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Muhammad Al-Alim ben Ismail

Muhammad bin Ismail, connu sous le nom de Muhammad Al-Alim, est l'un des fils aînés du sultan du Maroc , Ismail bin Al-Sharif . Il excellait dans diverses sciences au point qu'on disait de lui : Il a atteint le niveau de l'Ijtihad. Son père le place à la tête de Draa, à Marrakech, puis à Taroudant. Il le nomme pour un temps son representant à Fès. [1] Il sera par la suite son ennemi a Daraa, dans le Sous. [2]

On raconte que Zaydana a tenté de changer le cours du règne. Après la naissance de Muhammad Al-Alim, il est devenu un rival de son fils Zaydan, alors elle a essayé de se débarrasser de lui et de sa mère, et elle réussit à convaincre le harem de s'entendre avec elle pour faire de son projet un succès. Elle convainquit le sultan que la mère de Muhammad l'avait trompée, il n'hésita donc pas à l'étrangler jusqu'à la tuer. Le sultan nommera par la suite Al-Alim a la tête du Tafilalet pour l'éloigner. Il ira et n'aimera son séjour, a la suite de quoi son père le nomma gouverneur du Souss. Zaydana profita par la suite de l'absence du sultan pour envoyer une lettre a Al-Alim, nouveau gouverneur du Souss, portant le cachet du sultan, lui donnant l'ordre de tuer un religieux de la région estimé par le sultan. Il provoquera un procès auprès du Sultan. Convoqué, il parviendra a prouver son innocence ainsi que la responsabilité de Zaydana. Le Sultan lui pardonnera.[3]

Al-Alim voulait mettre en œuvre la charia en ce qui concerne les impôts, en appelant à la suppression des droits d'accise et des taxes, et était contre la politique de conscription d'esclaves de son père, qui a pu établir une armée régulière qui sera nommée Abid al-Bukhari (la garde noire) . Mohammed Al-Alim jouissait avec lui de la sympathie des juristes et des intellectuels du Souss et de Fès, dont le le cadi Al-Arabi Bourdellah, qui étaient opposés a la politique d'asservissement de la garde noire.

Vers l'an 1701, Muhammad Al-Alim se rebella contre son père, le sultan, en s'emparant de Marrakech puis l'occupant par la force. Quelques mois plus tard, le sultan ripostera avec une armée dirigée par son fils, le prince Zidane, accompagné du commandant Ibrahim Bouabdli . Mohammed Al-Alim fut vaincu et s'enfuit à Taroudant . Il fut capturé le 4 juillet 1704 après JC et envoyé à Meknès. Le sultan ordonna que les hudud soient appliqués contre lui. Sa main et sa jambe furent coupées des côtés opposés et il mourut des suites du châtiment le 16 juin 1706 à Meknès.[2]

Le sultan interdira la prière funéraire pour son fils, mais l'ordre ne sera pas respecté par le juge Bourdellah, qui procédera a la prière, l'estimant impérative pour tout musulman. [4]

Références[modifier | modifier le code]

  1. مَحَمَّد بن إِسماعيل الموسوعة « نسخة مؤرشفة » [archive du 31 أكتوبر 2016] (consulté le Mois invalide (نوفمبر))
  2. a et b Souleïman Bencheikh, « Histoire. Petits crimes entre Alaouites. » Accès libre, sur Telquel.,
  3. Aïcha Debouza, « D'une simple esclave, Zaydana contribue au règne de Moulay Ismaïl et bien plus... » Accès libre, sur SNRT News,
  4. John Derek Latham, « Bardalla, Abū ʿAbd Allāh Muḥammad » Accès payant, Encyclopaedia of Islam, Second Edition

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