Aller au contenu

Utilisateur:Emma Akigue/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Albert Ondo Ossa est un homme politique gabonais, membre de la société civile, professeur agrégé d’Economie à l’université Omar Bongo Ondimba.

Racines profondes

Il est né le 17 juillet 1954 à Minvoul dans la province du Woleu-ntem au Gabon dans une famille aux racines profondément chrétiennes. Il est le fils de Ossa Nze Ondo Emmanuel et de Angone Nzolo Albertine. Le village de son père est Essabat Melen, à 15 km de Minvoul et celui de sa mère est Medson 4, dans les faubourgs de la même localité, où se trouve d’ailleurs la mission catholique d’Alep.La célèbre mission connue pour avoir contribué à l’éducation de nombreuses femmes devenues des cadres.

Cursus scolaire et universitaire

Après des études primaires à Minvoul, Albert Ondo Ossa intègre de 1966 à 1974 le collège Bessieux de Libreville qui constituera le fondement de cette formation d’excellence dont il fait l’éloge encore aujourd’hui. Après l’obtention de son baccalauréat, il rejoint L’Université Nationale du Gabon de 1974 à 1978. Il obtient un doctorat en sciences économiques à l’université de Nancy II (France) en 1984, et présente une thèse complémentaire en 1985. En 1987, il passe avec brio le concours d’agrégation des facultés des sciences économiques et de gestion de Dakar (Sénégal). Il passe ensuite par l’ensemble des grades universitaires au sein de l’université Omar Bongo Ondimba pour devenir de 1988 à 1990 chef du département d’économie et ensuite en 1990 doyen de la faculté de droit et des sciences économiques. Il fonde en 1993, au sein de cette même université, le laboratoire d’économie appliquée (LEA) dont il est le directeur, et dont la revue paraît depuis 2013. En 1996 il obtient le grade de professeur Titulaire.

Expériences professionnelles

Cette carrière universitaire est également caractérisée par un militantisme syndical assumé. Les causes enseignantes et étudiantes restants au cœur de ses engagements, il est membre du SNEC (Syndicat national des enseignants et chercheurs) de 1990 à 1998. Il s’agit du premier syndicat libre qui contribuera de manière décisive, en 1990, à la fin du parti unique et de facto à l’avènement de la démocratie au Gabon.

Le professeur Albert Ondo Ossa a à son compte de nombreuses contributions et/ou conduites de travaux d’envergure dans la sous – région autour de questions de coordination de politiques budgétaires, politiques monétaires, et autres problématiques économiques sociales et politiques. Il est intervenu notamment en qualité de consultant auprès du ministère de la planification du Gabon et des Nations Unis sur le projet Gabon 2025.

Autres activités

En 2006, le professeur Albert Ondo Ossa rejoint le gouvernement, sous la direction de feu le président Omar Bongo Ondimba et le premier ministre Jean Eyeghe Ndong. Il est successivement ministre de l’éducation nationale & l’enseignement supérieur (2006), ministre de l’enseignement supérieur & de la recherche (2007), ministre de la recherche scientifique & du développement technologique (2008)[1][2]. Il est candidat à l’élection présidentielle de 2009, à la mort du président Omar Bongo Ondimba. Élection au cours de laquelle il prône pour une réelle alternance au sommet de l’état. Depuis lors, Il participe activement au débat politique. Il est notamment à l’initiative de la création en 2015, de L’Union Sacrée pour la patrie (USP), dont il devient le président. L’objectif de cette organisation est de constituer en coalition les parties politiques de l’opposition, les personnalités politiques, les personnalités de la société civile et les associations, en vue de réclamer des conditions de transparence pour l’élection présidentielle de 2016. Membre incontournable de la société civile gabonaise le Professeur Albert Ondo Ossa est devenu un acteur incontournable du débat politique. Il se définit lui-même comme un adepte de la « realpolitik » et un politicien de centre gauche. Il est candidat à l’élection présidentielle de 2023 et membre actif du collectif « alternance 2023 » aux côtés d’autres candidats de l’opposition.[3]