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Utilisateur:Mirabelle2/Célia Levi

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Celia Levi est une autrice française de littérature, née en 1981[1]. Elle publie son premier roman Les insoumises en 2009, et publie depuis régulièrement, et toujours aux éditions Tristram. En 2020, elle publie son quatrième roman La Tannerie, affilié, comme ses précédents livres, par de nombreux critiques aux "grands romanciers" du XIXe siècle[2].

Biographie littéraire[modifier | modifier le code]

Les livres de Celia Levi mettent en scène des personnages emplis de rêves se révélant vite des illusions au contact de la réalité, sociale et économique, de la violence du monde libéral[1],[3] Son écriture classique et réaliste est souvent rapprochée de certains écrivains du XIXe siècle, notamment Flaubert et Balzac, pour l'écriture et pour les personnages ancrés dans une société, ou un milieu hostile alors qu'ils pensaient s'y faire une place[2].

Son premier roman Les Insoumises, un roman épistolaire, est bien accueilli par la critique[4],[5]. Décrit comme un roman d'apprentissage, il met en scène deux jeunes femmes, l'une à Paris l'autre en Italie, dont les illusions vont s'étioler.

En 2010 paraît Intermittences[6] dans lequel un jeune peintre court les plateaux de cinéma et la figuration pour obtenir son quota d'heures et le statut d'intermittent, obligé donc de composer entre ses aspirations et la nécessité de gagner sa vie.

Dans Dix yuans un kilo de concombres, paru en 2014, Celia Levi change de cadre : son troisième roman se déroule à Shanghai, ville dans laquelle elle a séjourné une année. Le personnage principal et sa famille sont menacés d'expropriation dans une ville qui sous couvert de modernité chasse les plus pauvres.[3]

En août 2020, paraît son quatrième roman, La Tannerie, qui met en scène Jeanne, une jeune bretonne montée à Paris pour être libraire mais qui devient "accueillante" dans un lieu culturel installé dans une ancienne tannerie. Le livre est bien accueilli par la critique, qui évoque souvent, comme pour son premier roman Les Insoumises, un roman d'apprentissage[7]. Le nom de Flaubert et de deux de ses romans, Madame Bovary et L'éducation sentimentale est souvent cité pour évoquer ce roman réaliste et classique, pour son regard sur la confrontation d'un personnage idéaliste avec une société bien peu accueillante, notamment le milieu de la culture, superficiel et factice, et pour son écriture et sa composition[8],[9]. C'est l'occasion pour Celia Levi par les yeux, la vie et l'évolution de Jeanne dans ce milieu branché d'évoquer la précarité de la majorité des travailleurs de la culture[10],[11], la fausseté des relations, les inégalités, les dégâts du libéralisme et de mettre en scène des luttes sociales personnelles et collectives (le mouvement contre la loi travail)[12].

En septembre 2020, elle fait partie des 5 romans sélectionnés[13] pour le Prix du roman des étudiants France Culture-Télérama, en octobre 2020, elle figure dans la deuxième sélection du prix Médicis[14].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Les insoumises, Auch, Tristram, , 181 p. (ISBN 978-2-907681-71-1) (publié en poche en janvier 2014 (isbn : 978-2-36719-021-1) chez le même éditeur)
  • Intermittences, Auch, Tristram, , 123 p. (ISBN 978-2-907681-83-4)
  • Dix yuans un kilo de concombres, Auch, Tristram, , 246 p. (ISBN 978-2-36719-018-1) (publié en poche en août 2020 (isbn : 978-2-36719-079-2) chez le même éditeur)

Notes et référence[modifier | modifier le code]

  1. a et b Véronique Rossignol, « Celia Levi, intermittente », sur livreshebdo.fr,
  2. a et b Christine Marcandier, « Celia Levi : La Tannerie, une éducation sentimentale au féminin contemporain », sur diacritik.com,
  3. a et b Raphaëlle Leyris, « Chine nouvelle », sur lemonde.fr,
  4. Josyane Savigneau, « Les Insoumises de Celia Levi », sur lemonde.fr,
  5. Eléonore Sulser, « «Les Insoumises» de Celia Levi », sur letemps.ch,
  6. Jean-Charles Galiacy, « Jeune talent, anticipation et gonzo chez Tristram », sur sudouest.fr,
  7. « La Tannerie », sur centrenationaldulivre.fr,
  8. Alice Develey, « La Tannerie, de Celia Levi: Mademoiselle Bovary à Paris », sur lefigaro.fr,
  9. Grégoire Leménager, « Celia Levi, alias Flaubert à Nuit Debout », sur nouvelobs.com,
  10. Alain Nicolas, « «La Tannerie», de Celia Levi : un roman d’apprentissage chez les soutiers de la culture », sur humanite.fr,
  11. Raphaëlle Leyris, « John Crowley, Célia Levi, Jean-Claude Lavie, Stephenie Meyer… Les brèves critiques de la rentrée littéraire du « Monde des livres » », sur lemonde.fr,
  12. Frédérique Roussel, « Celia Levi : bouillon de culture », sur next.liberation.fr,
  13. « Découvrez la sélection de la 8ème édition du Prix du Roman des Etudiants », sur franceculture.fr,
  14. Isabel Contreras, Nicolas Turcev, « Les deuxièmes sélections du Médicis 2020 », sur livreshebdo.fr,

Liens externes[modifier | modifier le code]