Ye Shengtao

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Ye Shengtao
Description de l'image Ye Shengtao Portrait.jpg.
Nom de naissance Ye Shaojun
Naissance
Suzhou
Décès
Pékin
Auteur
Langue d’écriture chinois

Œuvres principales

L'Instituteur

Ye Shengtao (chinois simplifié 叶圣陶 ; pinyin Yè Shèngtáo), né le à Suzhou sous le nom de Ye Shaojun, mort le , est un écrivain chinois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ye Shengtao est né en 1894 à Suzhou (province du Jiangsu, Chine). Élève des écoles primaires et secondaires alors nouvellement créées en Chine, à la fin de l'empire, il devient ensuite lui-même éducateur. L'enseignement est l'un des thèmes privilégiés de ses écrits. Il est l'un des fondateurs de la Société d'études littéraires (zh) en 1920, et a dirigé de nombreuses revues et collections littéraires[1].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Ye est l'auteur de plusieurs recueils de nouvelles, dont le premier, Gemo (Les Malentendus), a paru en 1922. Son œuvre la plus connue, et son seul roman, est L'Instituteur (zh) (Ni huanzhi), paru en 1929. L'intrigue est nourrie des souvenirs personnels de l'auteur[1].

Son style réaliste se caractérise par sa concision et une subtile ironie[2].

Liste des œuvres[modifier | modifier le code]

  • 1922 : Gemo (Les Malentendus), nouvelles
  • 1923 : Huo (Le Feu), nouvelles
  • 1925 : Xianxia (Sous la ligne d'horizon), nouvelles
  • 1926 : Chengzhong (Dans la cité), nouvelles
  • 1929 : Ni huanzhi (L'Instituteur), roman
  • 1936 : Si sanji (À quarante-trois ans), nouvelles

Traductions[modifier | modifier le code]

  • Ni Houan-tche l'instituteur, trad. W. S. Tchou, Pékin, Éditions en langues étrangères, 1961
  • Une vie et Le Riz quotidien, nouvelles, trad. Martine Valette-Hémery, dans De la révolution littéraire à la littérature révolutionnaire. Récits chinois. 1918-1942, L'Herne, 1970
    • rééd. dans Treize récits chinois. 1918-1949, Philippe Picquier, 1987, 1991, rééd. 2000, coll. « Picquier poche »

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Paul Bady, dans André Lévy (dir.), Dictionnaire de littérature chinoise, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », 1994, rééd. 2000, p. 370-371.
  2. Paul Bady, La Littérature chinoise moderne, Presses universitaires de France, « Que sais-je ? », 1993, p. 45-47.

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