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Utilisateur:Nouvelle Horizon/Abattage d'un drone américain par l'Iran en 2019

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Le 20 juin 2019, un drone américain a été abattu aux premières heures de la journé au-dessus de la province côtière d’Hormozgan, dans le sud de l’Iran par des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique. Il a été abattu par un «missile» de la force aérospatiale des Gardiens, au large de la côte face au mont Mobarak, après avoir violé l’espace aérien iranien. Les gardiens de la révolution affirment que l’engin survolait l’Iran. Les Américains assurent qu’il était « dans l’espace aérien international »[1].

Incident[modifier | modifier le code]

L’Iran a annoncé, jeudi 20 juin, avoir abattu un « drone espion américain », qu’il accuse d’avoir violé son espace aérien. Pour étayer cette déclaration, le ministre des affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a notamment publié sur Twitter les coordonnées de l’endroit où l’appareil a été atteint par un missile. Dans la journée, les Etats-Unis ont confirmé qu’un de leurs drones avait été intercepté par l’Iran, mais ils nient que celui-ci ait violé l’espace aérien iranien. L’appareil se trouvait « dans l’espace aérien international » et « les informations iraniennes selon lesquelles l’engin survolait l’Iran sont fausses », écrit le Pentagone dans un communiqué. Selon les gardiens de la révolution, le puissant organe militaire iranien à l’origine du tir de missile, le drone avait décollé à « 00 h 14 » (heure de Téhéran) d’une base américaine située sur « la rive sud du golfe Arabo-Persique », « éteint tous ses dispositifs de reconnaissance », passé le détroit d’Ormuz – point de passage stratégique pour l’approvisionnement mondial de pétrole – et mis le cap vers l’est en direction du port iranien de Chabahar. De même source, l’engin a été abattu au retour de sa mission après être entré dans l’espace aérien iranien[2].

Réactions[modifier | modifier le code]

  • La violation des frontières iraniennes est la « ligne rouge » à ne pas franchir, a prévenu le général de division Hossein Salami, commandant en chef des gardiens. L’Iran « n’a aucune volonté de faire la guerre avec quiconque, mais nous y sommes prêts », a-t-il encore déclaré[3].
  • Le pays compte porter l’affaire « devant les Nations unies [ONU] » afin de démontrer que « les Etats-Unis mentent » et qu’ils ont agressé la République islamique, a de son côté annoncé le ministre des affaires étrangères. Dans une lettre au secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et au Conseil de sécurité, Téhéran demande à l’ONU d’intervenir pour que les Etats-Unis « mettent un terme à leurs actions illégales et déstabilisatrices » dans le Golfe.


Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]