Utilisateur:Calliouxes/Brouillon
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| Naissance |
Montagnac-Montpezat (France) |
|---|---|
| Décès |
(à environ 62 ans) (à moins d’un an) Montagnac-Montpezat (France) |
| Nationalité | Française |
| Résidence | Montagnac-Montpezat |
| Domaines | truffes |
|---|---|
| Renommé pour | Trufficulture |
Martin Ravel Fils de rabassier (chercheur de truffes sauvages) né le à Montagnac Alpes-de-Haute-Provence et mort le à . Il consacre sa vie à sa passion : la truffe et la trufficulture sans pour autant négliger un fort engagement politique dans la période troublée de la seconde moitié du 19ème siècle.
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Au début du XVX siècle la récolte des truffes qui poussent spontanément devient insuffisante face à la demande. Martin Ravel fils d'André Ravel et de Madeleine Monges a l’idée avec les villageois de faire des plantations de chênes truffiers pour augmenter la production, ils deviennent des trufficulteurs. En 1840, un marché aux truffes est créé à Montagnac pour écouler la forte production ainsi que celle des communes voisines, jusqu’à 500 kgs par marché. Montagnac devient Montagnac-les-Truffes. En 1848 opposé aux idées du futur Napoléon III, il devient chef d’une société secrète qui interdite sera transformée en loge bleue Maçonnique. Il participe en 1851 à l’insurrection, violemment réprimé, des Provençaux contre l’instauration du second empire. Condamné mais gracié Martin Ravel reprend ses activités de trufficulteurs, il met en place, un circuit de distribution dans toute l’Europe. Son travail sur la conservation des truffes lui vaut des médailles à l’Exposition Universelle de 1855. Il dépose un brevet d’invention en 1856 sur sa théorie de la truffe-galle produite par la piqure de la mouche-truffigène et publie deux mémoires. Sa rencontre avec le botaniste A. CHATIN lui fait abandonner sa théorie. Il admet que la truffe est bien un champignon dont les spores sont peut-être, après transformation, diffusées par une mouche sur la truffière. En 1870, il devient Maire du village et conseiller d’arrondissement de Riez en 1871. M. Ravel n’aura pas d’enfant mais lèguera son entreprise à son cousin L.L. Monges, jeune orphelin qu’il avait adopté. L.L. Monges prendra la suite de l’exploitation jusqu’à l’effondrement de la production après la première guerre mondiale et le changement climatique qui s’annonce. En souvenir de ce glorieux passé et de ce que la truffe a apporté au village, le troisième dimanche de janvier, Montagnac-Montpezat honore St-Antoine le saint patron protecteur des trufficulteurs. Après la messe, la statue du Saint et son reliquaire sont processionnés dans le village avec une bénédiction des trufficulteurs et leurs chiens.