Bepanda

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Bépanda
Immeuble Camtel à Bepanda.
Géographie
Pays
Subdivision
Subdivision
Subdivision
Coordonnées
Démographie
Population
14 112 hab.
Carte

Bépanda est un quartier du 5e arrondissement de la capitale économique camerounaise Douala. Il dispose d'un centre d’État civil secondaire situé à Bépanda Bonamoussongo rattaché à Douala V

Bépanda est un des quartiers populaires de la ville avec une forte agglomération et des infrastructures telles que le stade omnisports de Bépanda, la camtel ainsi que des hôpitaux des hôtels.[réf. nécessaire].

Géographie[modifier | modifier le code]

Le quartier est traversé par l'avenue de Bépanda reliant le boulevard de la Réunification (route P14) au sud à la rue de Deido-Bassa au nord.

Éducation[modifier | modifier le code]

  • École publique de Bépanda
  • Lycée bilingue de Bepanda
  • École catholique Saint Kisito
  • CAFRAD (Centre d'Animation, de Formation, de Recherche et d'Appui au Développement)

Cultes[modifier | modifier le code]

  • La paroisse catholique du Saint Esprit de Bepanda dépend du doyenné Wouri III du diocèse de Douala.
  • Paroisse Catholique Saint Charles Lwanga
  • Église Évangélique Du Cameroun Bepanda Tonnerre

Économie[modifier | modifier le code]

  • Siège de Camtel, Cameroon Telecommuncations

Santé[modifier | modifier le code]

Bepanda comporte de nombreuses cliniques privées et un centre médical d'arrondissement (CMA). Le CMA de Bepanda a été créé en 2004 et comporte 7 services[1]. Un bloc opératoire y a été inauguré en juillet 2023[2].

Sports[modifier | modifier le code]

Le stade de Douala-Bépanda ou Stade de la Réunification inauguré en 1972 est un stade omnisports aux normes internationales de 40 000 places[3].

Les Astres Football Club est un club de football de Bépanda évoluant en MTN Élite One du Cameroun en 2022.

Les neufs disparus de Bepanda[modifier | modifier le code]

Le quartier Bepanda est également connue pour la célèbre affaire des neuf disparus de Bépanda qui a marqué l'actualité camerounaise en 2001. Il s'agit d'une affaire de neuf jeunes du quartier Bepanda qui avaient été enlevé à leur domicile dans la nuit du 22 au 23 janvier 2001[4] par des gendarmes du Commandement opérationnel, une force spéciale de sécurité composée de policiers, de militaires et de gendarmes créée à Douala en mars 2000 pour lutter contre le grand banditisme[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Cyrille Armel SAPE KOUAHOU, « Mise en place d'un système d'information hospitalier basé sur un dossier patient informatisé au centre médical d'arrondissement de Bepanda à Douala, Cameroun - Cyrille Armel SAPE KOUAHOU », sur Memoire Online, (consulté le )
  2. « Inauguration du Bloc Opératoire du CMA DE BEPANDA – Mairie de Douala 5ème » (consulté le )
  3. Georges Emmanuel Tsayid, Cameroon Tribune, Douala Bépanda : le site attend ses invités, 18 février 2020
  4. Gervais Nitcheu, « RFI - Cameroun - Douala manifeste pour ses disparus », sur www1.rfi.fr, (consulté le )
  5. Le Monde, « L'affaire des "disparus de Bépanda" provoque un scandale au Cameroun », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )