Utilisateur:JBouchez/Brouillon/Cours Histoire politique du Canada et du Québec, 1867 à nos jours - HST-1108
Fondation | 1902 |
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Président | Godfroy Langlois |
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Dissolution | 1904 |
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Histoire[modifier | modifier le code]
Cadre conjoncturel[modifier | modifier le code]
En ce début de XXe siècle, le Québec se situe dans une conjoncture de prospérité économique favorisée par une rapide industrialisation et une urbanisation grandissante, ce qui favorise l’émergence d’une bourgeoisie canadienne-française, minoritaire par rapport à la bourgeoisie anglophone, mais qui s’intéresse de plus en plus aux questions d’enseignement[1]. De plus, sur le plan politique, les libéraux ont repris le pouvoir aux conservateurs depuis 1897 et la presse libérale est très favorable à une réforme de l’enseignement[2]. Les réformateurs du parti, dits « radicaux » ou « avancés » prônent une déconfessionnalisation de l’école et sa laïcisation[2].
Création[modifier | modifier le code]
Dès 1901, le journaliste et homme politique Godfroy Langlois suggère l’importance de doter la province d’un organisme qui prônerait une réforme de l’instruction[3]. En octobre 1902, sur proposition de l’avocat Honoré Gervais, Langlois crée la Ligue de l’Enseignement avec l’aide d’une centaine de personnes[4].
Réaction de l'église[modifier | modifier le code]
Bien sûr, elle redoute également que l’organisme soit l’instrument de la franç-maçonnerie dans sa lutte contre l’église et que, derrière le fait de déclarer que « l’instruction publique est charge d’état », elle vise en fait une « monopolisation de l’enseignement pat l’état », ce qui est contraire au droits naturels et divins[5].
Bernard, H. (1904). La Ligue de l'enseignement : histoire d'une conspiration maçonnique à Montréal. Montréal : Notre-Dame-des-Neiges, ouest, p. 147. https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/1986956
Une réaction logique puisque les écoles sont placées sous le contrôle des comités catholique et protestant du Conseil de l’instruction publique depuis le milieu du XVIIIe siècle[6].
Idéologie[modifier | modifier le code]
Mission[modifier | modifier le code]
Constitution[modifier | modifier le code]
Financement[modifier | modifier le code]
Membres[modifier | modifier le code]
Activités[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Ruby Heap, « La Ligue de l’enseignement (1902-1904) : héritage du passé et nouveaux défis », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 36, no 3, , p. 339 (ISSN 0035-2357 et 1492-1383, DOI 10.7202/304067ar, lire en ligne, consulté le )
- Ruby Heap, « La Ligue de l’enseignement (1902-1904) : héritage du passé et nouveaux défis », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 36, no 3, , p. 340 (ISSN 0035-2357 et 1492-1383, DOI 10.7202/304067ar, lire en ligne, consulté le )
- « Biographie – LANGLOIS, GODFROY – Volume XV (1921-1930) – Dictionnaire biographique du Canada », sur www.biographi.ca (consulté le )
- « Fondation de la Ligue de l'Enseignement par Godfroy Langlois », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
- Henri Bernard, La Ligue de l'enseignement : histoire d'une conspiration maçonnique à Montréal., Montréal, Notre-Dame-des-Neiges, ouest, (lire en ligne), p. 20
- Graveline, Pierre, 1952-, Une histoire de l'éducation au Québec, Bibliothèque québécoise, (ISBN 978-2-89406-286-9 et 2-89406-286-9, OCLC 81601487, lire en ligne), p. 38
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Graveline, Une histoire de l'enseignement au Québec (mémoire de maîtrise), Montréal, Typo Essai, , 152 p. (ISBN 978-2-89406-286-9)
- Ruby Heap, « La ligue de l'enseignement au Québec », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 36, no 3, , p. 339–373 (lire en ligne)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Le Devoir, 25 septembre 2010. « Dernière province à adopter une loi sur l'instruction obligatoire - L'école primaire fut longtemps un luxe au Québec ». https://www.ledevoir.com/societe/education/296834/derniere-province-a-adopter-une-loi-sur-l-instruction-obligatoire-l-ecole-primaire-fut-longtemps-un-luxe-au-quebec