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La société des chasseurs carabiniers de Thuin est d’inspiration belge. Chaque année, cette compagnie parade dans les rues de Thuin lors de la Saint-Roch. Cette société est considérée comme l’une des plus anciennes sociétés folkloriques de la ville de Thuin. En 2018, la compagnie compte environ 120 membres.

Création de la compagnie.[modifier | modifier le code]

Elle fut fondée le 1er mars 1868 dans un geste de dévouement et de charité à la suite d’un incendie qui causa la mort de plusieurs personnes. Depuis cet incident, la société se nomma «les chasseurs pompiers de la ville basse ». La société continua également de lutter contre les incendies et ce jusqu’en 1945, donc jusqu’à la création des pompiers communaux. Depuis sa fondation, la compagnie des chasseurs carabiniers participe tous les ans à la Saint-Roch à Thuin en servant d’escorte aux porteurs de la statue du saint et prend également part à différentes marches (en Belgique comme à l’étranger).

L'équipement du carabinier.[modifier | modifier le code]

Pour parader, en 1868, ces hommes paradaient uniquement avec des sabres. Plus tard, en 1937, les chasseurs carabiniers adoptèrent finalement leur costume actuel composé :

d’une tunique vert épinard échancrée sur le devant et d’une longueur telle qu’elle s’arrête juste au-dessus du genou. Les parements de manche sont ornés d’une soutache de couleur jonquille de 5 millimètres d’épaisseur.
Un pantalon en tissus de couleur gris belge ornés sur les bords extérieurs d’une soutache jonquille de 5 millimètres d’épaisseur.
Un chapeau en feutre noir de 14 centimètres de hauteur. Au-dessus de ce chapeau siège un panache de plumes de coq retombantes.
Une fourragère de couleur jonquille longue de 2 mètres placée sur le devant de la tunique des carabiniers soutient deux miroirs et deux glands.
Un ceinturon en cuir noir (blanc pour la clique) orné d’une tête de lion en chrysocale serre la taille des carabiniers et maintient la tunique en place.
De plus, tout carabinier doit impérativement porter une cravate noire, des gants blancs, une chemise blanche, des chaussettes noires et des chaussures noires.

Les différentes parties de la compagnie.[modifier | modifier le code]

La compagnie peut être divisée en plusieurs parties:

La clique[[1]] et les musiciens :

Ils sont reconnaissables à leur baudrier et leur ceinturon blanc.

Les fusiliers :

Ils Paradent avec un fusil Steyr kropatschek M1886 et une cartouchière en cuir noir sur le côté gauche du ceinturon.

Les officiers :

Ils sont présents dans plusieurs rangs, tant au sien de la clique, qu’au sein des fusiliers. Au lieu d’être équipés d’un fusil, ces derniers portent fièrement un sabre. Ceux-ci peuvent être utilisés dans le but d’ordonner une « décharge » (un tir effectué par un groupe de fusiliers).

Le tambour major :

Il peut être comparé à un chef d’orchestre, il commande la clique et les musiciens. Cela permet de donner le pas, ce qui est important si l’on veut que tout le monde adopte le même rythme. On le reconnaît grâce à son Colback noir, jaune, rouge et son bâton permettant de donner la mesure.

Les femmes prennent également part à la marche en endossant les rôles de cantinières : elles disposent d’un uniforme similaire aux hommes mis à part qu’elles portent une jupe noire et un tablier blanc. Les cantinières ne portent ni instrument ni armes, mais un tonneau transportant la goutte (alcool distribué lors de la procession).
Pour représenter la compagnie, cette dernière dispose d’un porte-drapeau muni de son étendard et de ses deux gardes armés avec les fusils des fusiliers équipés d’une baïonnette.

Événement(s).[modifier | modifier le code]

En 2018, la compagnie fête ses 150 ans, pour célébrer cet anniversaire plusieurs compagnies thudiniennes vont se rassembler le 21 avril 2018 afin de parader dans les rues de Thuin.

Références et liens.[modifier | modifier le code]

Sitographies.[modifier | modifier le code]

http://www.chasseurscarabiniers.be/acceuil.html https://www.saintrochthuin.be

Références bibliographiques.[modifier | modifier le code]

CONREUR (M.), Historique des sociétés de la marche Saint-Roch de Thuin, (2003), Folklore thudinien, tome III, Thuin, page 41 à 43.