Discussion:Bertrand de Comminges
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Il s'agit apparemment du même saint, même si les dates de naissance et de décès ne sont pas identiques (cf. en revanche, canonisation en 1218 par Honorius III). Je ne sais pas laquelle des deux appellations est la plus usitée. Cordialement, --Playtime 30 avril 2007 à 17:33 (CEST)
- Bertrand de Comminges et non Bertrand de l'Isle : Bertrand est à la fois un saint et un évêque, et c'est à ce double titre qu'il est connu dans l'histoire et dans la toponymie de la Haute-Garonne. C'est donc par le nom de son siège épiscopal (Comminges) qu'il convient de le désigner et non par son lieu de naissance. Marge 30 avril 2007 à 17:40 (CEST)
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Vers 1050 naquit dans la cité voisine de l’Isle Jourdain « Isc », Bertrand fils de Athon Raimond et de Gervaise Emma Taillefer fille du comte Guillaume III Taillefer de Toulouse, il vit le jour dans le château ( castellum ) d’Isc.
La cité d’Isc ( Ictium ) ce situe entre l’actuel ville de l’Isle Jourdain et le quartier de Rozes, suite aux travaux de construction de la déviation de la route nationale en quatre voies, les fouilles de sauvetage ont identifié l’existence d’un bourg protégé d’une double enceinte, plusieurs églises et 1500 sépultures et un cimetière franc de 60 tombes.
Ce site d’origine gallo-romaine a fait place à un habitat haut-médiéval organisé près de la voie antique Toulouse-Auch à l’activité commerciale.
La cité s’étendait de la Save à la colline de la Gravette.
Isc a été soudainement abandonné au milieu du XIIe siècle, après la naissance de Bertrand, au profit de celui de l’Isle Jourdain, une migration d’importance comme celle des habitants de Montauriol pour fonder Montauban, les raisons de ce transfert d’habitat sont économiques, les péages de la Save, la possibilité d’exploiter des moulins et enfin dans un contexte de forte croissance économique et démographique.
Aujourd’hui, il ne reste qu’une fontaine, dont le saint évêque a laissé son nom, toujours visible route d’Empeaux, saint Bertrand venait chercher l’eau pour sa mule, lorsqu’il faisait la route entre Comminges, dont il était l’évêque et l’Isle Jourdain ou vivait sa famille. Les constructions en briques qui recouvrent cette fontaine tombaient complètement en ruine et ses abords étaient inaccessibles.
Un ouvrier maçon fut saisi d’un accès de fièvre violent, il but de l’eau de cette fontaine et les fièvres disparurent ( la tradition veut que l’eau de cette fontaine guérisse les fièvres ). En reconnaissance, il offrit de faire la réparation de la fontaine, une fille pieuse du nom de Bertrande, fit une collecte pour réunir les fonds et de cette manière, elle fut mise en l’état où on la voit aujourd’hui le couronnement neuf et la porte munie d’une grille de fer fermant à clé avec un guichet en tôle. Un anonyme a donné une petite statue de saint Bertrand qui a été placée dans l’intérieur, sur un piédestal. Le fronton est surmonté d’une croix en pierre avec l’inscription « St Bertrand, priez pour nous –an J.C 1855 ».
La statue de saint Bertrand, que les l’Islois ont construite en hommage de leur évêque, est visible route d’Auch, place saint Bertrand. Lors de la foire annuelle, début novembre, les l’Islois la descendent de son piédestal pour la nettoyer, à cette occasion, on peut les entendre dire ironiquement « on va faire faire pipi à Saint Bertrand. ». La statue de fonte, représentation symbolique d’un évêque bénissant la ville, cette colonne provient du réemploi de l’une des colonnes qui soutenait à l’origine la poutre du maître-autel de la collégiale. La statue avait été inauguré par Mgr de Langalerie, archevêque d’Auch, le dimanche 22 octobre 1875. On peut lire cette inscription gravée au pied du monument « S.BERTRANDO CIVITAS SUA FIDENS AC DEVOTA DICAVIT », qui veut dire « A saint Bertrand, sa cité confiante et dévouée ». Le jour de l’inauguration, les reliques de saint Bertrand, fus donnés à la ville de L’Isle Jourdain.
Bertrand fut évêque de Comminges en 1073, ou il rebâtit la cathédrale actuelle, jusqu’à 1123 date de sa mort, il vécu un peu plus de soixante dix ans. Il mourut à Comminges et fut canonisé en 1220, la cité épiscopale pour le remercier de ses bienfaits changea son nom antique de Lugdunum Convenarum pour s’appeler désormais « Saint-Bertrand-de-Comminges ». Dans la collégiale actuelle de l’Isle Jourdain est conservé le précieux dépôt de ses reliques.