Utilisateur:Daniel236/Brouillon

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Bouar
Description de l'image Musée des Ancêtres de Bouar (29146626411).jpg.
Informations générales

Située au Nord Ouest de la République Centrafricaine, la ville de Bouar offre une expérience archéologique la plus importante de la République Centrafricaine, témoigne d'une grande richesse scientifique.

Situés le long des eaux du bassin Tchadien et Congolais, les monuments mégalithiques ont été l'objet de plusieurs études scientifiques[1].

Description[modifier | modifier le code]

Apres avoir été signalé pour la première fois dans les années cinquante par le commandant J. Aubaumont, le séjour de l'anthropologue Français Pierre VIDAL a permis une première étude scientifique en 1966, en suite les travaux de recherche menés par Etienne Zangato de Paris X (Nanterre) puis s'ensuivra celui de David Nicolas de l'université de Calgary au Canada. Connu sous l'appellation Tazunu (Pierre debout) dans la langue locale ngbaya-kara, les travaux de l'archéologue français ont abouti sur une identification précise de sept (7) types de Tazunu[2];

Tazunu Beforo, Tazunu Gam, Tazunu Tia I, Tazunu Tia 2, Tazunu Tia 3,Tazunu Zupaya et Tazunu be yolé Les caractéristiques architecturaux de ces monuments sont spécifiques.

Positionnement[modifier | modifier le code]

La structure externe de ces monuments semble être groupées et sont alignées sur l'ensemble du gisement mégalithique. Ils sont orientées du Nord-Est au Nord-Ouest.

La structure interne indique deux catégories, on y trouve une représentation d'un aménagement intérieur de petite pierre debout mesurant environ un mètre installées en alignement parfois en couloirs tel que : Tazunu Beforo, Tazunu Gam et l'ensemble de Tia (1,2 et 3)


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Les mégalithes de Bouar », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial (consulté le )
  2. Étienne Zangato, « Variantes architecturales des Tazunu du Nord-Ouest de la République Centrafricaine et évolution chrono-culturelle régionale », Journal des Africanistes, vol. 65, no 2,‎ , p. 125–143 (DOI 10.3406/jafr.1995.2435, lire en ligne, consulté le )