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Civitas Maxima

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Civitas Maxima
(en) Together against international crimesVoir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Siège
Pays
Organisation
Site web

Civitas Maxima est une ONG suisse fondée en 2012 dont la mission est de documenter les crimes internationaux, en particulier les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité et d'obtenir réparation au nom des victimes,

Son siège est à Genève[1].

Historique

Civitas Maxima est fondée le par l'avocat suisse Alain Werner. Le nom de l'association est une expression latine qui signifie « citoyenneté universelle » et se réfère à « un appel à nous tous, citoyens du monde, à assurer la justice pour tous les crimes internationaux »[2].

Civitas Maxima collabore étroitement avec son organisation sœur au Liberia, le Global Justice and Research Project, également fondée en 2012.

Procès

Civitas Maxima s'est engagé dans de nombreux procès depuis sa création.

Agnes Reeves Taylor

Ex-femme de l'ancien président du Liberia Charles Taylor, Agnes Reeves Taylor a été arrêté à Londres en 2017[3]. Elle fut inculpée de sept chefs d'accusation de torture et d'un chef d'accusation de conspiration. Les faits incriminés remontent à la période 1989-1991, lors de la première guerre civile libérienne[3],[4]. Le 6 décembre 2019, la Cour pénale central de Londres a décidé de rejeter les accusations portées contre Agnes Reeves Taylor[4].

Alieu Kosiah

Alieu Kosiah est un ancien chef de guerre, membre du groupe armé Mouvement uni de libération pour la démocratie au Liberia (Ulimo), actif lors de la première guerre civile. Établi en Suisse depuis 1998, il a été placé en détention provisoire à la suite d'une plainte déposée par des victimes libériennes, représentée par Me Alain Werner, directeur de Civitas Maxima[5].

Après cinq ans d'enquête pénale, le Ministère public de la Confédération a inculpé Alieu Kosiah pour crimes de guerre. Le procès, plusieurs fois repoussé en raison d'Ebola puis du Covid-19, s'est tenu entre fin 2020 et début 2021, au Tribunal pénal fédéral, à Bellinzone. En juin 2021, le Tribunal pénal fédéral a condamné Alieu Kosiah à vingt années de prison pour des crimes de guerre commis au Liberia[6].

Gibril Massaquoi

Gibril Massaquoi, ancien porte-parole du Front Révolutionnaire Uni de Sierra Leone, a été arrêté en 2020 en Finlande. Il est accusé d'avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité au cours de la seconde guerre civile libérienne. Le procès s'est ouvert en février 2021 en Finlande, avant de se déplacer à Monrovia puis à Freetown avant de retourner en Finlande[7],[8]. Civitas Maxima a participé à la documentation des crimes retenus contre Gibril Massaquoi[9].

Notes et références

  1. « Alain Werner, « chasseur » de criminels de guerre africains », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Site officiel.
  3. a et b (en) « Ex-wife of former Liberian president charged with torture », sur the Guardian, (consulté le )
  4. a et b (en) « Judge dismisses torture charges against Charles Taylor's ex-wife », sur the Guardian, (consulté le )
  5. « En Suisse, Alieu Kosiah est condamné pour des crimes de guerre commis au Liberia », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  6. (en-US) Nick Cumming-Bruce, « Switzerland Finds Liberian Rebel Leader Guilty of Wartime Atrocities », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  7. « Liberia : le procès Massaquoi s’achève en Finlande », sur JusticeInfo.net, (consulté le )
  8. « « Il buvait du sang » : au Liberia, la justice finlandaise face aux atrocités de la guerre civile », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Gibril Massaquoi », sur TRIAL International (consulté le )

Liens externes