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Front unique pour les droits de la Femme
(es)Frente Único Pro Derechos de la Mujer
Histoire
Fondation
1935
Cadre
Type
Objectif
Pays

Le Front unique pour les droits de la Femme (Frente Único Pro Derechos de la Mujer, FUPDM), a été une organisation importante dans la défense du droit de vote des femmes au Mexique. Le Front a été actif de 1935 à 1939, il est considéré comme résultat des efforts des militantes mexicaines de l'époque de la révolution. Ses militantes ont remporté avoir un impact sur le Code Civil de 1928. Le FUPDM a réuni plus de 50000 femmes actives dans le front, dont d'anciennes révolutionnaires, des ouvrières, des intellectuelles[1],[2].

Promu, entre autres, par le Parti communiste mexicain (PCM), le Front a lutté pour les droits politiques, comme le droit de vote, mais aussi pour des réformes portant sur les conditions matérielles des femmes comme la généralisation de l'alphabétisation ou le développement de garderies, maternités et hôpitaux. Il a ainsi intégré les femmes et leurs revendications à la lutte politique, obtenant certains de ces revendications.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Front uni pour les droits de la Femme voit le jour le 28 août 1935, lors d'une assemblée tenue à Mexico, sa fondation est officialisé le 11 octobre. Bien que la « Commission permanente des ouvrières et paysannes » du PCM ait eu un rôle moteur dans sa formation, en étant à l'origine de l'appel à former un front des organisation féministes, le FUPDM réunis de nombreuses organisations aux tendances idéologiques et aux croyances religieuses les plus variées. Ainsi, parmi les 75 déléguées réunies, représentant les 25 organisations participant à la création du Front, on compte des communistes, des féministes de gauche et de droite, de simples libérales, des catholiques, des membres du secteur féminin du Parti national révolutionnaire, ou encore des cardenistes[3].

Le Front a réussi à créer le Conseil national du suffrage féminin et à organiser le premier Congrès national des femmes en 1936.

En 1937, le FUPDM a mené une campagne intensive pour réformer l'article 34 de la Constitution, afin de faire reconnaitre les droits politiques des femmes. Grâce à cela, les femmes obtiennent le droit de vote dans 21 États de la fédération mexicaine, mais le Congrès de l'Union rejette le projet, soutenu par le président Cárdenas, à la suite d'une campagne au cours de laquelle s'était exprimé la crainte que les suffrages féminins, influencés par le clergé, ne renforcent l'opposition de droite[2].

Parmi ses dirigeantes figuraient notamment Consuelo Uranga, Frida Kahlo, Adelina Zendejas, María del Refugio García ou Benita Galeana[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « 49 ANIVERSARIO DEL SUFRAGIO FEMENINO EN MÉXICO », Jornada UNAM,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b et c (es) Catalina Pérez Osorio, « Cronología integrada del movimiento de mujeres en México (1910-2010) » (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « :0 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  3. (es) Verónica Oikión Solano, « El Frente Único Pro Derechos de la Mujer de cara al debate constitucional y en la esfera pública en torno de la ciudadanía de las mujeres, 1935-1940 », Mujeres y Constitución: de Hermila Galindo a Griselda Álvarez.,‎ , p. 107-135 (lire en ligne)