Utilisateur:SimonDes/Brouillon
| Fabricant | |
|---|---|
| Famille |
Produit chauffant le tabac |
| Date de sortie |
2014 |
L'IQOS est un appareil qui chauffe le tabac au lieu de le brûler, comme ce serait le cas avec une cigarette conventionnelle. On l'utilise en introduisant un bâtonnet de tabac compressé dans un embout muni d'une lame chauffante et, après quelques secondes, celle-ci chauffe le tabac et génère un aérosol contenant de la nicotine et des arômes similaires à ceux d'une cigarette.
Cet appareil et le premier d'une série de "produits à risque potentiellement réduit" introduits par Philip Morris International[1], et pour lesquels les investissements ont déjà dépassé les trois milliards de dollars[2],[3] D'après la compagnie, l'absence de combustion réduit sensiblement les émissions de dérivés toxiques par rapport à ce que l'on observe dans une cigarette.[4]. Cela étant dit, aucune donnée sur les effets à long terme de sa consommation n'est encore disponible.
Testé à Nagoya et Milan depuis 2014, l'IQOS est depuis lors progressivement distribué dans de nombreux autres pays[5]: fin 2016, la compagnie annonçait sa présence dans plus de vingt pays[6].
Utilisation[modifier | modifier le code]
L'appareil consiste en un chargeur de la taille d'un petit téléphone mobile et de l'élément de chauffage à proprement parler. Un tube de tabac est introduit dans le tube, qui le chauffe alors jusqu'à 350°C environ[7][8]. La vapeur de tabac ainsi générée contient de la nicotine et des arômes. Certains utilisateurs ont également mentionné l'absence d'odeur[2],[9].
Toxicité[modifier | modifier le code]
Les premières données disponibles indiquent que l'aérosol généré par l'IQOS contient une quantité significativement plus faible de toxines en comparaison de la fumée de cigarette conventionnelle.[10]. L'équipement est toutefois toujours vendu avec un avertissement indiquant que la meilleure option reste l'abstinence complète.[11], et des experts de la lutte contre le tabagisme ont pour leur part exprimé leurs doutes quant à ce produit, estimant que d'autres études indépendantes étaient encore nécessaires avant de pouvoir confirmer la capacité de ce produit à réduire les risques liés à la consommation de tabac[12],[13].
En décembre 2016, Philip Morris International a déposé un dossier auprès de la FDA américaine pour que l'IQOS soit officiellement reconnu comme produit à risque réduit[14].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en-US) Ralph Nathan, « Why Philip Morris's iQOS Sales in Japan Are Promising - Market Realist », sur marketrealist.com, (consulté le )
- (en-GB) Dominic O'Connell, « Philip Morris could stop making conventional cigarettes », BBC News, (lire en ligne)
- « iQos: La nouvelle e-cigarette à tabac chauffé de Marlboro divise », 20minutes, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Smoke signals », The Economist, (lire en ligne)
- (en) « Big Tobacco Wants to Turn Japan's Smokers Into Vapers », Bloomberg.com, (lire en ligne)
- (en) « Philip Morris looks beyond cigarettes with alternative products », Reuters, (lire en ligne)
- Daniel Fisher, « Philip Morris International Bets Big On The Future Of Smoking », (consulté le )
- « iQos, ou comment Philip Morris veut réinventer le tabac », Europe 1, (lire en ligne, consulté le )
- Ivan Letessier, « L'arme Marlboro pour convaincre les fumeurs d'arrêter la cigarette », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- (en) V Zenzen et al., « Reduced exposure evaluation of an Electrically Heated Cigarette Smoking System. Part 2: Smoke chemistry and in vitro toxicological evaluation using smoking regimens reflecting human puffing behavior », Regulatory Toxicology and Pharmacology, vol. 64, no 2, , S11-S34 (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Marlboro Kicks Some Ash », Bloomberg.com, (lire en ligne)
- « Iqos: la vraie fausse cigarette de Philip Morris déjà très critiquée », FranceSoir, (lire en ligne, consulté le )
- Par Eric Felley, « La cigarette sans fumée arrive », Le Matin, (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
- « FDA Approval For iQOS To Be A Game Changer For Altria », Forbes, (lire en ligne, consulté le )
