, ce qui reflète bien l'ignorance qu'on avait de l'Orient et ce qui en provenait. En anglais, la d'Inde est devenue le turkey
Comme je connais la situation en Suisse, je peux affirmer que ce n'est en tous cas pas dans les vallées des Alpes que le chanvre indien a traditionnellement été cultivé pour l'usage psychotrope. Cette invention est un mythe d'un groupe de personnes cherche à faire gober afin de donner l'impression que le cannabis (à usage psychotrope) est une culture traditionnelle: Une sorte de légimité usurpée. Dans les vallées alpines, le chanvre a été très cultivé pour sa fible, pas pour sa drogue psychotrope.
Pour ne pas semer la confusion, j'ouvre un chapitre pour traiter des sources

Preuves et références[modifier le code]

Quelles sont les affirmations prouvées dans l'Histoire du chanvre ? Quelles sont les références qui permettent d'affirmer que du chanvre a été largement cultivé pour un usage psychotrope, là où on l'a cultivé pour sa fibre ?

Pour que les gens voient bien ce genre de problème, il y a un modèle : Modèle:à sourcer. Je le mets en place. Daïn, the Dwarf causer ? 16 août 2006 à 19:51 (CEST)[répondre]

A titre de "preuve" si je peux m'exprimer ainsi : ce n'est que depuis les années 70 que la sélection variétale a permis d'élaborer des variétés à faible teneur en THC, avec certaines difficultés d'ailleurs puisque encore en Suisse au début des années 90 des variétés officiellement inscrites ont été recalées pour teneurs supérieures aux normes. Ceci pour dire qu'auparavant tous les chanvres cultivés avaient des propriétés psychotropes. De là à dire qu'ils étaient effectivement utilisés pour leurs propriétés psychotropes, il y a un pas, je l'admet. Cependant en relisant l'article, je remarque qu'un certain nombre de précautions sémantiques ont été prises : usage du conditionel, du terme probablement, etc... De plus, les interdictions promulguées par les autorités politiques ou religieuses tendent à prouver qu'il y avait effectivement un usage psychotrope de cette plante. Enfin, dans tout ce que j'ai pu lire en matière d'ethnobotanique jusqu'à présent, j'ai pu constater que quand un psychotrope est disponible, il est utilisé. Pourquoi le chanvre ferait-il exception ?

De toute manière, le fait est là: Aucune source ne vient étayer cet article, assez long au demeurant. Il y a aussi une différence entre utiliser une matière psychotrope qui est cultivée, et cultiver cette matière pour ces propriétés. Daïn, the Dwarf causer ? 17 août 2006 à 15:35 (CEST)[répondre]

Ce qui est "drôle" c'est que l'usage psychotrope a été mis en avant par les prohibitionistes pour mettre sur la touche la culture de la fibre (cf. l'excellente page sur Harry J. Anslinger dans en.wikipedia.org) et là dans cet article le reproche implicite est de faire l'amalgame entre chanvre cultivé et chanvre psychotrope ! Or je le répète, ce n'est qu'au début des années 70, pour s'adapter aux règlementations française et communautaire, qu'a eu lieu la séparation effective des variétés riches en THC de celles dépourvues de propriétés psychotropes. Je cite ma source : Olivier Beherec, directeur de technique de la FNPC, in "Le chanvre industriel, production et utilisations", ouvrage collectif coordonné par Pierre Bouloc, paru juin 2006 aux éditions France Agricole. Que l'article soit long, c'est incontestable, mais il résume 8000 ans d'histoire de cette culture. Dont quelques décennies où la distinction est effective entre variétés psychotropes et variétés textiles... Que faut-il "sourcer" exactement ?--82.64.100.100 17 août 2006 à 22:42 (CEST)[répondre]

