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Utilisateur:Terrafae/Brouillon

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La mortalité infantile

La mortalité infantile est une statistique calculée en faisant le rapport entre le nombre d'enfants morts avant l'âge d’un an sur le nombre total d’enfants nés vivants…

Périodes de vulnérabilité

(PARTIE DE KELLY-ANN AVANT) Le risque de décéder est le plus important la première semaine. En 2005, il est constaté que chaque année, 3,3 millions de nouveau-nés meurent à la naissance et 4 millions meurent avant 28 jours. Les décès infantiles sont aussi nombreux pendant cette période néonatale que pendant les 11 mois qui suivent11.

Causes et moyens de luttes

À quelques exceptions près, la mortalité infantile est beaucoup plus importante dans les pays en développement que dans les pays développés… La mortalité infantile est aussi influencée par les conditions de grossesse et d'accouchement.[1] Au Burkina Faso, une étude publiée dans Santé Publique a révélé que la mutilation génitale féminine, pratiquée sur près de 70 % des femmes, était associée à de complications obstétricales, de dystocie et de césarienne.[1]

La mort subite du nourrisson (SMSN)

(PARTIE DE KELLY-ANN AVANT) Bien que la cause exacte de la mort subite du nourrisson reste inexpliquée, une hypothèse publiée par le Journal of Neuropathology & Experimental Neurology propose que la SMSN puisse être causée par un déséquilibre de la sérotonine dans le cerveau. Un niveau insuffisant de sérotonine pourrait ainsi entraîner des problèmes respiratoires et cardiaques chez les nourrissons, ce qui pourrait causer leur mort subite. Les chercheuses ont examiné les cerveaux de nourrissons décédés subitement ainsi que ceux de nourrissons décédés de causes diverses, telles que des infections. Des différences de niveaux de sérotonine dans le tronc cérébral, la région du cerveau contrôlant la respiration et le rythme cardiaque, ont été constatées, soutenant l'hypothèse avancée. Les auteures proposent donc que la détection précoce des niveaux de sérotonine chez les nourrissons puisse aider à prévenir le SMSN. Toutefois, il convient de noter que cette hypothèse n'a pas encore été établie définitivement et nécessite des recherches supplémentaires.[2]

Influence du sexe

Au vu des chiffres il semble que les bébés de sexe féminin soient plus résistants15 ce qui a sans doute joué un rôle dans la pratique de la polygamie, au xixe siècle il était courant d'habiller les bébés garçons en filles pour des raisons d'hygiène, mais aussi, d'après certaines traditions familiales, pour "tromper la mort".

Évolution

Au xviiie siècle en Europe, un enfant sur quatre meurt avant 1 an et un sur deux seulement arrive à l’âge adulte. Au milieu du xixe siècle, l'hygiène et de médecine réduisent cette mortalité à moins de 200 ‰ dans les pays les plus en avance (150 en Grande-Bretagne, 170 en France) …

En France

Le taux de mortalité infantile a fortement diminué en 50 ans avec en 2017, six fois moins de nouveau-nés décédés qu’en 1967. En 1967, en France métropolitaine, 2,7 % des personnes décédées étaient nées en 1967, soit 14 900 bébés. L'amélioration a encore été constante de 2001 à 2005, mais, un point d’inflexion a été enregistré dans cette courbe d'amélioration, en 2005

Au Canada

Selon les données de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), le taux de mortalité infantile au Canada en 2018 était de 4,9 décès pour 1 000 naissances vivantes.[3] Cette diminution s'explique par l'amélioration des conditions socio-économiques et sanitaires, la généralisation de l'accès aux soins médicaux et l’adoption de programmes de prévention de la mortalité infantile.Cela représente une baisse significative par rapport aux années précédentes, mais il reste encore du travail à faire afin d’atteindre les objectifs fixés par les autorités de santé du Québec. En effet, le gouvernement du Québec a mis en place des programmes, tels que la surveillance des interventions obstétricales, contribuant à la baisse des taux de décès chez les nourrissons.[4]

Malgré cette amélioration, certaines populations sont encore plus vulnérables que d'autres. Une étude menée par Jacques Henripin a révélé que la mortalité infantile était plus élevée chez les bébés nés de mères adolescentes.[5] Cette situation était associée à des taux plus élevés de prématurité, de faible poids à la naissance et d'infections.[6] Une étude réalisée par Godelieve Masuy-Stroobant à démontrer que la mortalité infantile chez les résidents permanents était plus élevée que chez les Québécois de souche.[6] Cela est en partie causé par un accès plus limité aux soins de santé, par un niveau de vie plus bas et par des conditions de logement défavorables. (PARTIE DE KELLY-ANN APRÈS CELLE-CI)


  1. a et b Papa Ndiaye, Mayassine Diongue, Adama Faye et Drissa Ouedraogo, « Mutilation génitale féminine et complications de l'accouchement dans la province de Gourma (Burkina Faso): », Santé Publique, vol. Vol. 22, no 5,‎ , p. 563–570 (ISSN 0995-3914, DOI 10.3917/spub.105.0563, lire en ligne, consulté le )
  2. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [1], sur academic.oup.com (PMID 31397480, PMCID PMC6934437, DOI 10.1093/jnen/nlz062, consulté le )
  3. « INSPQ », sur INSPQ (consulté le )
  4. « À propos - Surveillance de la santé maternelle et foeto-infantile - Professionnels de la santé - MSSS », sur www.msss.gouv.qc.ca (consulté le )
  5. Jacques Henripin, « L'inégalité sociale devant la mort : la mortinatalité et la mortalité infantile à Montréal », Recherches sociographiques, vol. 2, no 1,‎ , p. 3–34 (ISSN 0034-1282 et 1705-6225, DOI 10.7202/055061ar, lire en ligne, consulté le )
  6. a et b Godelieve Masuy-Stroobant, « La mortalité infantile en Europe et au Canada : un problème résolu? », Cahiers québécois de démographie, vol. 23, no 2,‎ , p. 297–340 (ISSN 0380-1721 et 1705-1495, DOI 10.7202/010174ar, lire en ligne, consulté le )