Écosexe
L'écosexe ou écosexualité est un ensemble de pratiques sexuelles et amoureuses consistant à prendre la nature pour amante.
Origine
[modifier | modifier le code]En 2008, Annie Sprinkle, militante féministe pro-sexe et ex-actrice pornographique, et sa compagne Elizabeth Stephens, présentent des performances lors desquelles elles se marient symboliquement à des éléments naturels : à la terre en Californie, puis à la mer à Venise, aux pierres à Barcelone, au charbon à Gijon[1],[2]…
Quelques mois plus tard, elles publient sur Internet un « manifeste de l'écosexe[3] » qui débute par ces mots : « La Terre est notre amante. Nous sommes follement, passionnément, intensément amoureuses et amoureux, et nous sommes chaque jour reconnaissants pour cette relation[4],[5]. »
Dans la culture
[modifier | modifier le code]En , un spectacle inspiré de l'écosexe présenté à Lyon devant des enfants, l'année précédente, fait polémique[6].
Références
[modifier | modifier le code]- Marie Lechner, « Annie Sprinkle, un cas d’écolo-sexe », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- Soraya Idbouja, « Pratiquer l'écosexe ou faire l'amour pour sauver la Terre », Le Journal des femmes, (lire en ligne, consulté le )
- Julie Ackermann, « L'écosexualité, ou faire l'amour avec la Terre pour la sauver », Slate, (lire en ligne, consulté le )
- Arièle Bonte, « L'écosexualité, une identité sexuelle engagée pour la planète », RTL, (lire en ligne, consulté le )
- Louise Leboyer, « Écosexe : quelle est cette sexualité pour la préservation de l’environnement ? », Neon, (lire en ligne, consulté le )
- Justin Boche, « Performance nue devant des enfants, «écosexualité»: à Lyon, une subvention culturelle ne passe pas », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Annie Sprinkle, Beth Stephens, Jennie Klein, Linda Montano, Assuming the Ecosexual Position. The Earth as Lover, University of Minnesota Press, 2021.