Utilisateur:Némo Sv/Brouillon2
Il existe deux entiers a impair et b tels que k = a 2b. En posant c = 2(2b), on dispose alors des égalités suivantes :
qui montrent que c + 1 est un diviseur du nombre premier 2k + 1 et donc lui est égal, si bien que k = 2b.
- Tout facteur premier p d'un nombre de Fermat Fn est de la forme k.2n+1 + 1, où k est un entier.
Modulo p, Fn est congru à 0 donc 22n est congru à –1, si bien que l'ordre multiplicatif de 2 dans l'anneau ℤ/pℤ est égal à 2n+1. Or cet ordre multiplicatif est un diviseur de p – 1, ce qui termine la démonstration.
On peut le vérifier par un simple calcul, mais expliquons comment Euler découvrit le diviseur 641. On cherche un entier k tel que le nombre p = 64k + 1 soit à la fois premier et diviseur strict de F5. Les premières valeurs de k ne conviennent pas, mais dès k = 10, on constate que p = 641 est premier et que modulo p,.
Tout facteur premier p de peut s'écrire sous la forme
pour n > 1.
D'après la démonstration précédente, p est de la forme .
Édouard Lucas est allé plus loin :
Comme n > 1, p est congru à 1 modulo 8. D'après la deuxième loi complémentaire de la loi de réciprocité quadratique, 2 est donc un résidu quadratique modulo p, c'est-à-dire qu'il existe un entier a tel que .
Il est également possible de remarquer directement que 2 est un résidu quadratique modulo p, car
Comme une puissance impaire de 2 est un résidu quadratique modulo p, 2 lui-même en est un aussi.
On a alors , et
.
Ainsi l'ordre de a modulo p est égal à , et d'après le petit théorème de Fermat, p − 1 est donc divisible par
; p peut alors s'écrire sous la forme
.