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Utilisateur:GERMAIN Marcel/Adrien Couturier

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Gabriel Couturier eut deux fils, Adrien Couturier et Gabriel Germain, enfant naturel avec Jeanne Germain d’une lignée d’esclave.

17 octobre 1896 : directeur des affaires criminelles et des grâces[modifier | modifier le code]

1898 - Révision du procès Dreyfus[modifier | modifier le code]

En conséquence de. la décision prise au Conseil des Ministres de samedi, M. Sarrien, garde des sceaux, a remis, à M, Couturier, directeur des affaires criminelles au ministère de la justice, le dossier de l’affaire Dreyfus. M. Couturier fera un rapport verbal à la commission qui tiendra sa première séance mercredi prochain, à deux heures de l’après-midi.

La commission se composait de six membres : trois conseillers à la Cour de cassation, MM. Petit, Crépon et Lepelletier, et trois directeurs du ministère de la justice, MM. Laborde, Couturier cl Geoffroy.

27 septembre 1898 – La Dépêche tunisienne

La commission de révision

Paris, 7 h. m. Le Soir, revenant sur le vote de la commission de révision, persiste à dire que quatre commissaires ont voté contre ce sont MM. Petit, Crépon, Lepelletier, conseillers à la cour de cassation, et Laborde, directeur des affaires civiles au ministère de la justice.

MM. Geoffroy, chef du cabinet de M. Sarrien, et Couturier, directeur des grâces, ont voté pour.

La révision décidée

Paris, 1 h. 17 s. Tous les ministres se sont ralliés à la résolution d'ouvrir la procédure de révision et de transmettre le dossier Dreyfus à la cour de cassation.

M. Félix Faure rentrera dans l'après-midi.

La conseil de cabinet

Paris, 3 h. 30 s. Une note communiquée à la presse dit que, dans le conseil de cabinet, présidé par M. Brisson, il a été décidé que le garde des sceaux transmettrait à la cour de cassation la demande en révision dont il a été saisi.

M. Sarrien a annoncé qu'il allait adresser au procureur général des instructions pour que toute attaque contre l'armée soit immédiatement l'objet de poursuites.

Manifestations diverses

Paris, 4 h. 35 s.– Pendant la délibération du conseil de cabinet, les abords du ministère de l'intérieur ont présenté une grande animation.

De nombreux groupes attendaient la sortie du ministre, qui a été accueilli par de nombreux cris de « Vive Brisson Vive la révision I »

Quelques autres cris en sens contraire ont été également poussés.

Les journaux du soir

Paris, 5 h. 40 s. La Liberté dit que la discussion au conseil de cabinet a été longue et vivo.

Les ministres partisans de la révision ont ou beaucoup de peine à faire revenir M. Sarrien sur ses scrupules et à le taire passer outre à l'avis de la commission de révision. Ensuite, le général Chanoine a insisté vivement pour que le gouvernement mit un terme aux attaques contre l'armés. C'est sur ses instances que le Conseil a décidé d'insérer dans la note communiquée à /a presse le passage relatif aux attaques contre l'armée.

Le Temps félicite la gouvernement de sa décision.

Le gouvernement a tait son devoir, dit ce journal. Aux citoyens d'accomplir h leur en contenant leurs sentiments.

L'armée doit se féliciter également d'une solution qui l'arrache aux polémiques et l'élève au dessus d'elles.

Selon la Liberté et les Débâts, M. Viger et le général Chanoine auraient été d'abord opposés à la révision.

1898 - 20 octobre – Gabriel Couturier directeur honoraire au ministère[modifier | modifier le code]

1898 - Adrien Couturier, président du conseil d’administration du Crédit Foncier Colonial[modifier | modifier le code]

M. Adrien Couturier a donné sa démission de directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la justice et renonce définitivement à la magistrature après une carrière déjà longue et très brillante, à la veille d'entrer à la cour suprême, pour devenir directeur du Crédit foncier colonial, où il remplace son-père, décédé il y a deux mois et demi. C'est sur la sollicitation de tout le conseil d'administration de cette société financière que M. Adrien Couturier, qui est créole de la Réunion et qui a passé une partie de sa jeunesse aux Antilles françaises où son père fut pendant plusieurs années gouverneur de la Guadeloupe et de la Martinique, s'est, décidé à accepter ces hautes fonctions d'autant plus flatté de la démarche faite auprès de lui, qu'elle était en même temps une marque de déférence et un hommage à la mémoire de son père. M. Adrien Couturier, auprès duquel le ministre de la justice a fait de vives instances pour conserver sa collaboration, quitte le ministère avec le titre de directeur honoraire, pour entrer immédiatement au Crédit foncier colonial auquel il va désormais consacrer toute son activité et toute son intelligence et dont il va prochainement aller inspecter les. établissements d'outre mer.

1905 – Exposition universelle de Liège[modifier | modifier le code]

Exposition universelle et internationale de Liège, 1905 COUTURIER, président Commerce

1906 - 25 mars – Adrien Couturier battu aux sénatoriales de la Réunion[modifier | modifier le code]

A l’élection sénatoriale[1] du 25 mars à La Réunion, pour remplacer M. Louis Brunet, radical, décédé́, M. Felix Crespin, républicain progressiste, est élu devant Adrien Couturier, radical-socialiste

1909 – 11/16 octobre – Congrès des anciennes colonies - Réforme de la magistrature coloniale[modifier | modifier le code]

1915  25 mars 1915– décès d’Adrien Couturier[modifier | modifier le code]

à l'âge de soixante-quatre ans, en son domicile, rue de Courcelles, 164, à la suite d'une longue et douloureuse maladie


[1] Les Annales coloniales, 5 avril 1906