Eh bien, il est assez courant de sourcer les faits que l'on énonce, ne serait-ce que pour que ce soit vérifiable par chacun. (parce que sinon, n'importe qui peut dire n'importe quoi.) Il est possible de faire apparaître ses sources de manière assez agréable. Voici comment faire:
Tout d'abord, au passage que l'on peut sourcer pour appuyer le fait que l'on expose, mettre une référence à l'aide de la commande <ref>[http://www.monurl.com Son nom], commentaire</ref> ou <ref>Mon livre chéri qui supporte le passage</ref> (les livres étant bien sûr préférables aux sites, de mon point de vue).
Le résultat a cette forme: J'ai une source pour ce passage![1]
Il faudra ensuite, vers la fin de l'article, faire apparaître les sources, dans une section associée, par exemple une section ==Sources==. Pour faire apparaître ces sources, utiliser la commande<references/>.
Ici, j'aurai mes sources, car j'ai mis la commande:
  1. d'après Daïn Dwarf, un nain un peu con
  2. C'est un peu compliqué, mais bon, on fini par s'y habituer... Daïn, the Dwarf causer ? 18 août 2006 à 00:18 (CEST)[répondre]
    Sinon, on peut tout simplement faire ce qui a été fait par Sand: Juste mettre l'œuvre dans une section traîtant des sources. C'est moins mignon, on ne sait pas quel passage ça source, mais au moins c'est simple et c'est tout de suite un article plus respectable. :) Daïn, the Dwarf causer ? 18 août 2006 à 00:21 (CEST)[répondre]
    Je partage l'opinion que, dans l'article, il serait bien de savoir à quoi se rapporte quelle source: Comme ces sources n'ont pas été ajoutées au fur et à mesure, on n'a aucun moyen de faire le lien entre un morceau de texte et une source. Sur la base de la référence de Sand, ne serait-il pas judicieux de ne reprendre que ce qui est prouvé dans cette référence ? Comme le texte entier se trouve dans l'historique, il serait possible de replacer (par copier/coller) ce qui est cité au fur et à mesure que des références sont données. Je suis persuadé que le texte y gagnerait en clarté et en crédibilité. (En fait: Deviendrait crédible)
    Le livre a l'air intéressant pour ce qui concerne la culture du chanvre. Pour juger du chapitre sur l'historique, il faut le lire. Je vais voir comment je me procure le livre en Suisse. Ces éditions "France Agricole" semblent être crédibles et de haute tenue.Tirititi 19 août 2006 à 05:43 (CEST)[répondre]
    je possède ce livre et peux te le prêter, voire scanner la fresque si tu es intéressé. Laissez-moi quelques jours et j'ajouterai d'autres références : je dispose d'un abondant fond documentaire sur le thème des plantes psychotropes, des ouvrages du botaniste Jean-Marie Pelt (Drogues et plantes magiques), celui de Christian Rätsch (les Plantes de l'amour) ou encore de Mickaël Harner (Hallucinogènes et chamanisme) sans oublier l'enquête sur les plantes magiques de Michèle Bilimoff ou en anglais plusieurs titres de Stephen Harrod Buhner (Sacred plant medicine et Sacred and herbal healing beers). Il y a là dedans de quoi étayer les informations contenues dans cet article.--Aleks 19 août 2006 à 18:18 (CEST)[répondre]
    C'est excellent de pouvoir de disposer de plus de références. Je comprends que les références qui font explicitement aux histoires des chanvres vont se trouver ici dans les 24h ? 72h ? qui viennent ? Comme la formulation des textes est très complexe et tordue, je confirme ma suggestion d'effacer tout ce qui n'est pas contenu dans la référence donnée par Sand. Si des aspects effacés devaient être référencés dans l'avenir, il n'y a aucun problème pour retrouver les textes dans l'historique.
    Par contre, ce qui ne pourra pas être réincorporé sans autre, ce sera les formulations ambigües ou celles qui mélangent le vrai et le faux.
    Il est un point qui demeurera important: Lorsqu'on aura des références pour l'historique du chanvre cultivé et de futures références pour l'historique du chanvre psychotrope, il restera à référencer les affirmations de développements conjoints des deux usages. Le cas de ce qui est écrit sur la Suisse m'incite fortement à me méfier de ces affirmations sous-jacentes qui ne sont pas référencées. Lorsqu'il existe des cas, il apparait qu'il s'agit de généralisations de cas très circonscrits dans l'espace et le temps, suivis d'un puissant effort de généralisation de ce qui n'est qu'anecdotique. Tirititi 20 août 2006 à 09:52 (CEST)[répondre]
    Je remarque qu'Aleks et moi écrivons en parallèle. Je reprends après.Tirititi 20 août 2006 à 10:15 (CEST)[répondre]
    Dois-je comprendre que les références que j'ai ajoutées ne sont pas dignes de foi ??? --Aleks 21 août 2006 à 07:52 (CEST)[répondre]
    Je n'ai pas encore tout lu et ne connais donc pas tout ce que tu as écrit. Ce que j'ai déjà lu me donne à penser que tes références sont bien en ce qui concerne les traditions médicales, sacrées et purement psychotropes. Je note tout simplement que lorsque les affirmations qui concernent ces domaines seront référencées, il restera à documenter les assertions selon lesquelles les deux sortes d'usage (utilitaire ou pas) se sont développés en parallèle, et si oui: Pourquoi et comment ?Tirititi 21 août 2006 à 12:57 (CEST)[répondre]
    Je viens d'ajouter une référence à Hérodote qui cite côte à côte, dans ses Histoires l'usage rituel ou sacré (cérémonie funéraire) avec inébriation par inhalation des fumées (IV.73) et l'usage textile (IV.74), utilisant le même terme pour désigner la plante : kannabis. Le texte en grec ancien est sur wikisource : [ici]

