Utilisateur:Jorgen Johansson/Brouillon
Courlis de la Manche[modifier | modifier le code]
Le courlis de la Manche est une chaloupe normande avec voile au tiers conçu pour la pêche et la plaisance.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le Courlis de la manche est un descendant des chaloupes normandes qui allaient à la pêche uniquement à la voile.
Ces voiliers normands ont été conçus pour la pêche et la plaisance et ont été produits à environ 160 unités entre le milieu des années 60 et le milieu des années 70 par les chantiers Lude, dans le département du Calvados.
Le nom de courlis, choisi par les chantiers fait référence à l’oiseau aquatique européen.
Description[modifier | modifier le code]
Le courlis de la Manche a une longueur de 5,50 mètres (8,60 mètres avec le bout dehors et queue de malet) pour une largeur de 2,10 mètres, avec un tirant d’eau de 0,60m.
Sa quille longue et peu profonde lui permette l’échouage.
Les versions[modifier | modifier le code]
Deux versions existent :
L'une, complètement ouverte avec un grand cockpit et l’autre avec une cabine pouvant accueillir deux couchettes.
La voilure[modifier | modifier le code]
Il existe également deux types de voilure :
– Une voilure de 12 m2 (en comptant le total des voiles), suffisante pour pallier à une défaillance éventuelle du moteur. Cette voilure est considérée comme auxiliaire.
– Une voilure de 17 m2, équilibrée par un lest de 140 kg placé sous la quille, donne une évolution sous voiles satisfaisante. Cette deuxième version se nomme super courlis.
Le courlis de la Manche possède ainsi trois voiles : une grand-voile (au tiers), un foc et un tape cul. La simplicité et la robustesse de son gréement permettent l’initiation à la voile.
Caractéristiques d’origine[modifier | modifier le code]
D’après la fiche technique des Chantiers Lude de Courseulles sur mer :
Construction à franc-bord en teck, chêne, frêne, sapin, acajou ;
La quille en teck permet l’échouage ;
L’étrave, l’étambot, la courbe et le grain sont en teck ;
Le tableau est en chêne ;
Les membrures ployées rivées sont cuivre, sont en frêne ou en acacia ;
Les bordés de fonds sont en acajou ;
Les hiloires sont en acajou ;
Le pont et les cloisons sont en contreplaqué marine ;
Enfin le tillac est en sapin du Nord.
Utilisation[modifier | modifier le code]
Cette embarcation permet notamment la pêche au casier (homards, étrilles) ; à la palangre (raies, roussettes) ; à la traine (maquereaux, orphies, bars) et aux lignes de fond (poissons plats, godes).
Le foc et le tape-cul ainsi hissés sans la grand-voile donnent une stabilité de route pendant la pêche à la traine. Le moteur étant au ralenti, le pêcheur solitaire peut quitter la barre.
Notes et références[modifier | modifier le code]
[1]Le chasse-marée, décembre 2015
Liens externes[modifier | modifier le code]
[2]courlisdelamanche.fr, site dédié à la restauration de courlis de la Manche
- Chasse marée, « Le courlis, terre en vue », magazine du patrimoine maritime,
- David Jeannès Johansson, « site dédié aux Courlis de la Manche », sur les courlis de la Manche, descendant des chaloupes normandes