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Seishi Kikuchi
菊池 正士
Naissance
Drapeau du Japon Tokyo
Décès (à 72 ans)
Drapeau du Japon Tokyo
Nationalité Drapeau du Japon Japonaise
Profession
Scientifique
Physicien
Ascendants
Conjoint
Taeko Kawada

Seishi Kikuchi (菊池 正士, Kikuchi Seishi?, 25 août 1902 – 2 novembre 1974) est un physicien japonais spécialisé dans la physique nucléaire. Il est notamment connu pour son explication d'une figure de diffraction obtenue par diffraction d'électrons rétrodiffusés depuis nommée lignes de Kikuchi.

Biographie

Seishi Kikuchi est né à Tokyo d'une famille influente. Plus jeune des quatre enfants du baron Kikuchi Dairoku et de son épouse Tatsu, il suit les traces de son père et de son frère aîné[1] Taiji en poursuivant des études de physique. Taiji Kikuchi meurt en 1921 à Cambridge alors qu'il étudiait au laboratoire Cavendish, probablement d'un empoisonnement accidentel aux radiations[2]. Seishi Kikuchi sort diplômé en 1926 de l'université impériale de Tokyo.

En 1928, Kikuchi et Shoji Nishikawa observent la figure de diffraction obtenue par diffraction d'électrons rétrodiffusés sur une face de calcite clivée, et en donnent une explication théorique[3]. En 1929, il part étudier en Allemagne[4], où il travaille notamment avec l'équipe de Heisenberg à Leipzig[5]. Il retourne au Japon pour épouser Taeko Kawada[1] en 1931. En 1934, il est nommé professeur à l'université impériale d'Osaka et supervise la construction du premier accélérateur de particules de type Cockcroft-Walton du Japon[5].

La seconde guerre mondiale bouleverse le paysage de la recherche sur le nucléaire au Japon. Pour aider à relancer les laboratoires nationaux, Kikuchi séjourne deux ans aux États-Unis[1], entre 1950 et 1952, avant de retourner au Japon. En 1955, il devient le premier directeur de l'Institut d'études nucléaires de l'université de Tokyo (qui est fusionné avec d'autres institutions pour devenir en 1997 le KEK). Il y dirige notamment la construction d'un cyclotron à énergie variable[6],[7]. Entre 1959 et 1964, il préside l'Institut de recherche de l'énergie atomique japonaise, puis de 1966 à 1970 il est président de l'université des sciences de Tokyo.

Seishi Kikuchi meurt le 2 novembre 1974 à l'âge de 72 ans.

Références

  1. a b et c (en) Christopher Hammond, The Basics of Crystallography and Diffraction, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-873867-1, lire en ligne)
  2. (en) Dong-Won Kim, Yoshio Nishina: Father of Modern Physics in Japan, CRC Press, (ISBN 978-1-4200-1246-0, lire en ligne)
  3. (en) Tim Maitland et Scott Sitzman, « Backscattering Detector and EBSD in Nanomaterials Characterization », dans Scanning Microscopy for Nanotechnology: Techniques and Applications, Springer, (ISBN 978-0-387-39620-0, DOI 10.1007/978-0-387-39620-0_2, lire en ligne), p. 41–75
  4. « Address of Congratulation to the 50th Jubileeof the Physical Society of Japan », sur www.jps.or.jp (consulté le )
  5. a et b « History and advancements of EBSD and BKD », sur www.ebsd.info (consulté le )
  6. Seishi Kikuchi, Itaru Nonaka, Hiroshi Ikeda et Hiroo Kumagai, « A 160 cm Synchro- and Variable Energy Ordinary Cyclotron », Journal of the Physical Society of Japan, vol. 15, no 1,‎ , p. 41–59 (ISSN 0031-9015, DOI 10.1143/JPSJ.15.41, lire en ligne, consulté le )
  7. MORRIS F. LOW, « Accelerators and politics in postwar Japan », Historical Studies in the Physical and Biological Sciences, vol. 36, no 2,‎ , p. 275–296 (ISSN 0890-9997, DOI 10.1525/hsps.2006.36.2.275, lire en ligne, consulté le )