    Je m'étonne de cette obstination à chercher à distinguer les usages de la plante (pensons à l'orge ou la vigne, plantes alimentaires ET mises à contribution pour fabriquer de l'alcool, ou au pavot somnifère dont on tire l'huile d'oeillette ET l'opium, la morphine, l'héroïne).--Aleks 22 août 2006 à 13:30 (CEST) Et n'oublions pas : "En vérité, la soudaine interruption des informations et des opinions sur la pharmacologie à partir du Vème siècle ne doit pas seulement être attribuée à l'attitude orthodoxe envers les drogues, mais aussi à sa politique générale en matière de livres." dixit Antonio Escohotado, dans son histoire générale des drogues (référence précise sur la page principale). --Aleks 24 août 2006 à 16:12 (CEST)[répondre]

    Relations entre Arabes musulmans et cannabis[modifier le code]

    Il n'y en a pas: L'exécution capitale rapportée par l'ATS (on peut cliquer sur le lien pour s'informer) démontre que le doux ronron qui se trouve juste au-dessus n'est pas basée sur un fait. L'Arabie Séoudite est musulmane. Elle est aussi le pays arabe par excellence. Sa loi condamne à la peine de mort le criminel qui trafique le hachich. La sentence de mort y vise les coupables de crimes particulièrement graves, comme: Le viol, le meurtre, le trafic de drogue et le vol à main armée.

    On croit rêver: "Rv : si l'info est vraie, le sens de la phrase n'oriente le lecteur vers tout et n'importe quoi : risque de conflits." C'est une dépêche d'agence (ATS, AFP, Reuters etc ). Voici un hyperlien vers un journal canadien. Comme ça, l'info vient aussi d'Amérique ^^ : [[1]] Dépêchez-vous d'aller voir: Les nouvelles ne restent visibles qu'un jour. Ce journal donne aussi le nom des condamnés: Moayd ben Yahya al-Waeli et Medhi ben Hamad al-Mansour

    Si on n'est pas capable de vérifier une information de l'Agence Télégraphique Suisse, je ne vois pas bien qu'est ce qui est vérifiable. En particulier du fait du sérieux proverbial de cette agence. Et, surtout, il faut vite effacer tous les journaux, du 19e siècle à aujourd'hui, et élaguer une bonne moitié (au moins) de Wikipédia.Tirititi 29 août 2006 à 19:24 (CEST)[répondre]

    À indenter

    Je ne vois pas ce que cette info a de pertinent dans cette page : celui qui l'a mise en tire des généralisations abusives : "démontre que le doux ronron qui se trouve juste au-dessus n'est pas basée sur un fait". Alors il devrait prendre conscience : 1) que les condamnations à mort des trafiquants de drogues sont l'apanage de nombreuses dictatures, sans distinction de confession. 2) que l'islam wahabite pratiqué en Arabie séoudite n'est en aucun cas représentatif du monde musulman dans son ensemble : l'Islam n'est pas monolithique ! 3) que les dirigeants de cette monarchie sont capables d'assez de duplicité pour s'éloigner de la charia en privé (consommation d'alcool et autres stupéfiants par exemple, mais également jeux de hasard, recours à des prostituées, etc...) et pour prôner l'application la plus stricte de la loi islamique en public, pour l'exemple. Un fait divers en 2006 localisé dans un lieu précis ne gomme pas plus de 1000 ans de cohabitation entre islam et chanvre sous toutes ses formes. --Aleks 29 août 2006 à 22:54 (CEST)[répondre]

