« Homophilie des réseaux » : différence entre les versions

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Ajout d'une méthode de calcul d'homophilie pour un réseau "simple"
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L'homophilie des réseaux se voit très bien dans les réseaux sociaux et animaux<ref>{{Article |prénom1=Miller |nom1=McPherson |prénom2=Lynn |nom2=Smith-Lovin |prénom3=James M |nom3=Cook |titre=Birds of a Feather: Homophily in Social Networks |périodique=Annual Review of Sociology |volume=27 |numéro=1 |date=2001-08 |issn=0360-0572 |issn2=1545-2115 |doi=10.1146/annurev.soc.27.1.415 |lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1146/annurev.soc.27.1.415 |consulté le=2019-12-09 |pages=415–444 }}</ref>. C'est une caractéristique des réseaux qui est souvent à l'origine de regroupements ou "clusters". L'homophilie détermine souvent la vitesse de diffusion de l'information dans un réseaux<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Alexandre |nom1=Steyer |prénom2=Jean-Benoit |nom2=Zimmermann |titre=Influence sociale et diffusion de l'innovation |périodique=Mathématiques et sciences humaines |numéro=168 |date=2004-12-01 |issn=0987-6936 |issn2=1950-6821 |doi=10.4000/msh.2929 |lire en ligne=http://journals.openedition.org/msh/2929 |consulté le=2019-12-09 }}</ref>.
L'homophilie des réseaux se voit très bien dans les réseaux sociaux et animaux<ref>{{Article |prénom1=Miller |nom1=McPherson |prénom2=Lynn |nom2=Smith-Lovin |prénom3=James M |nom3=Cook |titre=Birds of a Feather: Homophily in Social Networks |périodique=Annual Review of Sociology |volume=27 |numéro=1 |date=2001-08 |issn=0360-0572 |issn2=1545-2115 |doi=10.1146/annurev.soc.27.1.415 |lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1146/annurev.soc.27.1.415 |consulté le=2019-12-09 |pages=415–444 }}</ref>. C'est une caractéristique des réseaux qui est souvent à l'origine de regroupements ou "clusters". L'homophilie détermine souvent la vitesse de diffusion de l'information dans un réseaux<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Alexandre |nom1=Steyer |prénom2=Jean-Benoit |nom2=Zimmermann |titre=Influence sociale et diffusion de l'innovation |périodique=Mathématiques et sciences humaines |numéro=168 |date=2004-12-01 |issn=0987-6936 |issn2=1950-6821 |doi=10.4000/msh.2929 |lire en ligne=http://journals.openedition.org/msh/2929 |consulté le=2019-12-09 }}</ref>.

== Homophilie à 2-types ==
On peut quantifier l'homophilie assez simplement dans un réseau simple avec 2 types de nœuds en regardant la probabilité du type.

Si l'on a deux types A et B:

<math>P(A) = p</math>

<math>P(B) = 1-p</math>

Dans une distribution d'arêtes aléatoires, la probabilité d'une arête entre A et B serait donc:

<math>P(A,B) = 2p(1-p)</math>

Donc, si <math>P(A,B) << 2p(1-p)</math> , on a un cas d'homophilie élevé. <ref>{{Chapitre|titre chapitre=Homophily|titre ouvrage=Encyclopedia of Social Network Analysis and Mining|éditeur=Springer New York|date=2014|isbn=978-1-4614-6169-2|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1007/978-1-4614-6170-8_100232|consulté le=2019-12-10|passage=697–697}}</ref>


== Références ==
== Références ==

Version du 10 décembre 2019 à 22:24

L’homophilie des réseaux se fonde sur la théorie des réseaux, dans laquelle un nœud a une probabilité plus élevée à se joindre avec un nœud avec des attributs similaires au premier.

L'homophilie des réseaux se voit très bien dans les réseaux sociaux et animaux[1]. C'est une caractéristique des réseaux qui est souvent à l'origine de regroupements ou "clusters". L'homophilie détermine souvent la vitesse de diffusion de l'information dans un réseaux[2].

Homophilie à 2-types

On peut quantifier l'homophilie assez simplement dans un réseau simple avec 2 types de nœuds en regardant la probabilité du type.

Si l'on a deux types A et B:

Dans une distribution d'arêtes aléatoires, la probabilité d'une arête entre A et B serait donc:

Donc, si , on a un cas d'homophilie élevé. [3]

Références

  1. Miller McPherson, Lynn Smith-Lovin et James M Cook, « Birds of a Feather: Homophily in Social Networks », Annual Review of Sociology, vol. 27, no 1,‎ , p. 415–444 (ISSN 0360-0572 et 1545-2115, DOI 10.1146/annurev.soc.27.1.415, lire en ligne, consulté le )
  2. Alexandre Steyer et Jean-Benoit Zimmermann, « Influence sociale et diffusion de l'innovation », Mathématiques et sciences humaines, no 168,‎ (ISSN 0987-6936 et 1950-6821, DOI 10.4000/msh.2929, lire en ligne, consulté le )
  3. « Homophily », dans Encyclopedia of Social Network Analysis and Mining, Springer New York, (ISBN 978-1-4614-6169-2, lire en ligne), p. 697–697