Discussion:Bogomilisme

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Précision historique[modifier le code]

En histoire générale, il n'y a pas de polémique sur les bogomiles, c'est une force politique très présente dans l'histoire de l'empire de Byzance, de l'iconoclasme jusqu'au XV° siècle. On ne peut pas sous prétexte, comme il est naturel en histoire des religions, dessiner les contours exacts de leurs croyances et dire quoi que ce soit de consistant sur leur persistance, négliger le role énorme dans l'histoire européenne qu'a joué cette hérésie populaire, qui comme toute les hérésies populaires, est absolument incernable comme contenu sinon par le discours dogmatique qui répand le plus de sottises possibles à son sujet, mais se présente toujours comme la seule manière pour un peuple de représenter une force politico-militaire, capable de mettre les pouvoirs en position de négocier. Et ce phénomène concerne tous les balkans, jusques et y compris la roumanie et la transylvanie. Les empereurs de Byzance ont une attitude très pragmatique à leur sujet, ils leurs sont tantot utiles à calmer les appétits bureaucratiques et les ingérences des Latins, et tantôt de dangereux poles de rassemblement nationaux, puisque les bogomile sont le ferment de l'Etat bulgare, d'abord, bien avant que le seul pouvoir politique qui était explicitement bogomile, la Bosnie, bien plus tard a motivé une croisade papale contre elle. En fait il s'agit de tout le moyen-âge des Balkans dont les premiers mouvements commencent avec l'iconoclasme du VII° siècle. Les relations entre cathares et bogomiles sont insituables pour l'histoire religieuse, mais pour l'histoire militaire il est évident que la présence de mercenaires catalans et occitans dans les armées byzantines est un fait massif, pendant les quatre siècles de l'hérésie cathare, et que les liens des comtes de Barcelone avec Constantinople sont tout à fait stratégiques, pour faire pièce à l'envahissement des croisades, simultanées dans le midi de la france et par le bosphore. Ces hérétiques représentent de très grandes forces militaires, dont les objectifs politiques permettent des négociations pas seulement sonnantes et trébuchantes comme avec des mercenaires ordinaires, on peut aligner de grandes forces sans ruiner un empire ou un royaume, voilà la raison de leur impact sur l'histoire générale. Je ne veux pas savoir quelle sombre querelle se cache derrière toutes ces précautions oratoires, à ma connaissance, aucun nationalisme balkanique ne les revendique, bien qu'ils soient à l'origine de toutes ces nations, ils sont complètement oubliés sous d'énormes couches d'orthodoxie, de catholicisme et d'Islam.

Pharnabaze

Hors sujet[modifier le code]

Déplacement vers cette page de discussion d'un paragraphe (dont je ne suis pas l'auteur) qui n'est pas inintéressant, mais qui a tendance à être hors-sujet dans le cadre de l'article. - Fils du Soleil 17 juillet 2007 à 04:01 (CEST)[répondre]

Cela peut paraître anodin pour beaucoup, mais cela rentre dans un débat plus vaste qui prend de plus en plus d'importance : Ethnicité, communautarisme et laïcité, etc. En effet comme le montre Paul Garde dans son livre "Le discours balkanique" le sentiment communautaire, d'appartenance ethnique ne se batit pas sur des faits historiques mais sur des mythes. Il ne faut donc pas les rejeter, mais les prendre en compte. Un des intérêts fondamentaux de cette démarche est de pouvoir décrypter les affrontements, qualifiés d'ethniques qui ont eu lieu dans les Balkans depuis 1992. Mais aussi de prendre en compte de manière plus globale les tensions et conflits présents et à venir tels que « L'islam dans les pays de la chrétienté », « l'entrée de la Turquie dans l'Europe », « le conflit israélo-palestien», « la croisade de G.W. Bush », « la guerre (?) en Irlande », « la scission en germe de la Belgique », etc. et il y en a combien d'autres qui ne sont pas cités…


Bibliographie confuse[modifier le code]

Déplacement vers cette page de discussion d'une accumulation bibliographique confuse, non mise en forme et non hiérarchisée. - Fils du Soleil (d) 8 août 2008 à 06:45 (CEST)[répondre]

