Crêt-Bérard
| Crêt-Bérard | |||
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| Présentation | |||
|---|---|---|---|
| Nom local | Maison de l'Église et du pays | ||
| Culte | Protestant réformé | ||
| Type | lieu d'accueil | ||
| Rattachement | Église évangélique réformée du canton de Vaud | ||
| Début de la construction | 1949 | ||
| Fin des travaux | 1953 | ||
| Architecte | Claude Jaccottet | ||
| Style dominant | Néo-roman | ||
| Site web | http://www.cret-berard.ch/ | ||
| Géographie | |||
| Pays |  Suisse |
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| Coordonnées | 46° 29′ 38″ nord, 6° 46′ 46″ est | ||
| Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Crêt-Bérard, "Maison de l’Église et du Pays", est un lieu d'accueil et de vie spirituelle situé à Puidoux, dans le Canton de Vaud, en Suisse. Fondée en 1953[1] et placée sous l'autorité du canton de Vaud et de l'Église réformée vaudoise, la maison est un ensemble de logements et de salles de conférences structuré autour d'un cloître, de sa chapelle et de son clocher, dans un style néo-roman. Elle est constituée en une fondation ecclésiastique, avec un Conseil de fondation. Un pasteur résident dirige la maison et organise ses activités ; trois offices, matin, midi et soir, ponctuent la journée. Un culte réformé a lieu tous les dimanches et les jours de fête.
Historique[modifier | modifier le code]
De 1949 à 1953, des milliers de jeunes participent à la construction des premiers bâtiments de Crêt-Bérard sous l'impulsion du pasteur Albert Girardet[2], aumônier des jeunes paroissiens[3], qui lance le 2 mai 1948 un appel à la jeunesse vaudoise[4]. Pendant le chantier, des célébrations quotidiennes ont lieu dans la petite église de Puidoux[5]. Le 30 mai 1951, l'inauguration du pavillon est également l'occasion de poser la première pierre du bâtiment principal[6], dessiné par l'architecte Claude Jaccottet[7] (qui a rénové l'Abbaye de Saint-Maurice de 1946 à 1949). Des dizaines d'apprentis maçons seront mobilisés sur le chantier du bâtiment principal, en pierres de taille, où ils passeront leur examen de diplôme[7]. La maison est consacrée en septembre 1953 en présence du conseiller d'État Pierre Oguey[8].
Dès 1963, Charles Nicole-Debarge, premier pasteur résident de Crêt-Bérard, est à l'origine de la coutume des "feux de l'Avent"[9] qui veut que des feux soient allumés à travers le canton de Vaud le premier dimanche de l'Avent à 18 h (souvent sur les hauteurs[10]). En 1971, il s'associe à des clubs d'hippisme pour proclamer le début de l'Avent à cheval, à travers le canton[11].
En 1982-1983 a lieu l'extension du bâtiment, "Crêt-Bérard 2" : nouvelles cuisine et salle à manger (170 places), chambres plus confortables (65 lits, dans 40 chambres), 15 salles de conférences[12], studios et appartements séparés pour le personnel. Le pavillon est à la disposition des groupes de jeunes.
En 1987 est publié L'Office divin tel qu'il est prié à Crêt-Bérard[13], qui renouvelle la liturgie des trois offices quotidiens et leurs chants. Au cours des années, les hôtes ne sont plus seulement les paroisses et groupes d'Église, mais aussi les organismes "civils" qui souhaitent passer un temps de travail et de réflexion dans le cadre de cette maison et de son parc, qui offrent les espaces et les installations les plus modernes que les groupes puissent souhaiter. Le personnel, de quasi bénévole qu'il était, est formé actuellement de professionnels de l'hôtellerie et de la restauration. Les activités organisées par le pasteur résident sont centrées sur la Bible et la vie spirituelle (retraites, ateliers, conférences, "Petites Écoles"...), dans un esprit œcuménique, mais comportent aussi des volets culturels (expositions, concerts, littérature, philosophie)[14]. Ces manifestations sont soutenues par l'Association des amis de Crêt-Bérard et, tous les deux ans, par une collecte de l'Église évangélique réformée du canton de Vaud.
Crêt-Bérard se développe grâce à son centre de séminaire, sa capacité d'hébergement (40 chambres accueillant 65 lits) et en offrant des services hôteliers professionnels.
Pasteurs résidents[modifier | modifier le code]
- 1953-1974 : Charles Nicole-Debarge
- 1974-1989 : Jean-François Deppierraz
- 1990-1992 : Philippe Bécholey
- 1993-1994 : André Savary et Edouard Diserens
- 1994-1996 : François Altermath
- 1997-2012 : Pierre-André Pouly
- 2013-aujourd'hui : Alain Monnard
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Chronologie de l'histoire du Canton de Vaud, Société vaudoise d'histoire et d'archéologie
- Crêt-Bérard, historique, Site web de la Fondation de Crêt-Bérard
- "Si Crêt-Bérard n'existait pas... il faudrait sans doute l'inventer", Tribune de Lausanne, 11 septembre 1958, p.5
- Inventaire des archives de Crêt-Bérard aux Archives cantonales vaudoises, PP 328 " Crêt-Bérard / Pierres vivantes" (1935-1989)
- "La dernière journée d'un pasteur vaudois", La Nouvelle Revue de Lausanne, 15 avril 1950, p.3
- "Du nouveau à Crêt-Bérard", Le Peuple, 30 mars 1951, p.4
- "C'est là ! À Crêt-Bérard la foi bâtit sa maison", Pour Tous, n°15, 8 avril 1952, p.21
- "Au Pays de Vaud, la consécration de Crêt-Bérard", Journal de Genève, 29 septembre 1953, p.2
- Crêt-Bérard, une aventure de jeunesse, Journal Réformés, 30 avril 2018.
- Voir la carte sur Crêt-Bérard - Chevauchées et Feux de l'Avent
- "Ils annonceront l'Avent", Nouvelle Revue de Lausanne, 25 novembre 1981, p.5
- « Salles », sur cret-berard.ch, (consulté le ).
- L'Office divin tel qu'il est prié à Crêt-Bérard, Labor et Fides, Genève 1987.
- « Activités », sur cret-berard.ch, (consulté le ).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Micha Grin, Pierres vivantes. Une épopée de la foi, histoire de Crêt-Bérard, Éditions Cabédita (collection "Archives vivantes romandes"), Morges, 1989, 182 p.
- Crêt-Bérard, Gazette du Jubilé, 27 septembre 2003, 12 p.
- Nicolas Gex, Crêt-Bérard, L'aventure d'une maison inspirée en septante regards, Cabédita, , 168 p.
