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Musée d'ethnographie de Neuchâtel
Informations générales
Ouverture
14 juillet 1904[1]
Site web
Collections
Collections
Objets ethnographiques de tous les continents, objets industriels, également des instruments de musique, films et photographies
Genre
Ethnographiques et archéologiques (Égypte antique)
Provenance
Afrique, Amériques, Arctique, Asie, Europe, Océanie et Égypte antique
Nombre d'objets
50 000[1].
Bâtiment
Architecte
Localisation
Pays
Suisse
Division administrative
Commune
Adresse
4 rue St-Nicolas
Coordonnées
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PAS CONVAINCU Le musée d'ethnographie de Neuchâtel (MEN) est un musée suisse situé à Neuchâtel. Ses collections sont constituées de 50’000 objets de toutes les régions du monde, avec un accent particulier sur l’Afrique. Le MEN est particulièrement réputé depuis les années 1980 pour sa "muséologie de la rupture", développée par Jacques Hainard et permettant notamment d'interroger le rôle sociétal tenu par l'institution du musée d'ethnographie. À la suite d’importants travaux de rénovation de 2015 à 2017, la nouvelle exposition de référence L’impermanence des choses est inaugurée le 25 novembre 2017.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les collections avant l’établissement du musée[modifier | modifier le code]

Les premiers fonds du musée proviennent du cabinet d'histoire naturelle du général Charles-Daniel de Meuron donné à la ville en 1795. Ces fonds sont constitués notamment de deux cents pièces ethnographiques, originaires d'Océanie, d'Asie et d'Afrique (par ordre d'abondance). Les collections voyagent plusieurs fois durant le XIXe siècle, elles sont d'abord exposées à la maison de Charité (aujourd'hui siège de l'administration communale au faubourg du Lac[2]). Elles y passeront plus de quarante ans, malgré un bâtiment peu adapté. En 1837, les collections déménagent au nouvellement inauguré Collège latin. Elles y resteront jusqu'en 1884 et grandiront fortement durant la seconde moitié du siècle. De plus en plus à l'étroit (et partageant les locaux avec les collections d'histoire naturelle), les collections ethnographiques suivront celles de peinture dans le tout nouveau "musée de Peinture", l'actuel musée d'Art et d'Histoire.

Le musée sur la colline de Saint-Nicolas[modifier | modifier le code]

L'entrée sud de la villa de Pury

Les collections ethnographiques auront leur musée dédié lorsque, en 1902, James-Ferdinand de Pury lègue sa villa sur la colline de Saint-Nicolas[1],[3]. le musée d'ethnographie commence officiellement son existence indépendante avec son inauguration le 14 juillet . Depuis 1904, les collections ont continué de croître grâce, d'une part, aux dons de nombreux voyageurs, négociants, savants et missionnaires neuchâtelois, d'autre part grâce à des acquisitions d'objets ciblés, à Neuchâtel, à l'étranger et lors de d'expéditions scientifiques[4].


Les bâtiments[modifier | modifier le code]

Lorsque la villa est reçue par la ville, des rénovations et aménagements s'imposent pour qu'elle puisse accueillir le musée. Ceux-ci sont effectués par Léo Châtelain, également architecte de la villa. Au fil des années, deux bâtiments s’ajoutent à la villa de Pury et viennent compléter le musée. D’abord, la Black Box, construite en 1954–1955. Elle accueille les expositions temporaires. Sa façade est décorée par une fresque massive de 166,5 m2, Les conquêtes de l'Homme, peinte par l'artiste Hans Erni[5]. La fresque sera entièrement restaurée en 1986[6]. Également en 1986, un bâtiment pour l'institut d'ethnologie de l'Université de Neuchâtel est construit et relie la villa de Pury à la Black Box. L'institut abrite une bibliothèque partagée entre le musée et l'université[1].

  1. a b c et d « Site du musée d'ethnographie de Neuchâtel - Historique » (consulté le ).
  2. Kaehr et Sierro 2004, p.22.
  3. Kaehr et Sierro 2004, pp.24-37.
  4. Alain Grandjean, « Comprendre les objets dans leur signification changeante », Gazette des Collectionneurs,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le )
  5. Nieher 2004, pp.65-66.
  6. Stähli 2004, p.86.