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Utilisateur:Sorry98/Brouillon

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Théories féministes[modifier | modifier le code]

De nombreuses théoriciennes féministes ont écrit par rapport à la notion de patriarcat, que ce soit comme cause première de l'oppression féminine, ou comme une part d'un système interactif. Shulamith Firestone est une féministe radical et libertaire qui définie le patriarcat comme un système d'oppression des femmes. Elle pense le patriarcat comme étant la cause des inégalités biologique entre les hommes et les femmes, c'est à dire que la femme donne naissance à l'enfant, quand à l'homme non. Firestone écrit que les idéologies patriarcales soutiennent l'oppression des femmes et donne comme exemple la joie de donner naissance, ce qu'elle qualifie comme étant un mythe patriarcal. Pour Shulamith Firestone, les femmes doivent avoir le contrôle sur la reproduction dans le but d'être libérée par l'oppression. Gerda Lerner, une historienne féministe, croit que le pouvoir masculin sur la sexualité des femmes et ses fonctions reproductives sont les causes fondamentales et résultat du patriarcat. Alison Jaggar, philosophe féministe américaine, comprend aussi le patriarcat comme étant la cause primaire de l'oppression sur les femmes. Le système patriarcal est alors une aliénation pour la femme de son propre corps.

Les théoriciennes des systèmes interactifs[modifier | modifier le code]

Des théoriciennes des systèmes interactifs, Iris Marion Young et Heidi Hartmann croit que le patriarcat et le capitalisme interagissent ensemble pour l'oppression sur les femmes. Beaucoup d'autres féministes radicales et socialistes utiliseront les termes de capitalisme patriarchal ou patriarcat capitaliste pour décrire cette relation interactive qui produit et reproduit l'oppression féminine. D’après Hartmann, le terme de patriarcat  est une oppression dans la division du travail due avant tout à une responsabilité morale et politique qui repose sur le genre masculin (les hommes). Le concept de patriarcat représente une adaptation du concept marxiste des classes et de la lutte des classes, il est ainsi systématique et universel depuis toujours.

Si ce mouvement se nomme sous le terme de " féminisme ", alors qu'il met en question non pas seulement le sexe féminin mais le rapport entre les sexes, c'est parce que d'un côté, ce mouvement a été mis en place par les femmes et les elles en sont le point central. D'un autre côté, différemment des autres courants philosophiques ou politiques, il n'y a pas de doctrine fondatrice déterminée. Il possède des acteur(e)s mais pas d'auteur(e)s. L' ouvrage de Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe, n'est pas un livre qui occupe une place dogmatique par exemple, comparé à celui de Marx, Le Capital.

Audre Lorde, une écrivaine et théoricienne féministe afro-américaine pense que le racisme et le patriarcat sont des systèmes d’oppression conditionnés à cause de la société. Sara Ruddick, une philosophe qui a écrit sur « les bonnes mères » dans le contexte de l’éthique maternelle, décrit le dilemme contemporain des mères qui doivent élever leurs enfants dans un système patriarcale. Elle se demande si « une bonne mère » devrait élever son fils à être compétitif, individualiste et à l’aise avec les hiérarchies du patriarcat, sachant qu’il peut économiquement réussir mais être une mauvaise personne. Ou alors elle résiste face aux idéologies patriarcales et socialise son fils à être coopératif et communautaire mais sans succès économique.

Gerda Lerner, dans The Creation of Patriarchy (1986) réunit une série d’arguments à propos des origines et reproduction du patriarcat en tant que système d’oppression chez les femmes et en a conclu que le patriarcat est construit socialement, que c’est quelque chose de naturel qui est invisible.

Plusieurs théoriciennes féministes pensent que le patriarcat est un système social injuste qui est nocif non seulement pour les femmes mais aussi pour les hommes.  Cela inclut souvent des mécanismes économiques, politiques ou sociaux qui évoquent le fait que les hommes dominent les femmes. Le patriarcat est née d’une construction sociale, et il peut être surmonté en révélant et en analysant de manière critique ses manifestations.

La sociologue Joan Acker analyse le concept de patriarcat et son rôle dans le développement de la pensée féministes. Selon elle, voir le patriarcat comme un phénomène où "les femmes étaient oppresser par l'homme dans plus au moins les même façons (...) était lier a un essentialism biologique."

La théorie biologique[modifier | modifier le code]

Les témoignages d'autres primates (par exemple, des chimpanzés à propos de la contrainte sexuelle exercée sur les hommes et de la résistance des femmes indiquent que les conflits d'intérêts sexuels sous-jacents au patriarcat précèdent l'émergence de la race humaine. Cependant, l'étendue du pouvoir des hommes sur les femmes varie considérablement entre les différentes espèces de primates. La contrainte exercée sur les femmes par les hommes est rarement observée, voire jamais, chez les bonobos, par exemple, et ils sont généralement considérés comme matriarcaux dans leur structure sociale. Ceci est probablement dû au fait que les mâles des bonobos ont une très petite quantité de testostérone par rapport aux mâles des chimpanzés, la raison étant que les mâles des bonobos ont évolué dans un environnement différent de celui des chimpanzés et qu'ils n'étaient pas obligés de rivaliser pour obtenir des ressources et des femelles.

Les hormones:[modifier | modifier le code]

Les hormones ont été déclarées comme la "clé de l'univers sexuel" car elles sont présentes chez tous les animaux et constituent le moteur de deux étapes critiques du développement: le déterminisme du sexe chez le fœtus et la puberté chez l'adolescent. Jouant un rôle critique dans le développement du cerveau et du comportement, la testostérone et les œstrogènes ont été étiquetés respectivement «hormone mâle» et «hormone femelle» en raison de leur impact sur la masculinisation ou la féminisation du cerveau et le comportement humain. Par exemple, la testostérone est responsable du comportement dominant, agressif et sexuel. De plus, des caractéristiques telles que la barbe et la voix basse (qui se développent également en raison de la production de testostérone) sont probablement apparues pour favoriser un comportement compétitif plus réussi chez les hommes, car les hommes avec une barbe et une voix basse semblent plus dominants, agressifs et ont un statut plus élevé. Par rapport aux visages masculins bien rasés et aux voix fortes, cela signifie qu'ils ont plus de chances d'obtenir un statut élevé et d'accroître leur succès en matière de reproduction. Des études ont également montré une corrélation plus élevée entre le taux de testostérone prénatal et le ratio de chiffres inférieurs et une augmentation de l'agressivité chez les hommes.