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Sources historiques

MONETA. Adversus Catharos et Waldenses libri quinque. Romae: Ricchini, 1743. ZIGABENOS, EUTHYMIOS. «Panoplia Dogmatica.» Patrologia Graeca, 130, col. 1317B. s.f. TORQUEMADA, JUAN DE. Symbolum pro informatione manichaeorum: (el Bogomilismo en Bosnia). Burgos: Seminario Metropolitano de Burgos: Universidad de Navarra, ed. Nicolás López Martínez y Vicente Proaño Gil, 1958. DONDAINE, A. «Les Actes du Concile Albigeois de Saint Félix de Caraman. Essai de critique d’authenticité d’un document medieval.» Miscelanea Giovanni Mercati. Roma, 1946. 324-355. Le livre secret des cathares, Interrogatio Iohannis apocryphe d'origine bogomile. Ed. BOZOKY, EDINA. Paris: <http://www.aissca.it/aissca/sanctorum/soci/bozoky.html>, 1980. Écritures cathares: NELLI, RENÉ (ed.), BRENON, ANNE(rev. ed.). Paris, 1995. ANGELOV, D. Der Bogomilismus auf dem Gebiete des byzantinischen Reiches II, Sofia: 1950, 14 ff. GIBBON, Edward. The History of the Decline and Fall of the Roman Empire. London: ed. J. B. Bury, 1897. Ed. facsimil <http://oll.libertyfund.org/ToC/0214.php>; <http://www.his.com/~z/gibbon.html >. MENÉNDEZ Y PELAYO, MARCELINO. Historia de heterodoxos españoles, vol. I-III Madrid: 1880 - 1882. Публикувана във Виртуалната библиотека Сервантес: <http://www.cervantesvirtual.com/servlet/SirveObras/01361608688915504422802/index.htm>. MERLO, GRADO GIOVANNI. Eretici ed eresia medievali. Bolonia, 1989. —. Heresy and Literacy, 1000-1530. Cambridge: edd. P. BILLER - A. HUDSON, 1994. MITRE, EMILIO y CRISTINA GRANADA. Las grandes herejías de la Europa cristiana (380-1520). Madrid: Istmo, 1983. NELLI, RENÉ. Écritures cathares: Anne Brenon (rev. ed.) Paris, 1995. —Les cathares, Paris. OBOLENSKY, DMITRIJ. A History of Bogomilism in Bulgaria. Diss. Cambridge, 1943. —. The Bogomils. A Study in Balkan Neo-Manichaesm (XIV, 317 p.). Univ. Press, Cambridge, 1948. OSTROGORSKI, GEORG . Geschichte des byzantinischen Staates, 1952, 297. PRIMOV, BORISLAV. Les Bougres - Histoire du pope Bogomile et de ses adeptes. Ed. Payot - Coll. Bibliothèque Historique, 1997. PUECH, HENRI-CHARLES. Quête de la Gnose, I. Paris: Gallimard, 1978. RHAN, OTTO. Kreuzzug gegen den Gral. Die Tragödie des Katharismus. RUNCIMAN, ST. The Medieval Manichees, Cambridge: 1947, 69 ff. SCHMAUS, ALOIS. - "Der Neumanichäismus auf dem Balkan", in: Saeculum 2, 1951, 271 ff. SOUTHERN, R. W. Western Society and the Church in the Middle Ages. New York: Penguin, 1970. VASSILEV, GEORGI. Dualist Ideas in the English Pre-Reformation and Reformation (Bogomil-Cathar Influence on Wycliffe, Tyndale, Langland and Milton). Sofia: Bul- Koreni Publishing House, 2005. —. «Bogomils and Lollards: Dualistic Motives in England during the Later Middle Ages.» Etudes Balkaniques 1 (1993): 97-111. —. «Bogomils, Cathars, Lollards, and the High Social Position of Women during the Middle Ages.» Facta Universitatis. Series Philosophy and Sociology 2.7 (2000): 325-36. —. «Traces of the Bogomil Movement in English.» Etudes Balkaniques, 3 (1994): 85-94. VASSILIEV, ANATOLI. Histoire de l'Empire Byzantin, Vol. 1-2. VENTURA SUBIRATS, J. «El catarismo en Cataluña.» Boletín de la Real Academia de Buenas letras de Barcelona, 28 (1960): 75-168. —. «La Valdesía de Cataluña.» Boletín de la Real Academia de Buenas letras de Barcelona, 29 (1961-62): 275-317.

Refonte de la page[modifier le code]

Refonte de la page : clarification des éléments existants (en particulier historiques), ajout d'une section "Doctrine" et d'une section "Liens externes". Retrait du bandeau "ébauche". - Fils du Soleil (d) 31 août 2008 à 03:58 (CEST)[répondre]