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Utilisateur:Greencookies33/Brouillon

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Corruption en Grèce[modifier | modifier le code]

En 2012, la Grèce atteint la cinquième place du pays le plus corrompu d’Europe.[1] C’est après l’arrivée de George Papandréou, nommé Premier ministre du pays en octobre 2009, que des données auparavant falsifiées et cachées ont fait surface. Le gouvernement socialiste de Papandréou annonce que le déficit est deux fois plus élevé que celui ayant été déclaré. À partir de la fin des années 90, de lourdes dettes publiques ont été dissimulées avec l’aide de la banque américaine Goldman Sachs afin que la Grèce puisse faire partie de l’Union européenne.[2] La Grèce a pu satisfaire les critères du Traité de Maastricht et, par ce fait, être admise en 2001 dans l’Euro. Afin de pouvoir rester dans cette position et avoir droit à de meilleurs échanges économiques entre les pays membres de l’Union européenne, la Grèce continua de camoufler ses dettes jusqu’à la déclaration d’une crise économique en 2008.[3] Entre autres dû à une corruption du secteur politique, le taux des comptes de dettes publiques était en hausse. Le clientélisme politique, les pots-de-vin, l’évasion fiscale et le népotisme ont causé au gouvernement une perte d’argent. Plusieurs dirigeants politiques usaient leur pouvoir à leur avantage pour acheter des votes et des contrats provenant de différentes entreprises.[4] L’évasion fiscale prend aussi sa place dans les déficits, puisqu'elle coûte chaque année près de 13 milliards d’euros.[1] Ces actes, venant de politiciens reconnus, mènent à un manque de confiance du peuple grecque, amenant une crise politique au pays. Les décisions prises par George Papandréou à la suite de la découverte de corruption majeure ont aussi diminué l’assurance qu’avait le peuple grec envers le gouvernement.[1] L’alliance entre la Commission européenne, le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne (la troïka) a décidé d’affaiblir les services publics et les dépenses sociales pour pallier le déficit de la Grèce. Cette décision a amené le gouvernement de Papandréou à devoir entreprendre des changements majeurs. Entre autres, ce dernier hausse les taxes, déclenchant même une montée du taux de chômage, une élévation d’émigration, et même une augmentation de suicides. Le manque de confiance face au gouvernement socialiste dû aux nouvelles conventions du Premier ministre amène une augmentation de votes chez la gauche radicale, spécialement en 2012, pour ses idéaux dénonçant entre autres la perte d’emploi.[2]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Julie Dalègre, « En Grèce, fraude et corruption à tous les étages », sur FranceInfo, (consulté le )
  2. a et b Tristan Rivard, « La crise grecque, 6 ans plus tard : un lourd bilan économique », sur Perspective Monde, (consulté le )
  3. Joëlle Dalègre, Regard sur la "crise" grecque, Paris, L'Harmattan, , 268 p.
  4. Pierre Tafani, « Du clientélisme politique: », Revue du MAUSS, vol. no 25, no 1,‎ , p. 259–286 (ISSN 1247-4819, DOI 10.3917/rdm.025.0259, lire en ligne, consulté le )