Utilisateur:Sébastien Privat/Brouillon

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L'association genevoise du musée des tramways (AGMT) fut crée le 20 janvier 1973 dans le but de sauvegarder un des derniers "vieux trams" de Genève qui partaient alors à la démolition.

Fondation de l'AGMT[modifier | modifier le code]

L’AGMT est fondée le 20 janvier 1973 par huit amateurs de tramways provenant de divers milieux estudiantins et professionnels, et engage immédiatement des pourparlers avec la CGTE pour garantir la préservation d’un convoi. La date de la révision est prépondérante pour le choix de la motrice 67 et de la remorque 363. Le 30 septembre 1973, l’AGMT organise sa première circulation publique.

En 1974, la CGTE peut acquérir d’occasion cinq motrices articulées Düwag auprès du réseau d’Aachen en Allemagne, et informe l’AGMT que le stationnement de son convoi au dépôt de la Jonction est remis en cause. La composition 67 + 363 circule tout de même deux fois pour le public, les 26 mai et 17 novembre 1974, puis l’AGMT organise au mois d’août son premier voyage, au programme duquel figurent la visite des nouveaux ateliers centraux des tramways de Zürich et une balade à bord d’un convoi historique préservé par une association-sœur, le Tram-Museum-Zürich.

L’année 1975 voit le début d’une période difficile qui conduit le Comité de l’AGMT à intervenir auprès du Conseil d’Etat pour obtenir le maintien de son convoi-musée sur le réseau de la CGTE. Faute d’autre solution, il est désormais garé au terminus de Moillesulaz pour une période de plein air qui durera treize ans ! Une volonté inébranlable du Comité et de quelques membres actifs permet les premiers travaux de restauration à ciel ouvert. Cette situation délicate n’empêche pas l’AGMT de proposer à ses membres une visite à caractère technique aux tramways de Bern (SVB) et aux Chemins de fer réunis de Worb (VBW).

L’année suivante, alors que la CGTE peine à mettre en circulation ses motrices Düwag, l’AGMT fait circuler une composition entièrement repeinte avec une cible de ligne prémonitoire : la 13 !

La collection[modifier | modifier le code]

Motrices[modifier | modifier le code]

Be 2/4 n°80[modifier | modifier le code]

Motrice Be 2/4 n°80 à la douane de Moillesulaz en 2019

La série de motrice Be 2/4 (75 à 89) fut construite en 1901 par Schlieren (SWS) pour la partie électrique et par l’Allgemeine Elektrizitäts-Gesellschaft (AEG) pour la partie électrique. Les motrices 85 à 89 ont reçues des contrôleurs fabriqués par les ateliers Alioth.
Toute la série fut modifiée afin de fermer les plateformes en 1910.
Ces automotrices, surnommées « Schlieren », circuleront régulièrement sur les lignes 2, 3, 4, 5, 6, 12 et occasionnellement sur les lignes 1 et 7. Dès 1951, le tronçon Moillesulaz - Annemasse leur sera réservé jusqu’à sa fermeture à fin 1958.
Toute la série sera démolie entre 1950 et 1961, à l’exception de la motrice 80. En effet, en 1959, l’automotrice 80 fut offerte à l’Association pour le Musée des Transports Urbains, Interurbains et Ruraux (AMTUIR) à Paris. Elle y a été remise dans son état de 1901.

Depuis le printemps 2012, dans le cadre d’un accord entre les TPG et l’AMTUIR à l’occasion du 150e anniversaire du tram à Genève, le véhicule est de retour à Genève et confié à l’Association genevoise du musée des tramways (AGMT).

Be 4/4 n°66 & 67[modifier | modifier le code]

Motrice Be 2/4 n°67 au rondeau de Carouge en 2019
Motrice Be 4/4 n°66 en cours de restauration au Bachet-de-Pesay en 2019.

Les automotrices de la série 60-69 ont vu leur partie mécanique construite par Herbrand (Cologne) et leur équipement électrique fourni par l’Allgemeine Elektrizitäts-Gesellschaft (AEG). Elles ont été mises en service en 1901.

Dans les années 30, dans le cadre de la modernisation de son parc, la Compagnie genevoise des tramways électriques (CGTE) a entièrement reconstruit la partie mécanique de cette série de véhicules. A cette occasion, l’équipement électrique a été changé et le nouveau fourni par les Ateliers de Sécheron. Ces véhicules sont donc entièrement genevois.

Après reconstruction, ils ont été renumérotés dans la série 60-70.
Motrice 67
L’automotrice 67 est préservée par l’Association genevoise du musée des tramways (AGMT) depuis 1973.

D’importants travaux de restauration l’ont immobilisée de 1990 à 1993, durant une partie de l’année 1997 et en 2004-2005.

Elle se présente actuellement dans sa livrée des années 50.
Motrice 66
L’automotrice 66 a quitté Genève en 1973 à destination du Chemin de fer de la baie de la Somme. En 1977, elle est acquise par l’AMITRAM qui la transfert dans sa collection à Lille. A l’automne 2008, l’AMITRAM contacte l’AGMT car elle a besoin de place pour des véhicules lillois supplémentaires et ne peut plus héberger la 66. Après une visite sur place en janvier 2009, L’AGMT décide de récupérer le véhicule, et après accord des TPG, la rapatrie à Genève le 20 mai 2010.

Be 2/2 n°125[modifier | modifier le code]

Be 2/2 n°125 dans les rues de Carouge en 2021

Les automotrices à deux essieux de la série 122-131 ont vu leur partie mécanique construite par la Société Industrielle Suisse (SIG) à Neuhausen et leur équipement électrique fourni par les Ateliers de Sécheron. Elles ont été livrées à la Compagnie genevoise des tramways électriques (CGTE) en 1920.

En 1946-47, l’équipement électrique Sécheron fut remplacé par du matériel Oerlikon.
En 1961, l’automotrice 125 fut vendue au chemin de fer Martigny - Châtelard qui projetait de la transformer en véhicule de service. Le projet fut par la suite abandonné et le véhicule cédé au chemin de fer touristique Blonay - Chamby en 1974.

Depuis l’automne 1997, le véhicule est loué à l’Association genevoise du musée des tramways (AGMT). Il a été remis en service sur le réseau genevois le 26 octobre 2000, après restauration complète.

Be 4/4 n°729[modifier | modifier le code]

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Sources[modifier | modifier le code]

https://www.agmt.ch/