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Citations de Charles Trenet[modifier | modifier le code]

À propos d'Albert Bausil : « J’ai passé, grâce à vous, grâce à toi, la période transitoire de mon adolescence dernière un bain sublime où le merveilleux me donna le pouvoir de planer tout en renforçant mes racines - ange et arbre à la fois. » (Mes jeunes années, Robert Laffont, 1978)

Sur Max Jacob : « Mes dix-huit ans buvaient aux sources de son génie… il était bon, fantasque, irréel, comme les personnages qu’il peignait... Cher ange ! » (Charles Trenet, préface du livre de Marc Andry, Charles Trenet, Calmann-Lévy, 1953).

Citations à propos de Charles Trenet[modifier | modifier le code]

« Charles Trenet a donné la vie à la poésie par sa voix et sa voix à la vie de la poésie. » Max Jacob[1]

« l’arrivée sur scène de Trenet confirmait avec éclat ce qu’on savait déjà : il était possible, avec des chansons intelligentes de remporter un succès populaire massif (...) » Boris Vian[1]

« On a longtemps prétendu qu'un poème, ce n'est pas une chanson. C'était avant que Trenet ne vienne. » Cette formule est du producteur de son premier disque, en 1936 => Jacques Canetti??? À confimrer...

« Charles Trenet a créé tout un univers... d’objets qui deviennent des mains, de mains qui deviennent des objets, d’amoureux qui s’envolent par les fenêtres, de pendus gais qui deviennent des fantômes gais. » (Jean Cocteau, préface de la Bonne planète, 1949)

« la nouveauté de M. Charles Trenet fut d’être le troubadour de textes dont la réserve hautaine aurait à jamais empêché qu’ils courussent la rue et volassent de bouche en bouche. il ne les imitait pas. il les aimait. il les caressait… M. Charles Trenet puisa ses romances dans un trésor ». (Jean Cocteau, le foyer des artistes, Librairie Plon, 1947)[1]

« Charles Trenet a produit - à force de blessures cachées mises au service d’un don éblouissant - une mélodie d’un seul tenant qui coule ivre d’elle-même entraînant des paroles et des images issues de l’inconscient de l’enfance. » (Marc Alyn, l’ami de ma joie, Charles Trenet)[1]

« Il n'existe aucune trace d'amertume dans ses chansons même quand elles paraissent tragiques » Pierre Mac Orlan

« Charles Trenet a écrit les textes les plus fous, les plus modernes. C’est l’inventeur de la chanson dite française. » Benjamin Biolay[1]

Hommages suite au décès de Charles Trenet[modifier | modifier le code]

Charles Aznavour : «Il est celui qui a introduit la poésie et la qualité dans la chanson. Je l'ai rencontré pour la première fois en 1937 alors que je me produisais dans la revue de l'Alcazar, rue Montmartre. Trenet s'était présenté pour proposer ses chansons. Il n'était pas encore chanteur, mais juste un jeune auteur-compositeur désireux de voir ses compositions interprétées et reprises par d'autres. C'est d'ailleurs après l'avoir vu que j'ai eu à mon tour l'idée de faire de même.» «Nous n'avions jamais perdu le contact depuis et avions l'habitude de nous voir régulièrement. Nous parlions de tout, de littérature, de poésie, sauf de métier, Trenet était un homme curieux de nature.»

Jean Ferrat : « J'ai connu ses chansons à l'âge de cinq, six ans. On vivait avec à la maison. J'ai été élevé au Trenet, comme d'autres sont élevés au lait de vache ou au lait de leur maman. C'est peut-être lui qui m'a donné envie de chanter avec ses chansons [...]C'est l'un des plus grands qui disparaît. La chanson n'a plus eu le même visage après lui. C'est la marque des grands créateurs. Et il en est un. »

Alain Delon : « Je regrette simplement que la France n'ait pas été un peu plus élégante à son égard. Il aurait été à sa place à l'Académie Française. Il n'a jamais été considéré par ces milieux. Je sais qu'il en a beaucoup souffert, je peux vous le dire et le confirmer. Charles ne demandait jamais rien mais il savait exactement quelle place était la sienne, c'est-à-dire la première. »

Henri Salvador : «Ce n'est pas une perte pour la France, c'est une perte pour le monde». «Il avait le don de faire rire et de faire chanter la parole française à un niveau vraiment extraordinaire.» «J'espère qu'on lui fera des obsèques nationales parce qu'il le mérite.»

Claude Nougaro : C'était « un poète qui n'avait pas choisi le papier pour s'exprimer mais qui avait choisi le disque noir. » « C'est lui qui a ouvert la scansion de la langue française à des rythmes venus des États-Unis ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Exposition Le fou chantant - Trenet de Narbonne à Paris, 2013.