Armoiries d'alliance
Les armoiries d'alliance sont généralement disposées côte à côte ou inclinées l'une vers l'autre[note 1]. Que les écus soient parfois penchés vers l'extérieur n'est en fait qu'un détail de composition artistique[note 2]. Elles sont en principe surmontées de la couronne du titre du mari.
En Belgique, l'écu de l'épouse est systématiquement ovale et celui du mari « à la française » en accolade ou de forme ancienne.
En France, on trouve des armoiries d'alliance avec soit 2 écus ovales (composition réalisée pour l'épouse) ou avec deux écus en accolade (composition réalisée pour l'époux).
Il arrive aussi que des armes d'alliance soient représentées sur un seul écu, soit parti pour le couple (armes de l'époux à dextre, de l'épouse à senestre), soit écartelé pour les membres de la lignée issue de ce couple, avec le cas échéant une brisure selon le rang du porteur dans la lignée.
Exemples
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Armoiries de la princesse Marie-Marguerite Vargas Santaella, duchesse d'Anjou.
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Armoiries de la princesse Isabelle d'Orléans-Bragance, comtesse de Paris.
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Armoiries d'alliance von Benckendorff et von Wiesenthau à Schlottenhof (Arzberg).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les armes de l'époux sont parfois contournées par courtoisie quoique tous les pays n'observent pas cette règle.
- Ce détail de composition artistique est rencontré également en Belgique, en France et Espagne.
- Liste non exhaustive de peintres héraldistes parmi lesquels plusieurs d'entre eux ayant réalisé des armoiries d'alliance.
Références
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