Barros Blancos

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Barros Blancos
Barros Blancos
La Route 101 à Barros Blancos
Administration
Pays Drapeau de l'Uruguay Uruguay
Département Canelones
Démographie
Population 31 650 hab. (2011)
Densité 1 400 hab./km2
Géographie
Coordonnées 34° 43′ 00″ sud, 55° 57′ 00″ ouest
Altitude 20 m
Superficie 2 260 ha = 22,60 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Uruguay
Voir sur la carte topographique d'Uruguay
Barros Blancos
Géolocalisation sur la carte : Uruguay
Voir sur la carte administrative d'Uruguay
Barros Blancos
Liens
Site web barrosblancos.imcanelones.gub.uy

Barros Blancos est une municipalité[1] et une ville[2] du département de Canelones en Uruguay, située dans la métropole de Montevideo, dont elle est une extension résidentielle au nord-est de la conurbation. C'est avant tout une cité-dortoir en forte expansion[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

La ville de Barros Blancos est située au nord-est de Montevideo, sans accès au littoral, dans une large zone de collines mollement ondulées.

Situation de Barros Blancos sur la carte urbaine de la partie nord-est de la métropole de Montevideo.

La ville est longée par la Route 8, au nord-est de Montevideo, sur la même route en direction de Pando, également au nord de Colonia Nicolich et au sud-ouest de Toledo et Suárez.

Elle est devenue un centre résidentiel, industriel et économique multiforme qui, à l'origine, n'était qu'un petit village.

Ce centre urbain s'est étiré anarchiquement, sans plan urbain d'ensemble, principalement le long d'axes routiers, dont la Route 101, au nord-est de la capitale Montevideo, sur une longueur d'est en ouest, de plus de six kilomètres.

Barros Blancos a tiré son développement de par sa proximité de la capitale et du nouvel aéroport de Montevideo-Carrasco construit dans la commune résidentielle de Ciudad de la Costa.

Historique sommaire[modifier | modifier le code]

Fondée en 1952, la ville, qui n'a alors que le statut de village (en espagnol: pueblo), est totalement dépourvue des services publics, d'électricité, de téléphone et d'adduction en eau potable.

Dans les décennies suivantes, ce vaste espace rural est progressivement transformé en zone semi urbaine avec l'implantation d'habitations, d'écoles et de lycées, d'usines (travail du cuir, fabrique de peintures) et d'aménagements d'axes routiers importants comme la Route 101 qui contourne Montevideo par le nord et permet l'accès au nouvel Aéroport international de Carrasco au nord-est de la capitale.

Barros Blancos est rebaptisée en 1976 Capitán Juan Antonio Artigas avant de retrouver son nom original en 2007[4].

C'est en 1994 qu'elle obtient le statut de ville (en espagnol: ciudad).

Au tournant du nouveau siècle, la ville a poursuivi son industrialisation par des usines d'abattage de viandes, de fabriques de conserves, de scieries, puis elle s'est transformée en centre de services (entrepôts et garages) facilité par la modernisation des voies routières.

Du fait de son essor résidentiel, de nombreux équipements se sont établis (campus universitaire, complexes sportifs, centre culturel...). Elle est maintenant la troisième ville du département de Canelones après Ciudad de la Costa et Las Piedras.

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le recensement de 2011, Barros Blancos affiche une population de 31 650 habitants[N 1],[5],[6].

En 2010, l' Intendencia de Canelones avait enregistré une population de 28 610 pour la municipalité durant les élections[7].

Année Population
1963 5 324
1975 8 311
1985 10 585
1996 13 464
2004 13 553
2011 31 650*

Source: Instituto Nacional de Estadística de Uruguay[8]

Galerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Depuis le recensement de 2011, les chiffres de population publient ceux des deux fragments de Camino Maldonado, dont la population était de 15 057 habitants au recensement de 2004, ainsi il apparaît que le nouveau chiffre de population publié pour Barros Blancos a incorporé la population des deux fragments.

Références[modifier | modifier le code]