Bioprospection

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D'importants médicaments sont issus de plantes bioprospectées, telle la metformine, antidiabétique synthétisé à partir du Galéga officinal.

La bioprospection est l'inventaire et l'évaluation des éléments constitutifs de la diversité biologique ou biodiversité d'un écosystème particulier. Elle peut avoir un objectif scientifique, un objectif économique, ou encore viser à la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité suivant les principes de la Convention sur la diversité biologique.

L'activité de bioprospection menée à des fins économiques par les empires coloniaux (expansion impériale, depuis le XVIe siècle, aussi bien en Amérique qu’en Asie)[1], par les secteurs de la pharmacologie, des biotechnologies, de la cosmétologie ou de l'agriculture, suscite parfois des controverses. Lorsqu'elle n'est pas autorisée et encadrée légalement, la bioprospection peut aisément être qualifiée de biopiraterie. C'est notamment le cas lorsque des entreprises ou organismes de recherche brevètent sans autorisation ou contrepartie à des fins lucratives des substances recensées lors des inventaires.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Hélène Blais, Rahul Markovits, « Introduction. Le commerce des plantes, XVIe – XXe siècle », Revue d’histoire moderne & contemporaine, nos 66-3,‎ , p. 7-23 (DOI 10.3917/rhmc.663.0007).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Londa Schiebinger, Plants and Empire, Colonial Bioprospecting in the Atlantic World, Harvard University Press,
  • (en) Russell Paterson, Nelson Lima, Bioprospecting: Success, Potential and Constraints, Springer International Publishing,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]