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Utilisateur:Ersan Ari/Brouillon

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Introduction[modifier | modifier le code]

Contexte historique[modifier | modifier le code]

Au 6ème siècle sous l’empereur Justinien, l’empire byzantin était à son apogée, le siècle qui suivit marqua au contraire le début d’un déclin de l’empire.  Dès le début du 7ème siècle, l’empire byzantin commence à montrer des signes de décadences et d’affaiblissement, on assiste à plusieurs coups d’État qui ébranlèrent la stabilité de l’empire ainsi que de grandes difficultés géopolitiques contre les Sassanides et les forces musulmanes d'Arabie.  En effet, le 7ème siècle marque le début d’une longue chute, l’empire s’engage dans une longue guerre, couteuse en homme et en or, contre les Sassanides. Durant les premières décennies de la guerre, les Byzantins perdent de nombreux territoires en Asie Mineure, dans le Levant ainsi qu’en Mésopotamie et en Judée.  Ajoutée à cela, une nouvelle menace apparait en l'an 635, les forces arabes motivées à conquérir de nouveaux territoires afin de propager la nouvelle foi islamique, les troupes musulmanes conquièrent les possessions vitales pour l’Empire à savoir l’Égypte et l’Afrique du Nord.

Fondation de la dynastie des Héraclides[modifier | modifier le code]

Au début du 7ème siècle, l’empire byzantin connut plusieurs coups d’État qui se succèdent dus au mécontentement des élites de la capitale.  Le premier fut organisé par Phocas, il organisa l'assassinat de l’empereur Maurice en l'an 602 et se couronna empereur de l'empire byzantin. L'assassinat et l'usurpation du trône, provoqua l'indignation de l’empire Sassanide et le début des hostilités la même année, Phocas se montra incompétent et enchaîna une série de défaites, les Perses sassanides progressaient rapidement et détenaient l’avantage durant les premières années de la guerre contre les forces byzantines. Compte tenu de la situation catastrophique, les élites de la capitale se révoltèrent, notamment la famille des Héraclides, ainsi en l'an 608 un général nommé Héraclius, remonta d’Égypte à la tête d'une flotte vers Constantinople afin d'y organiser un coup d'État visant l'empereur Phocas. Le 5 octobre 610, il parvint avec succès à son projet, il destitua et exécuta Phocas et le même jour Héraclius fut couronné empereur de l’empire byzantin[1]. Commence ainsi à partir de l'an 610, la nouvelle dynastie des Héraclides qui perdura jusqu'en l'an 711.

Durant ces premières années de règne, Héraclius subit lui aussi des défaites face aux Perses sassanide, il faut attendre l'an 622 pour avoir une véritable contre-offensive. En l'an 626, il parvient à sauver la capitale contre les Avars alliés des Perses[2] et à stabiliser les frontières en Asie Mineure grâce à une victoire militaire à la bataille de Ninive en 627[3], en s’alliant aux Turcs "gokturk" contre les forces perses[4][5].  Héraclius fut perçu par les élites byzantines comme un empereur qui a sauvé l'empire, ses grandes victoires militaires lui ont permis de jouir d’une grande popularité auprès de ses sujets. Cette dynastie marqua officiellement début de la langue grec ainsi que du titre Basileus signifiant roi en grec.

Développement[modifier | modifier le code]

Comme nous l’avons expliqué dans l’introduction, Héraclius parvint à sauver l’empire byzantin en destituant Phocas en l’an 610. Il profita pour fonder sa propre dynastie, celle des Héraclides qui perdura pendant près d’un siècle.  Durant son règne entre 610 et 641, Héraclius œuvra à stabiliser le pouvoir impérial en impliquant ses fils au pouvoir.

Héraclonas ou Héraclius II[modifier | modifier le code]


  1. Haldon, John F., Byzantium in the seventh century : the transformation of a culture, Cambridge University Press, (ISBN 0-585-13188-0, 978-0-585-13188-7 et 0-521-26492-8, OCLC 44955859, lire en ligne), p. 41
  2. Haldon, John F., Byzantium in the seventh century : the transformation of a culture, Cambridge University Press, (ISBN 0-585-13188-0, 978-0-585-13188-7 et 0-521-26492-8, OCLC 44955859, lire en ligne), p. 44
  3. Haldon, John F., Byzantium in the seventh century : the transformation of a culture, Cambridge University Press, (ISBN 0-585-13188-0, 978-0-585-13188-7 et 0-521-26492-8, OCLC 44955859, lire en ligne), p. 46
  4. Constantin Zuckerman, « Heraclius in 625 », Revue des études byzantines, vol. 60, no 1,‎ , p. 189-197 (DOI 10.3406/rebyz.2002.2261, lire en ligne, consulté le )
  5. Encyclopædia Universalis‎, « HÉRACLIUS Ier », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )