Aller au contenu

Utilisateur:Mathieu98/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les armes utilisées lors des rébellions de 1837-38[modifier | modifier le code]

La Grande-Bretagne, lors des rébellions de 1837-38, était largement plus nombreuse que les patriotes. Cela a grandement affecté les batailles en donnant l’avantage à l’armée britannique. De plus, les soldats anglais sont beaucoup mieux équipés que les patriotes. Les Canadiens français ne possèdent pas tous des fusils. Certaines de leurs armes sont de bonnes qualités, mais elles sont très rares. La majorité de leurs fusils sont déjà vieux et de moins bonne qualité que ceux de l’armée anglaise. (Séguin, p.19)[1]

Les armes à feu[modifier | modifier le code]

Un fusil à silex comme ceux utilisés lors de rébellions patriotes.

Moins que la moitié des patriotes possèdent une arme et les munitions sont limitées. Les patriotes doivent faire leurs propres balles. C’est dans les auberges que les balles sont fondues. Les ustensiles ont servi pour former davantage de munitions pour subvenir au besoin de la cause. Certains moyens ont été utilisés pour créer des munitions, comme des moules pour fabriquer des balles faites en taillant des patates. Les forgerons réparaient le plus de fusils possible avant le combat. Les hommes se partagent des outils tels que les moules de balles pour se préparer à affronter l’armée britannique. Ceux qui ne possèdent pas d’armes à feu sont équipés avec des armes de combat rapproché qui ne sont pas faites pour la guerre. Les fourches et les bâtons sont populaires chez les combattants francophones. Les patriotes possédaient un canon de parade qu’ils ont remplie avec tout ce qu’ils ont trouvé pour leur permettre de tirer sur l’armée anglaise. Les patriotes se sont mis à couvert dans des lieux stratégiques et certains se sont mis derrière des cordes de bois pour s’abriter des tirs ennemis. Les canadiens français ont gagné un affrontement à St-Denis à eu lieu contre les Britanniques à l’aide de fusils de chasse qui prennent beaucoup de temps à recharger puisque les fusils n’étaient pas conçus pour faire la guerre. [1]

Armes provenant des États-Unis[modifier | modifier le code]

Les patriotes sont allés chercher des armes aux États-Unis. C’est une centaine de fusils ainsi que des munitions qu’ils se sont procurées pour effectuer leurs rébellions, mais les patriotes qui sont allés chercher les armes se sont fait attaquer et ils ont dû rebrousser chemin vers les États-Unis. (Séguin, p. 19,20, 22) Les renforts des États-Unis, dirigés par Robert Nelson, sont mieux armés puisqu’ils se sont procuré des armes ainsi que des canons aux Américains. Ils ne sont pas venus aider les patriotes lors des rébellions puisqu’ils ont rencontré l’ennemie à leur entrée au Canada et ils sont retournés aux États-Unis à la recommandation d’un général américain. Les patriotes ont aussi tenté de se procurer des armes à Oka, un village autochtone, mais les autorités sont intervenues et les patriotes se sont fait arrêter. Ils se sont aussi fait prendre leurs armes ce qui n’a pas aidé leurs causes. Lors de l’affrontement en bordure de la rivière de Châteauguay, les patriotes ont utilisé la charge pour parvenir à faire reculer l’ennemie. Cela à fonctionner une fois puisque les loyaux ne s’attendaient pas à avoir une résistance et cette stratégie ne fonctionne pas à tous les coups puisque l’armée britannique est beaucoup plus nombreuse et beaucoup mieux équipée. La plus grande arme que les patriotes possédaient lors des rébellions était leur courage. (Séguin, p.24-25)[1]

Trouver des armes[modifier | modifier le code]

Pour acquérir des armes supplémentaires, ils ont aussi pris des objets à un magasin de la Baie d’Hudson tel que quelques fusils, de quoi faire des munitions et de la nourriture. Les patriotes ont tenté de se procurer des canons pour avoir une plus grande force de frappe face aux Anglais, ils en ont fabriqué, mais ils n’ont pas réussi à les terminer à temps. La majorité des canons que les patriotes ont été en mesure d’obtenir est faite de bois et ils sont faits par des patriotes qui ne sont pas formés. En d’autres mots, ce sont des canons de fabrication domestique.

[1]

  1. a b c et d Robert-Lionel Séguin, Les patriotes étaient-ils bien armés ?, (Séguin, Robert-Lionel. « Les patriotes étaient-ils bien armés ? » Liberté 71-2 (1965) : 18–32.), p.18-32