Utilisateur:L3Plumes/Manoel Gahisto

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Paul-Tristan Coolen dit Manoel Gahisto, né le 14 février 1878 et mort en 1948, est un écrivain et traducteur français.


Biographie[modifier | modifier le code]

Il a épousé la graveuse Jeanne-Flore Dété (1888-1932) en 1910 et est ainsi le gendre d’Eugène Dété. Ils auront une fille, Renée Coolen, qui sera elle-aussi traductrice, reprenant le pseudonyme de son père : Renée Gahisto.

Manoel Gahisto commence sa carrière comme écrivain. On lui doit ainsi plusieurs ouvrages dès 1904 : Croquis au Passant et L’Or du Silence (1904), Au cœur des provinces : Philéas Lebesgue (1908) ou bien encore La vie de Jules Mousseron (après 1943).

Il participe, vraisemblablement dès la fondation, à l’aventure de la Revue de l’Amérique Latine, fondée par Charles Lesca, et collabore au Mercure de France où il tient la chronique consacrée aux livres de l’Amérique Latine. Il en vient tout naturellement à la traduction, principalement de livres portugais, mais aussi espagnols, voire italiens et grecs. Il était ainsi très lié à d’autres traducteurs : Philéas Lebesgue, avec qui il traduisit plusieurs livres, Georges Pillement, Francis de Miomandre, l’italien Gilberto Beccari dont Gahisto traduisit aussi des romans… Il est aussi très lié avec l’écrivain René Maran.

Par ses activités littéraires, il était en contact avec de très nombreux écrivains d’Amérique Latine mais aussi d’Espagne et du Portugal : Teixeira de Pascoaes, Pio Baroja, Gustavo Baroso, Rufino Blanco Fombana, Alberto Rangel, Ronald de Carvalho, Rui Ribeiro Couto, Ana de Castro Osorio, Henrique Coelho Netto, Francisco Contreras, Paulo Menotti del Picchia, Elysio de Carvalho, Mario Sette, Monteiro Lobato...

Son ouvrage Figures Sud-Américaines fut très bien reçu par la critique sud-américaine.

Outre les ouvrages qu'il a traduits en totalité, il a aussi régulièrement traduit des contes ou des articles.

Œuvres personnelles[modifier | modifier le code]

  • Croquis au présent. Brionne, Amelot, 1904.
  • L'Or du Silence. Valenciennes, G. Théry, 1904.
  • Au cœur des Provinces : Philéas Lebesque. Roubaix, Editions du Beffroi, 1908.
  • L'Illimité. Paris, Editions du Beffroi, 1910.
  • Edmond Pilon. Paris, Sansot,1921.
  • Figures Sud-Américaines. Paris, Meissein, 1933.
  • La vie de Jules Mousseron. Denain, ap.1943.
  • [Préface de] Jules Mousseron, Les Fougères noires. Lille, Librairie générale, 1927.
  • [Préface de] Poussiers captifs, souvenirs des barbelés, poésies patoises. Valenciennes, Le Guetteur, 1945.


Traductions d’œuvres complètes[modifier | modifier le code]

  • [en collaboration avec P. Lebesgue] Le Féredjé : un homme au harem. Paris, Juven, 1908. Traduit de Pol Arcas.
  • [en collaboration avec P. Lebesgue] Macambira. Paris, l'Edition française illustrée, 1922. Traduit de Coelho Netto.
  • L'Ombre du Cloître. Paris, Albin Michel, 1924. Traduit de Manuel Galvez, La sombra del convento.
  • [en collaboration avec P. Lebesgue] Les Vieux. Paris, Les Œuvres libres, 1928. Traduit de Coelho Netto.
  • [en collaboration avec P. Lebesgue] Janna et Joël. Paris, Librairie Gédalge, 1928. Traduit de Xavier Marques.
  • Adolescence tropicale. Paris, Albin Michel, 1931. Traduit d'Enéas Ferraz, Adolescência tropical.
  • Le Diamant au Brésil. Paris, Les Belles Lettres, 1931. Traduit de Joaquim Felicio dos Santos, extrait de Memórias do Distrito Diamantino da Comarca do Serro Frio.
  • Le Mulâtre. Paris, Les Belles Lettres, avant 1933. Traduit d'Aluizio Azevedo, O Mulato.
  • Le Visage de la littérature argentine. Buenos Aires, impr.Pesce, 1939. Traduit d'Antonio Aita.
  • [en collaboration avec P. Lebesgue] Vierge Créole. Paris, Bruxelles, Éditions de la 'Nouvelle revue de Belgique', 1943. Traduit de Gilberto Beccari.
  • [en collaboration avec P. Lebesgue] La Tapera. Paris, Bruxelles, Éditions de la 'Nouvelle revue de Belgique', 1943. Traduit de Coelho Netto.
  • Histoire merveilleuse de la reine Astrid. Paris, Desclée de Brouwer, 1948. Traduit d'Alice d'Oliveira.
  • Sinhazinha. Paris, Fasquelle, 1949. Traduit de Julio Afrânio Peixoto.
  • La République 3000. Paris, Albin Michel, 1950. Traduit de Paulo Menotti del Picchia, A Republica 3.000.
  • Jamais paru (?) : Monsieur le Locataire. Traduit d'Enéas Ferraz.