    Je ne prétends rien quand au bien fondé (ou pas) des lois d'un pays. Je constate seulement que c'est un fait de l'année 2006. L'avantage de l'Arabie Séoudite, c'est qu'elle est à la fois 100% arabe et 100% musulmane (toute autre religion y est interdite, sauf erreur). C'est donc un exemple pertinent pour commenter les généralisations du type « Le monde musulman », « Les Musulmans », « L'Islam » ou « Les Arabes » etc.
    Qu'il y ait eu un report de consommation des drogues vers le qat ou le chanvre indien, c'est fort probable. Je ne sais pas quelle était la prévalence dans la population. C'est d'ailleurs prouvé dans le cas du hachich, puisque les Hachichin a été considéré par nos ancêtres comme les parfaits exemples de meurtriers qui préméditaient leurs homicides. Selon l'ATIF, le nom actuel d'« assassin » est passé par l'italien et a remplacé le terme « Harsasis » rapporté par les Croisés.
    Les arguments que tu cites sont exactement le type de commentaire qui devrait accompagner chaque article qui concerne le monde musulman. Bien que j'aie publié cette nouvelle sans esprit de polémique, je me dois de commenter tes affirmations:
    1.- La mention de la condamnation à mort est due au fait que c'en est une. Celà signifie que le Royaume wahabite considère le trafic de chanvre indien comme aussi grave que l'homicide et le viol. Les lois qui y sont appliquées sont censées être les lois théocratiques originelles qui sont pronées par le Coran. À ce titre, elles ont donc accompagné la totalité de l'histoire musulmane.
    2.- C'est un fait que le wahabisme, la religion officielle de l'Arabie Séoudite, a tout d'un mode de pensée sectaire. Il se trouve qu'il gouverne le pays depuis le début du XXe siècle. L'application de cette loi n'est donc pas un fait divers à un instant et un lieu précis. Il se trouve qu'il y a une référence (que j'ai citée) de ce fait et qu'il est actuel. C'est aussi le mode de pensée prêché, à grand renfort de pétrodollars, dans nombre de pays musulmans. Ceci est aussi un fait.
    Ce mode de penser ne représente de loin pas tous les Musulmans, mais il a une énorme importance car il dispose d'énormément de moyens financiers. On ne peut dès lors pas éluder son existence, en particulier si on utilise des termes généraux comme « l'Islam ». C'est justement parce que l'Islam n'est pas monolithique qu'on doit préciser à chaque fois de quelle tendance ou de quelle région il s'agit.
    3.- Pour autant que je sache (mais je peux me tromper), la positon de l'Islam envers l'alcool est controversée. Le seul texte non-controversé qui en traite vise toutes les substances psychotropes (ne pas s'obscurcir l'esprit). Parmi les nombreux Musulmans que j'ai côtoyé, je n'en connais aucun qui n'ait jamais consommé d'alcool et j'en connais fort peu qui soient cannabiques.
    Et je connais des Musulmans de la plupart des pays situés entre Bornéo et l'Atlantique. Que les élites musulmanes font grand usage des plaisirs que leur procurent leurs moyens financiers n'est pas un fait nouveau: En Inde, par exemple, les Mogols étaient de fins connaisseurs des produits viticoles.
    À part ça: J'ai aussi trouvé que le Maroc serait en train de planifier un arrachage massif, mais je n'ai pas encore eu le temps de comparer plusieurs sources afin de valider l'info.
    Le Maroc a reçu d'important subsides de l'Union européenne en contrepartie de son engagement a réduire les surfaces de cultures consacrées au cannabis... voilà déjà 5 ans il me semble. Pour les Haschichins, ce ne sont que des hypothèses linguistiques (qui n'est pas une science exacte) : même si cette étymologie était avérée, elle ne prouve rien quand à l'usage effectif du chanvre indien comme moyen de conditionnement des fedayins. Il pouvait s'agir d'un sobriquet utilisé par les populations environnantes.
    Autrement dit: Le Maroc a décidé de donner plus d'importance à certains critères que j'ignore qu'à la culture du chanvre indien.
