Aller au contenu

Utilisateur:DmncoSavio/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pierre tombale de Louis Comollo dans l'église de S.Philippe, Chieri.
Tombe de Louis Comollo dans l'église de S. Philippe, Chieri.

Louis Comollo était un étudiant au Séminaire diocésain de Chieri, dans l' archidiocèse de Turin, célèbre pour avoir été le meilleur ami de Don Bosco. Ce dernier écrivit sa vie dans l'un de ses premiers livres. Une pierre tombale à Cinzano a été placée en l'honneur de Comollo et ses restes reposent sous l'autel de l'église du séminaire de Chieri. Sa vie exemplaire d'étudiant et de chrétien lui a valu qu'après sa mort sa tombe soit profanée par plusieurs de ses compagnons qui voulaient garder des reliques. Ce fait a empêché d'établir une cause de canonisation par l' Église catholique. D'autre part, sa grande dévotion a été influencée par le rigorisme moral de l'époque et il est généralement intéressant de comparer sa vie à celle du père du système préventif.

Luigi Comollo est né dans le village d'Aprà, Cinzano, province de Turin, le 7 avril 1817 et est mort à Chieri le 3 avril 1839 à l'âge de 22 ans, probablement de la tuberculose.

Il était le neveu du père Giuseppe Comollo, alors curé de Cinzano, et descendait d'une famille de petits propriétaires terriens dont les origines remontaient au XVe siècle.

Lorsqu'à l'automne 1834, à l'âge de 17 ans, il retourna étudier au séminaire de Chieri, il rencontra un jeune nouveau venu nommé Giovanni Bosco, et entre eux naquit une étroite amitié qui dura les cinq dernières années de la vie de Luigi.

Dans la biographie, brève mais intense comme la vie de Comollo, Don Bosco raconte plusieurs épisodes dans lesquels il met en évidence la personnalité ferme et disciplinée de Louis, qui complétera la personnalité généreuse et en même temps risquée du futur saint. Tous deux comptent sur leur amitié, et la personne la plus assidue et la plus dévouée que Louis trouvera sur son lit de mort sera son ami Giovanni. Cette amitié généreuse semble avoir obtenu le sceau de l'éternité grâce à un miracle surprenant.

Un événement surprenant, raconté par Don Bosco dans l'ouvrage qu'il consacre à son ami, est considéré comme l'un des premiers miracles du saint. L'événement est presque invraisemblable et appartient au genre du paranormal. Au séminaire de Chieri, une pierre tombale témoigne de l'événement, auquel ont assisté une vingtaine de séminaristes terrifiés.

Les deux amis avaient conclu un pacte selon lequel le premier à mourir viendrait lui annoncer son destin (salut ou damnation) si Dieu lui en donnait la permission.

« J'ignorais toutes les conséquences d'une telle promesse, et j'avoue que c'était une grande folie ; je conseille donc vivement aux autres de s'abstenir. Mais nous ne trouvions alors rien de répréhensible dans cette promesse, et nous étions bien décidés à la tenir. Nous l'avons renouvelée à plusieurs reprises, notamment pendant la dernière maladie de Comollo. Les dernières paroles de Comollo et son regard m'ont assuré de l'accomplissement de l'alliance. »

— Don Bosco

L’événement est décrit par Don Bosco non seulement dans la biographie consacrée à Comollo, mais aussi dans les Mémoires de l'Oratoire de Saint François de Sales et dans les Mémoires biographiques de Don Bosco écrites par G. B. Lemoyne:

« Au séminaire de Chieri, dans la nuit du 3 au 4 avril 1839, qui suivit le jour de l'enterrement de Louis Comollo, je me reposais avec vingt élèves du cours de théologie.... Il était au lit mais ne dormait pas. Vers minuit, on entendit un bruit au fond du corridor, un bruit qui devenait de plus en plus fort à mesure qu'il s'approchait. On aurait dit le bruit d'une voiture tirée par de nombreux chevaux, d'un train, d'un coup de canon? Les séminaristes du dortoir se sont réveillés, mais aucun n'a parlé. Je suis terrifié. Le bruit devient de plus en plus fort, et dans le dortoir, la porte s'ouvre violemment. Le murmure se poursuit avec plus de véhémence sans que rien ne soit visible, si ce n'est une lumière languissante mais multicolore qui semble réguler le son. Soudain, le silence se fait : la lumière brille plus fort ; on entend distinctement la voix de Comollo (...) qui, trois fois de suite, dit : Bosco, Bosco, Bosco, je suis sauvé! »

La description de Don Bosco dit que le dortoir devint plus lumineux à ce moment-là et que tous les séminaristes s'enfuirent sans savoir où. Ce phénomène, qui causa à Jean une grande terreur, le conduisit presque à sa propre mort.

(es) Anonyme (Don Bosco), Reseña histórica de la vida de Luis Comollo, Turín, Speraini e Ferraro,

(es) G. B. Lemoyne, Memorias Biográficas de Don Bosco, Volumen I, Rome, Sociedad de San Francisco de Sales,

(es) Jean Bosco, Semblanza histórica de Luis Comollo, Rome, Sociedad de San Francisco de Sales,