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Le modèle tire son nom de l'[[université d'Uppsala]] d'où sont issus les auteurs Johanson et Vahlne du premier article<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Jan|nom1=Johanson|prénom2=Jan-Erik|nom2=Vahlne|titre=The Internationalization Process of the Firm—A Model of Knowledge Development and Increasing Foreign Market Commitments|périodique=Journal of International Business Studies|volume=8|numéro=1|date=1977-03-01|issn=1478-6990|doi=10.1057/palgrave.jibs.8490676|lire en ligne=https://doi.org/10.1057/palgrave.jibs.8490676|consulté le=2023-05-25|pages=23–32}}</ref> expliquant le modèle en 1977. Il s'appuie plus généralement sur la théorie comportementale de l'entreprise établie par les auteurs américains Ciert et March dans les années 1960<ref>{{Article|langue=en|nom1=profilpelajar.com|titre=A Behavioral Theory of the Firm|lire en ligne=https://profilpelajar.com/article/A_Behavioral_Theory_of_the_Firm|consulté le=2023-05-25}}</ref>. |
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Version du 25 mai 2023 à 20:02
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Le modèle d'Uppsala est une modélisation en science sociales qui sert à étudier l'internationalisation des organisations. Il a pour objet principalement l'étude des différentes étapes que suivent les entreprises privées lorsqu'elles cherchent à étendre leurs débouchés en dehors de leur pays d'origine.
Origines et développement
Le modèle tire son nom de l'université d'Uppsala d'où sont issus les auteurs Johanson et Vahlne du premier article[1] expliquant le modèle en 1977. Il s'appuie plus généralement sur la théorie comportementale de l'entreprise établie par les auteurs américains Ciert et March dans les années 1960[2].
Le modèle a été revu par ses auteurs au grès des abondantes objections, commentaires et raffinements qu'il a suscité dans la communauté scientifique[3][4].
Principe du modèle
Le modèle découpe le processus d'internationalisation d'une entreprise en quatre étapes.
| Etape | Description |
|---|---|
| Etape 1 | L'entreprise n'a pas de relations économiques établies avec l'étranger. Exportations sporadiques. |
| Etape 2 | L'entreprise fait appel à un tiers pour exporter ses biens ou services vers les pays qu'elle souhaite atteindre. |
| Etape 3 | L'entreprise établit une force de vente dans les pays où se trouvent les marchés qu'elle veut conquérir. |
| Etape 4 | L'entreprise établit des capacités de production pour pouvoir fournir les produits et services dans le |
Pour chaque étape les auteurs utilisent la notion de distance psychique entre la culture du pays hôte de l'entreprise et la culture du pays de destination pour analyser les processus de prise de décision de l'entreprise. En particulier ils démontrent la corrélation entre la connaissance du marché local et le niveau d'engagement des dirigeants dans les décisions qu'ils prennent.
Critiques et limites du modèle
La séquentialité et la chronicité du modèle restent critiquées par de nombreux auteurs. Aussi la notion de mesure de la distance psychique entre différentes cultures des affaires continue de faire l'objets de nombreux débats.
- (en) Jan Johanson et Jan-Erik Vahlne, « The Internationalization Process of the Firm—A Model of Knowledge Development and Increasing Foreign Market Commitments », Journal of International Business Studies, vol. 8, no 1, , p. 23–32 (ISSN 1478-6990, DOI 10.1057/palgrave.jibs.8490676, lire en ligne, consulté le )
- (en) profilpelajar.com, « A Behavioral Theory of the Firm », {{Article}} : paramètre «
périodique» manquant, paramètre «date» manquant (lire en ligne, consulté le ) - (en) Jan Johanson et Jan-Erik Vahlne, « The Uppsala internationalization process model revisited: From liability of foreignness to liability of outsidership », Journal of International Business Studies, vol. 40, no 9, , p. 1411–1431 (ISSN 1478-6990, DOI 10.1057/jibs.2009.24, lire en ligne, consulté le )
- (en) Jan-Erik Vahlne et Jan Johanson, « From internationalization to evolution: The Uppsala model at 40 years », Journal of International Business Studies, vol. 48, no 9, , p. 1087–1102 (ISSN 1478-6990, DOI 10.1057/s41267-017-0107-7, lire en ligne, consulté le )
