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Joëlle Sambi, née en 1979, est une autrice, activiste féministe LGBTQI+, poétesse, slameuse et réalisatrice belgo–congolaise.
Elle écrit sur le Congo et la Belgique contemporaine. Elle soulève des interrogations sur l’identité, la norme, l’appartenance.
Biographie[modifier | modifier le code]
Joëlle Sambi est née à Bruxelles, où elle vit ses premières années. Elle grandi à Kinshasa et revient en Belgique qu’en 2001 pour y poursuivre des études de journalisme à l’Université Libre de Bruxelles[1].
Elle crée des performances, écrit des nouvelles, romans, slams, poèmes, documentaires, espaces radiophoniques, lieux militants. Elle utilise sa voix de voix de migrante, lesbienne, afroféministe et questionne avec poésie et force les questions de norme, d’identité et d’appartenance[2].
Joëlle Sambi est l’autrice de plusieurs nouvelles et poésie[3], dont "Je ne Sais pas Rêver" en 2003 (3ème prix du concours d’écriture organisé par l’asbl texto) et "Religion Ya Kitendi"[1] pour lequel elle reçoit le prix du Jeune Écrivain Francophone en 2005. Elle reçoit aussi le Prix du jury "Gros Sel" en 2008 pour sa nouvelle "Le Monde est Gueule de Chèvre", publié par Biliki (Belgique, 2007). Du 15 octobre 2013 au 29 janvier 2014, elle realise une résidence littéraire à Marseille, grâce à l’association Peuple et Culture, durant laquelle elle participe à des ateliers, des rencontres et des lectures.
L’écriture de Joëlle Sambi est profondément marquée par l’entremêlement des langues. En effet, elle parle lingala, swahili, néerlandais et français.[1]
En 2018 elle crée Pinkshasa Diaspora, un projet de film documentaire sur des histoires de homosexuels congolais dans la diaspora[4].
En 2023 Joelle Sambi écrit et mis en scène des spetacles dont Angles Morts (Théâtre des Doms à Avignon)[5] et Koko Slam Gang (coécrit avec Raissa Yowali, Les Seniors du Manguier en Fleurs et Lisette Lombe)[6]. Koko Slam Gang est un spectacle qui donne la parole à un groupe de grands–mères congolaises âgées de 65 à 88 ans (kokos signifie "grand-mère" en lingala).
... co–signant des spectacles aux frontières de la musique, de la danse et du théâtre, comme son Congo Eza, où elle partage la scène avec la poétesse Lisette Lombé et le rappeur Badi.
Joëlle Sambi est autrice associée au Théâtre National de Wallonie-Bruxelles[7]. Pour la saison 2023/2024 elle a écrit et mis en scène le spectacle Maison Chaos, un spectacle tissé de poésie engagée qui raconte les chemins que l’on emprunte pour échapper à la violence[8].
Joëlle Sambi est membre du bureau de l'EuroCentralAsian Lesbian Community[9].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Et vos corps seront caillasses, Éditions L'Arche, 2024[10].
- Caillasses, Éditions L’Arbre De Diane, 2021[3].
- Le Monde est Gueule de Chèvre, Éditions Biliki, Belgique, 2007[11].
- Religion Ya Kitendi, Éditions Gallimard (Mercure de France), 2005[1] .
- Je ne Sais pas Rêver, Éditions Gallimard, 2003.
Prix[modifier | modifier le code]
- Prix Scam du Parcours littéraire en 2021[1][7]
- Prix du jury Gros Sel en 2008, pour son roman Le Monde est Gueule de Chèvre.
- Prix du Jeune Écrivain Francophone 2005 pour Religion Ya Kitendi[12].
Performance[modifier | modifier le code]
- Novembre 2018[13]
Références[modifier | modifier le code]
- Célyne Van Corven, « Scam - Focus sur Joëlle Sambi, Prix Scam du Parcours littéraire en 2021 », sur Scam (consulté le )
- Benoît Cottet, « Joëlle Sambi », sur Festival Effractions - Bpi, (consulté le )
- « Caillasses », sur L'Arbre de Diane (consulté le )
- « Pinkshasa Diaspora »
- CurtisCom, « Angles Morts », sur Théâtre des Doms, (consulté le )
- (en) « Koko Slam Gang Joëlle Sambi », sur Théâtre National, (consulté le )
- « MàD² Joëlle Sambi », sur Théâtre National (consulté le )
- « Maison chaos Joëlle Sambi », sur Théâtre National, (consulté le )
- (en-GB) « About », sur The ELC (consulté le )
- et vos corps seront caillasses, (ISBN 978-2-38198-065-2, lire en ligne)
- Joëlle Sambi, Le monde est gueule de chèvre, Éd. Biliki, (ISBN 978-2-930438-29-0, lire en ligne)
- « Joëlle Sambi », sur bela.be (consulté le )
- « Pinkshasa Diaspora », sur La Centrale Galerie Powerhouse (consulté le )