    Autrement dit: Les populations environnantes ont constaté que les meutriers sur commande d'une secte consommaient du chanvre indien. J'ignore si c'est la consommation de la drogue qui facilitait les assassinats ou si les assassins avaient une propension à consommer de la drogue. Les deux faits étaient concommitants ou simultanés, ce que les populations locales ont constaté. Elles ont donc nommé les assassins cannabiques du nom de la drogue qu'ils consommaient: "hachichin". Cette constatation a été reprise telle quelle par les croisés et/ou d'autres occidentaux, lesquels ont importé le mot arabe sous différentes formes attestées depuis le XIIe siècle (réf: ATIF).
    Très bien, mais il y a des références plus sérieuses qu'une agence de presse (même réputée comme l'ATIF) en matière de stupéfiants, d'éthymologie et plus généralement quand il s'agit des rapports complexes qu'entretiennent les hommes et les "drogues". Je te recommande par exemple l'ouvrage d'Antoine Boustany : Drogues de paix, drogues de guerre. (paru en poche il me semble) Cet homme est médecin psychiatre au Liban et il a exercé à Beyrouth pendant la guerre du Liban (pas la dernière en date, l'autre). Il a fait des rapprochements intéressants entre les faits observés pendant la guerre et ses connaissances en pharmacologie. Quand au cas du Maroc, c'est très confortable pour cette monarchie d'annoncer une vigoureuse lutte contre la culture du cannabis dans la région du Rif (assorties de médiatiques arrestations de traficants), et de demander l'aide internationale pour monter son "Agence de développement des provinces du Nord". Mais à l'ère de la photo satellite, il est difficile de cacher 134 000 hectares de culture de chanvre (plus du quart de la superficie agricole utile de la région du Rif). Et la poudre aux yeux a vite fait de se dissiper : depuis bientôt 20 ans les surfaces cultivées en cannabis au Maroc augmentent régulièrement, cf. les rapports de l'Observatoire géopolitique des drogues (vraiment indépendants) ou encore ceux de l'ONU (un article paru dans le Monde du 16/12/03 évoque une enquête de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime au Maroc et trop drôle je cite : "Les responsables marocains ne soupçonnaient pas l'ampleur du problème", a confié au Monde le directeur exécutif de l'ONUDC, Antonio Maria Costa.--Aleks 30 août 2006 à 14:13 (CEST)[répondre]
    C'est vrai que c'est compliqué, tous ces acronymes ^^:
    • ATS = Agence Télégraphique Suisse : Extrêmement sérieuse agence de presse (Pour des raisons éthiques, je ne compare pas)
    • ATIF = La version en ligne de l'ouvrage de référence en français du TLF = Trésor de la Langue Française [2]. Les sources du XIIe siècle, c'est difficile à manipuler et contester.Tirititi 30 août 2006 à 18:57 (CEST)[répondre]

    Demande : Indiquer la canebière[modifier le code]

    Ce serait bien d'ajouter la canebière dans le passage sur l'Ancien Régime. J'ai pas le courage. (Démotivé? :)

    Correctif ?[modifier le code]

    Bonsoir un simple google-clic permet de constater qu'une publication liée à la "découverte" de THC : Isolation, Structure, and Partial Synthesis of an Active Constituent of Hashish Y. Gaoni, and R. Mechoulam J. Am. Chem. Soc., 1964, 86 (8), pp 1646–1647 DOI: 10.1021/ja01062a046 Publication Date: April 1964 Signale plutôt Y Gaoni que R Mechoulam. Le premier auteur étant le plus important. (article en ligne : https://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/ja01062a046) De fait le niveau général de la page est faible. Cordialement.

    Partie "Renaissance" à revoir[modifier le code]

    Bonjour,

    La partie "Renaissance" de l'article mentionne une bulle papale dont le contenu ne fait aucune allusion claire au chanvre, ni au "sabbat" d'ailleurs.

    Il faudrait mieux sourcer cette portion de l'article qui semble plus idéologique que réellement fondée.

    Cordialement

    --Mahométiste (discuter) 7 juillet 2021 à 20:11 (CEST)[répondre]