Discussion:Écriture féminine

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Je me permets de retirer Monique Wittig de cette phrase: C'est un pilier de la théorie littéraire féministe française au début des années 1970, né du travail d'intellectuelles telles que Hélène Cixous, Monique Wittig, Luce Irigaray2, Chantal Chawaf3,4, Catherine Clément et Julia Kristeva5,6.

Wittig est une des seules dans cette liste pour laquelle aucune référence n'est donnée (celles pour Cixous sont données dans la section suivante), et c'est précisément parce qu'elle s'opposait fortement au concept d'écriture féminine et ne voulait pas y être associée. Un exemple seulement, la postface de sa traduction de La Passion de Djuna Barnes où elle indique qu'il n'existe rien de tel que l'écriture féminine car la femme est "une formation imaginaire". Elle ajoute:

"Ecriture féminine est la métaphore naturalisante du fait politique de la domination des femmes [...] Ainsi donc parler d'"écriture féminine" revient à dire que les femmes n'appartiennent pas à l'histoire et que l'écriture n'est pas une production matérielle". [1]

Elle s'est donc exprimé spécifiquement contre ce concept et n'a pas sa place dans cette liste. Je demande qu'on ne l'y ajoute pas sans une justification par une citation précise de Wittig elle-même. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 2A01:CB19:817D:2400:F914:50FE:51A4:7FD4 (discuter), le 26 mars 2020 à 21:03 (CET)[répondre]

  1. Wittig, Monique (1982). Postface, Djuna Barnes, La Passion, Paris, Flammarion, p. 111. ISBN: 2-08-064460-2