Utilisateur:Kotovol/Brouillon13

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Histoire[modifier | modifier le code]

État des lieux[modifier | modifier le code]

Source des données[modifier | modifier le code]

Sauf indication contraire, les chiffres indiqués proviennent des résultats du premier cycle de l'inventaire permanent des ressources forestières wallonnes, mené de 1994 à 2008. Elles ne reflètent donc pas l'état de la forêt à un moment donné mais une moyenne sur une période de 14 ans. Le deuxième cycle de l'inventaire, en cours depuis 2008, n'est pas encore complet; seules 30% des parcelles ont effectivement été inventoriées. Cependant, les résultats partiels permettent déjà de déceler certaines évolutions significatives.

Grandeurs cumulées[modifier | modifier le code]

La forêt couvre 554 000 hectares, ce qui correspond à 33% de la superficie totale de la Wallonie. Ce pourcentage est similaire à celui des voisins français (30%), allemand (31%) et luxembourgeois (35%) et largement supérieur à celui de la Flandre (11%). Par comparaison avec 1984, la surface boisée a légèrement augmenté : elle était en effet de 537 000 ha seulement. Cependant, si on ne tient compte que de la surface productive, c'est à dire si l'on exclut la surface occupée par les voiries, l'eau, et les terrains incultes, on observe une diminution; on passe de 494 000 ha à 479 500 ha. Cette diminution est principalement due à l'absence de reboisements sur certaines parcelles mises à blanc[1]. Sur une période plus longue, on observe une augmentation très claire de la surface boisée, avec 89 000 ha de surface productive gagnés depuis 1895. Cette augmentation est principalement due à l'augmentation des surfaces de futaie résineuse, ainsi qu'à l'ajout au territoire wallon des cantons de l'est en 1919, qui accueillent 40 000 ha de forêts[2].

En 2008, 54% de la surface est recouverte par des essences feuillues, dont 18% par des chênaies et 9% pour les hêtraies. Les peuplements résineux, et principalement les pessières (34%), couvrent le reste de l'étendue[1]. La proportion de feuillue est en augmentation: elle était de 50% en 1984[2], et atteindrait d'or et déjà 57% en 2015, si l'on se base sur les résultats partiels du deuxième cycle de l'inventaire forestier[réf. nécessaire].
Du point de vue du régime forestier, la majorité des forêts belges sont des futaies (366 000 ha de surface productive). Les taillis sous futaie restent également très présents (98 000 ha) tandis que les taillis ne sont plus présents que sur 14 000 ha. Ces deux derniers régimes forestiers, progressivement convertis en futaie, sont en constante diminution depuis 1895[2].

48% de cette surface est propriété publique et gérée par le DNF. Les trois quart des forêts publiques sont des forêts communales, et le reste comprend les forêts et réserves naturelles domaniales. Les 52% restant sont sous propriété privée. Ces proportions sont assez stables depuis 1984[3].

En général[modifier | modifier le code]

Par région écologique[modifier | modifier le code]

Stations[modifier | modifier le code]

Essences[modifier | modifier le code]

Peuplements[modifier | modifier le code]

Superficie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.Matthieu Alderweireld, François Burnay, Mikhail Pitchugin et Hughes Lecomte, Inventaire forestier wallon : Résultats 1994 - 2012, Service Public de Wallonie, , 236 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Alderweireld 2015, p. 23-24
  2. a b et c Alderweireld 2015, p. 26-27
  3. Alderweireld 2015, p. 25