Aller au contenu

Utilisateur:Vincent91a/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Hans Nockemann, né le 16 novembre 1903 à Aix-la-Chapelle et mort le 19 décembre 1941 près de Moscou, était un juriste et un officier SS, chef du bureau II du Reichssicherheitshauptamt de septembre 1940 à juin 1941.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hans Nockemann sert à l'arrière du front en 1918, pendant dix semaines, alors qu'il est âgé de 15 ans[1].

Il milite dans sa jeunesse contre le séparatisme rhénan, ce qui lui vaut d'être arrêté en 1929 par les séparatistes, à Aix-la-Chapelle, avant d'être expulsé vers Bonn. C'est dans cette ville qu'il fait des études de droit et de sciences politiques (Staatwissenschaft), avant de finir son cursus universitaire à Munich[2]. Il mentionne dans son Lebenslauf (curriculum détaillé) son appartenance à la fraternité Alemannia de Bonn.

La thèse qu'il soutient en 1930[3][4] ne reflète pas directement ses engagements contre le séparatisme rhénan et l'occupation de la Rhénanie mais porte sur la Kohlenwirtschaftsgesetz, loi de 1919 organisant l'industrie du charbon.

Occupant un poste au Tribunal cantonal d'Aix-la-Chapelle il entre au parti nazi en octobre 1931, malgré l'interdiction faite aux fonctionnaires d'adhérer au parti nazi, et rejoint l'organisation de la SA de mai 1932 à novembre 1932.

En avril 1935 Hans Nockemann quitte Aix-la-Chapelle et prend la direction de l'office de la police d'État (Staatspolizeistelle) de Cologne puis la Gestapo de Koblenz, en automne de la même année. Quatre ans plus tard, en 1939, il est nommé comme Inspecteur de la police de sécurité et du SD (Inspekteur der Sicherheitspolizei und des SD) à Dusseldorf.


Lors de l'invasion de la Hollande Nockemann s’établit à La Haye en tant que commandant de la police de sécurité et du SD[5]

Il est dit de Nockemann qu'il est standarten fuhrer: or c'est un grade supérieur à Sturmbanführer


Il est promu au grade de SS-Sturmbannführer le 24 Mai 1940 et est placé à la tête du bureau II de l'office central de la sureté du Reich en septembre 1940 (division "Administration et économie").

Nockemann était destiné à prendre la tête de l'Einsatzgruppe A fin juin 1941[6]. Cependant le 4 juin 1941 il a un accident de voiture, dans lequel sa femme est tuée. L'accident, lié à un excès de vitesse, est, pour ses supérieurs, la conséquence d'un comportement irresponsable: Nockemann s'est mis en danger et l'accident a donné lieu à une enquête pénale pour infraction au code de la route. Sa nomination à la tête de l'Einsatzgruppe A est compromise et il est remplacé par Walter Stahlecker.

Il est intégré dans la 2eme SS-Panzerdivision "Das Reich"[7].

Il meurt des suites d'une blessure par grenade le 16 décembre 1941, lors de la bataille de Moscou[7].


Voir également sources:


Accident et mort de H nockemann:

Deadly Discourse: Negotiating Bureaucratic Consensus for the Final Solution through Organizational and Technical Communication Mark Ward sr Clemson University, markward@messagemedia.us


https://www.cairn.info/une-histoire-du-troisieme-reich--9782262050054-page-298.htm

date naissance- fonctions en rhénanie évoquées


https://portal.ehri-project.eu/units/de-002624-zs-0_0-zs_a_34_1

Personalbericht und Beurteilung des SS-Untersturmführers Hans Nockemann vom 28.


Références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Michael Wildt, Generation des Unbedingten: Das Führungskorps des Reichssicherheitshauptamtes, Hamburger Edition HIS, (ISBN 978-3-86854-573-9, lire en ligne)
  2. Christian Ingrao, Les intellectuels SS du SD, 1900-1945, thèse de 2001 https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-03101839/document, p114
  3. Hans Nockemann, Einige Streitfragen aus dem Kohlenwirtschaftsgesetz und den dazu ergangenen Ausführungsbestimmungen und ihre Beurteilung in der Praxis der ordentliche Gerichte und der Organe der Kohlenwirtschaft, Welzel, Cologne, 1930, 45 pages.
  4. « Katalog der Deutschen Nationalbibliothek », sur portal.dnb.de (consulté le )
  5. (de) Heinz Höhne, « Der Schlächter von Lyon », Der Spiegel,‎ (ISSN 2195-1349, lire en ligne, consulté le )
  6. Les intellectuels dans les services de renseignement nazis 1900-1945, Christian Ingrao, 2001.
  7. a et b Biographisches Lexikon der Deutschen Burschenschaft, Band I: Politiker, Teilband 9: Nachträge, Helge Dvorak