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L’éducation en Grèce antique à l’époque classique[modifier | modifier le code]
Contexte[modifier | modifier le code]
« Grèce antique », Grèce antique de 800 avant J-C à 27 avant J-C, fait référence au moment de la civilisation des peuples par la langue et la culture grecques pendant l’Antiquité. Elle est découpée en trois époques qui sont l’époque archaïque (de 800 à 500 avant J-C), l’époque classique (de 500 à 350 avant J-C) et l’époque hellénistique (de 350 à 27 avant J-C).
Nous pouvons citer dans la Grèce antique les grands philosophes comme Socrate, Platon ou encore Aristote. Ces philosophes ont contribués à une évolution des pensées logiques par rapport à la pensée religieuse. En effet, auparavant les phénomènes se voyaient traduire par une pensée irrationnelle dont la raison était Dieu. A cette période les savants posent les bases des mathématiques, de la géométrie ou encore de la médecine beaucoup de progrès sont réalisés dans le domaine de la science. Ce qui permet l’évolution des pensées rationnel, on explique les faits par la science.
En France, aujourd’hui l’éducation est un droit accessible par tous les enfants. Cependant la forme de l’éducation nationale telle que nous la connaissons est une forme très moderne et très récente. En effet, pendant longtemps l’enseignement a été réservé à une élite d’aristocrate et bien plus encore aux aristocrates garçons en excluant totalement les filles de l’éducation. Ainsi dans cet article nous allons voir l’éducation pendant l’antiquité dans la Grèce dite "antique" à l'époque classique.
L’éducation à l’époque classique[modifier | modifier le code]
Pendant cette période pour qu’un enfant puisse développer ses fonctions cognitives il doit passer par cinq phases de la naissance à l'âge de 20. Ces phases sont primordiales dès la naissance, au cours de son enfance et jusqu'au début de son âge adulte.
La reconnaissance du père : un droit qui n’est pas accessible à tous[modifier | modifier le code]
Tout d‘abord, l’enfant doit être reconnu par le père pour être intégré dans la famille. Si cela n’était pas le cas alors l’enfant était abandonné et renié ce qui ne laissé pour lui aucune chance de réussite dans sa vie. Généralement on retrouvait dans ce cas là des enfants handicapés, les enfants difformes, les enfants « bâtard » ou encore les enfants de famille pauvre qui ne pouvait pas les garder pour des raisons économique. En outre, si l’enfant n’avait pas de fonction d’utilité au sein de la famille il était abandonné. Quand l’enfant n’est pas reconnu alors on dit que c’est un « enfant exposé » Les filles sont également une catégorie très exposé car les pères ne les voient pas comme citoyennes ou comme héritières. On les élèves de façon à ce qu’elles deviennent futur épouse et qu’elles quittent la maison familiale, donc elles n’ont pas cette utilité de l’enfant recherche. C’est pourquoi on préfère avoir un garçon qui sera reprendre la place du père et avoir une place dans la cité. Enfin, ces enfants exposés sont dévoués à ne rien avoir dans la vie et de ne rien faire de leurs vies.
De la naissance aux 7 ans : une éducation par les jeux[modifier | modifier le code]
Une fois reconnu par le père l’enfant aura de sa naissance jusqu’à ses 7 ans une éducation axé sur les jeux. En effet l’enfant pratique des jeux manuellement pour apprendre, pour qu’il évolue. Cela est fortement recommandé pour le développement de l’enfant. Les enfants sont élevés par les nourrices qui sont en également les esclaves de la maison. Ainsi nous pouvons comprendre que cette éducation est réservé à une certaines élite. Le but des jeux est considéré comme une construction de sa personnalité, car les connaissances sont transmisses davantage pendant la période de l’enfance. Il est pensé que si l’enfant ne devient pas vertueux plus tard c’est qu’il n’aura pas acquis de connaissance pendant son tendre âge. De plus la destinée de l’enfant est choisit par les parents, ainsi on lui donnait des jeux en fonction du métier que les parents voulaient qu’il fasse. Il est bien vu de donné une éducation à l’enfant avec des valeurs telles que le courage ou encore l’honneur s'il n’a pas cela c’est qu’il a été mal éduqué. Bien évidemment toute cette éducation est totalement centrée sur les garçons.
