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Adrien Henri Maximilien Dawans

Adrien Dawans[modifier | modifier le code]

Adrien Henri Maximilien Dawans est liégeois d'origine bourgeoise. Descendant d'une longue lignée de notaire, il se lança dans l'industrie en 1833 à 19 ans. Il vécut entre 1814 et 1892.

Première entreprise[modifier | modifier le code]

Il fonda en 1833 avec Henry Joseph Chaudoir un commerce de clous forgés. Il faisait partie de la fédération des "Marchotais". Les Marchotais étaient des intermédiaires entre la société des marchands de clous et les maîtres des forges. Ils avaient, entre autre, pour mission de régulariser la production en fournissant le juste niveau de fer aux sociétés marchandes de clous. Afin de faire partie de cette fédération, il fallait être bourgeois originaire de Liège et avoir appris le commerce pendant quatre années auprès d'un affilié.[1][2]

Seconde entreprise[modifier | modifier le code]

Adrien Dawans se sépare d'Henry Jospeh Chaudoir en 1837 afin de fonder l'entreprise Dawans Orban et Cie. Cette entreprise usinait de la tôle pour la fabrication de rivets. Par la suite il fonda avec Jean-Louis Piedboeuf, époux de Louise Dawans, des laminoirs à Düsseldorf sous le nom de Piedboeuf, Dawans et Cie. La marque de fabrique de ces laminoirs portait un lion accompagné des initiales P.D.C. Le lion était un symbole héraldique représentant les origines belges des fondateurs de la société. Afin de mieux servir les intérêts des laminoirs, la société Dawans, Orban et Cie fut relocalisée à Düsseldorf en 1859. Allié à la famille Piedboeuf, Adrien Dawans contribua fortement au développement de l'industrie sidérurgique Allemande.[3]

Charges Publiques[modifier | modifier le code]

Adrien Dawans fut Bourgmestre de Yernée-Fraineux de 1863 à 1875, conseillé provincial de Liège de 1857 à 1892 et échevin d'Embourg de 1881 à 1892. Il fut également président de la chambre de commerce de Liège.[3]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Il fut décoré chevalier de l'Ordre Léopold Ier en 1862.

Il fut décoré chevalier de l'Ordre du Christ du Portugal en 1866.

  1. Theodore Gobert et Marie-Georges Nicolas, Liège à travers les âges: les rues de Liège, Editions Culture et Civilisation, (OCLC 67986040, lire en ligne)
  2. Mathias Guillaume de Louvrex et Liege, Recueil contenant les édits règlemens, faits pour le païs de Liège & comté de Looz, par les Evêques & Princes ... les privilèges accordés par les empereurs au même païs & autres terres dépendantes de l'Eglise de Liege ..., Everard Kints, (lire en ligne)
  3. a et b Seeling, Hans., Les Wallons, pionniers de l'industrie allemande : considérations historiques, E. Wahle, (ISBN 2870110758 et 9782870110751, OCLC 13124575, lire en ligne)