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Utilisateur:GRISELLE Marie-José/Brouillon

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Raymond BAMBERGER[modifier | modifier le code]

Raymond, Henri, Arthur, Marie BAMBERGER est né le 9 mai 1893, au domicile de ses parents : 22 avenue des Champs Elysées. Soit, une aile de l'Hotel Bamberger, 14 rond-point des Champs Elysées à Paris. Il meurt le 21 octobre 1950, 56 avenue Foch à Paris 16e. Il est le fils de Auguste Bamberger et de Jeanne de Moracin de Ramouzens. Son grand-père, Henri Bamberger, est l'un des fondateurs de la Banque de Paris et des Pays Bas.

Jeunesse sportive[modifier | modifier le code]

Dès son plus jeune âge, Raymond Bamberger participe à des jeux au Cercle du Bois de Boulogne en 1901 ou dans les villes normandes. Avant la Grande Guerre, il remporte de nombreux concours hippiques en France. En 1912, suite à l'union de sa sœur Yvonne, avec le comte Robert de Toulouse-Lautrec, ils sillonnent tous trois l'hexagone et s'adonnent à leur passion commune : le cheval.

Raymond pratique également le tir aux pigeons, l'escrime.

Raymond Bamberger 1914 - 1918[modifier | modifier le code]

En raison d'une mauvaise chute de cheval, lors d'un concours en Belgique, il est ajourné de service militaire et différé en fin d'année. La Mobilisation générale sonne alors qu'il se rétablit. Il s'engage volontaire à la Mairie du 5e arrondissent de Paris en août 1914. Il devient pilote d'aviation en 1915 et reçoit plusieurs citations militaires. Détaché à l'escadrille SPA 75, il est cité à l'ordre de l'Armée "après avoir abattu le 30 juillet 1918, en bordure des lignes françaises, un monoplan qui survolait sa patrouille". Il est décoré de la Légion d'Honneur à titre militaire[1] en janvier 1919. Il fait peindre cet exploit et place le tableau dans l'escalier d'honneur de son château. (Les allemands détruisent l'oeuvre à la guerre suivante quand son château devient Kommandantur)

En 1912, Raymond, âgé de 18 ans, avait accueilli dans son château d'Hénonville le commandant Julien Felix, aviateur de la campagne du Maroc.

Raymond Bamberger aux Jeux Olympiques de 1924[modifier | modifier le code]

Dès sa démobilisation, Raymond retrouve l'Hotel Bamberger de l'Avenue des Champs-Elysées. Yvonne, sa sœur et lui en sont devenus les héritiers après la disparition prématurée de leurs parents et celle de leurs aïeux, Henri Bamberger en 1908 et Amélie de Hirsch en 1915. Les consorts Bamberger poursuivent les concours hippiques, ils sont propriétaires de nombreux chevaux élevés dans leurs haras respectifs.

Raymond Bamberger embrasse une nouvelle carrière sportive : le Polo.

De 1920 à 1927 il est présent sur tous les tournois en France et à l'étranger. En 1923, l'équipe de France de Polo est reconstituée (essai préalable en août 1922 à Deauville). L'équipe est largement modifiée suite à de nombreux Morts pour la France ou blessés de guerre. Jeune joueur de Polo reconnu, Raymond intègre l' Equipe de France à l'âge de 30 ans.

Pour les jeux Olympiques de Paris 1924, il est l'un des 8 sélectionnés. Il devra remplacer l'attaquant : le Comte Pierre de Jumilhac (1889-1932) pour le match du 2 juillet 1924 sur le terrain de Bagatelle (Argentine - France). L'équipe d'Argentine remporte l'Or aux JO 1924 avec 45 points. Médaille d'argent : Etat Unis 43 points. Médaille de Bronze : GB 33 points. 4e Espagne 22 points. 5e France : 6 points.

Composition de l'équipe de France de Polo aux JO Paris 1924 : Comte Pierre de Jumilhac - Jules François Macaire - Comte Charles de Polignac - Hubert de Montbrison - Comte Jean Pastré - Comte Jean de Polignac - Baron Robert de Rothschild - Raymond Bamberger.

Raymond Bamberger, bienfaiteur[modifier | modifier le code]

Il poursuit les dons aux Œuvres comme son grand-père Henri Bamberger.

Il est l'ami du Roi d'Espagne Alphonse XIII, joueur de Polo et grand chasseur. Il le reçoit en son château d'Hénonville dans l'Oise à divers reprises.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )

Raymond Bamberger, Polo aux JO de 1924, Marie-José GRISELLE, 2019. Collection : Au Pays de la Nacre, vol.2