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Utilisateur:Mimoune13/Brouillon

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Soufiane Djilali[modifier | modifier le code]

Homme Politique Algérien, Président du parti JIL JADID.[modifier | modifier le code]

Soufiane Djilali est né le 16 septembre 1958 à Blida, dans la maison des grands parents maternels, les Boucheikh. Il était le troisième de quatre enfants, deux grandes sœurs et un plus jeune frère. Sa mère instruite, était femme au foyer. Issu d’une vieille famille algéroise, les Djilali, dont l’un des plus illustres représentants était le Cheikh Abderrahmane El Djilali, il a vécu à El Anasser (ex Ruisseau) à Alger. Son père, Djaffar, tenait un commerce de tabacs & journaux que détenait déjà son propre père, assassiné par l’OAS en 1962. Il fréquenta l’école primaire du Mirabeau du Ruisseau, puis le lycée El Thaalibya à Hussein Dey. Il termina son cycle secondaire au lycée El Idrissi du Champs de Manœuvre.

Durant son adolescence, il pratiqua assidument les sports équestres (sauts d’obstacles). Il fut champion d’Algérie en 1975 et du Maghreb à Tunis en 1978. Son parcours sportif s’est soldé par plusieurs dizaines de victoires en compétition.

Sa proximité avec la plus noble conquête de l’homme, le cheval, l’ont influé dans le choix de ses études universitaires.

Père de quatre enfants, dont deux d’un premier mariage.

• Formation scientifique

Après son baccalauréat, il choisit l’école national vétérinaire d’El Harrach dont il sortie majeur de promotion 5 années plus tard, en 1982. Dès lors, il s’orienta vers l’école nationale vétérinaire d’Alfort en France. Là, il s’initia à l’anatomie pathologique et à l’histologie dans le service du professeur Parodi. En parallèle, il s’inscrivit à l’université de Jussieu Paris 6, en DEA d’Histologie qu’il obtiendra en 1983, ce qui lui permit de s’inscrire en doctorat de 3ème cycle à la même université qu’il obtiendra avec mention spéciale deux années plus tard. Dans la foulée, il finira son doctorat es sciences en relation avec l’Institut Pasteur de Paris qu’il soutiendra en 1988.

Ses travaux, publiés dans des revues scientifiques prestigieuses, étaient en relation avec la biologie d’un rétrovirus, ses modes de réplications, les cellules-cibles ainsi que la mise au point de la production et la caractérisation des anticorps monoclonaux pour la définition de catégories lymphocytaires T du système immunitaire.

Durant son séjour parisien, il publia de nombreux articles de vulgarisation en tant que journaliste scientifique, en particulier dans un journal spécialisée, « La semaine Vétérinaire ».

De retour en Algérie, il prit ses fonctions de Maître assistant à l’université de Blida, Chef du département vétérinaire. En 1990, il démissionne de l’université, crée une petite entreprise dans le médicament, puis tente de lancer la production de vaccins vétérinaires. La « bureaucratie » fit avorter le projet bien que trois vaccins avaient été mis au point dont un vaccin contre la Clavelée ovine.

• Parcours intellectuel et politique :

C’est en août 1989 qu’il répondit à un appel du Parti du Renouveau Algérien, pour s’engager dans la vie politique. A cette époque, l’Algérie s’est vue aspirer dans le tourbillon de la crise. Il abandonne alors l’université et se consacre dès juin 1990 au secrétariat général du parti.

De tous les événements durant la décennie 90, il participa soit en tant que candidat (législatives de 1991 et de 1997) soit en tant que directeur de campagne (présidentielles 1995, élections locales de 1997).

En mai 1999, en désaccord avec le Président d’alors du PRA, il démissionna de son poste.

Il tenta alors de fonder une association, le Mouvement pour les Libertés et le Développement (MLD). Après les assises constitutives, le Ministère de l’intérieur refusa de lui octroyer l’agrément.

Puis, il tenta en 2001, avec des hommes politiques de divers horizons, de constituer un parti politique, El Badil. Encore une fois, le pouvoir refusa l’octroi des autorisations nécessaires pour organiser le Congrès.

Le pouvoir ayant fermé la scène politique, il ne restait plus que l’expression par l’écrit.

En 2002, il publia un premier essai : L’Algérie, Une Nation en Chantier, édition Casbah. Par ailleurs, il publia de très nombreux textes dans les quotidiens qui le lui permettaient encore.

Quelques uns de ses textes les plus significatifs ont été regroupés et publiés sous forme d’ouvrage : L’Algérie en Question, édité à compte d’auteur en 2011.

Entretemps, dès 2009, il anima un site internet, forum démocratique. Enfin, dès la fin de l’année 2010, il réactiva son réseau d’amis politiques et entama la préparation de la fondation d’un nouveau parti politique dénommé Jil Jadid. La réunion fondatrice s’est déroulée dans un « hangar » à Mektaa Kheira (Koléa, W de Tipaza) le 11 mars 2011.

Le 13 avril 2011, la création du parti était rendue publique. Le pouvoir en place, sous l’effet de la pression du printemps arabe ré-ouvrit le champ politique. Jil Jadid organisa alors son congrès constitutif le 3 mars 2012 et élit M. Soufiane Djilali en tant que Président.