De 7 ans à 14 ans : une éducation qui prend forme[modifier | modifier le code]
L’éducation pendant cette tranche d’âge est généralement privée. En effet, les familles riches investissent pour que le maître enseigne aux enfants. Dans les cas de famille avec un patrimoine on forme l’enfant pour qu’il puisse reprendre les règnes. Cette éducation est plus simple pour ceux qui sont en ville par contre les enfants habitant dans les campagnes se voient rester et apprendre le métier des parents. Être maître à cette époque est un métier très précaire car pour avoir un salaire il doit être compétent. Si les parents ne le trouvent pas assez compétent avec peu de connaissance alors ils retirent l’enfant de la classe et il n’a pas de salaire. Ainsi le maître est dépendant de ses élèves. Les disciplines qui sont proposées sont l’éducation physique, l’éducation musicale et l’éducation littéraire. Dans l’idéal grec l’enfant doit être bon et beau, le physique doit refléter l’âme, l’esprit :
- L'éducation physique L’éducation physique a lieu dans la « palestre » (lieu de lutte). Le maître d’éducation physique s’appeler le « pédotribe » , les sports étaient dangereux, il n’y avait pas de norme cela dans le but de développer la caractère de courageux chez l’enfant.
Vase avec la représentation d'un pédotribe et de son apprentis - L'éducation musicale L’éducation musicale est réalisé par le maître qui est appelé le « cithariste ». il enseigne la maîtrise d’instrument, du chant, de la poésie et de la danse pour apprendre à l’enfant l’harmonie et le rythme.
- L'éducation littéraire L’éducation littéraire enseignée par le « grammairien » permet d’apprendre à lire et à écrire avec des tablettes de bois enduites de cire comme le dit Homère dans ses poèmes.Homère
Tablette de cire
Encore une fois cette éducation est réservé aux garçons cela n’est pas considéré nécessaire pour les filles, elles apprennent leur rôle de futur épouse et mère.
De 14 à 18 ans : l’âge des premiers amours et avenir professionnel[modifier | modifier le code]
Pendant cette période on ne distingue pas l’enfance de l’adolescence car il est l’âge des premières choses par exemple l’âge des premiers amours. Ainsi les cours ne sont pas très différents. Cependant on rajoute en plus des trois autres disciplines la philosophie et la rhétorique. C’est aussi pendant cette phase que l’avenir professionnel de l’enfant va se jouer. Il y a une domination paternelle qui décide pour l’enfant sans être remise en question par l’enfant.
De 18 ans à 20 ans : entre service militaire et entré dans l’âge adulte[modifier | modifier le code]
Pendant cette période il existe « l’éphébie » qui est le service militaire de l’époque. À cette époque l’institution était facultative jusqu’aux années 335 avant notre ère mais devient obligatoire à la fin du IVe siècle. La majorité civique est obtenue par les garçons seulement à 18 ans, dès lors les garçons deviennent citoyens. De 18 à 20 ans les jeunes garçons se forment à la guerre en s’exerçant au gymnase. À 20 ans il entre dans l’âge adulte, soit les jeunes décident de continuer l’école ou soit de travailler. Les facultés coûtent très cher à cette période (facultés de mathématique, de philosophie, de chimie). Ainsi la longueur des études dépendent des moyens et des maîtres qui peuvent renvoyer les élèves en cas de manque de connaissance.
Conclusion[modifier | modifier le code]
Cette époque classique de la Grèce antique, offre une éducation très inégalitaire entre les filles et les garçons et privée. En effet, l’éducation n’est pas obligatoire et payante. Les disciplines proposées (sport, musique et littéraire) accentuent sur le fait d’être un homme bon et beau. Nous pouvons également voir qu’il y a une existence d’un service militaire pendant cette époque. L’éducation à l’époque classique amorce l’approfondissement des connaissances et notamment celles en sciences durs.
Référence[modifier | modifier le code]
- http://remacle.org/bloodwolf/comediens/Aristophane/nue
- http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/platon/loislivre1.htmes.htm
- http://remacle.org/bloodwolf/tragediens/euripide/suppliantes.htm
- http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/politique5.htm
- http://remacle.org/bloodwolf/orateurs/eschine/timarque.htm
