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Charles Raoul Petit de Chemellier (1786-1861) est un militaire français du XIXe siècle. Il fut officier au sein des Dragons de la Garde impériale sous le premier empire et chef d'escadrons au sein des dragons de la garde royale sous la Restauration. [2]
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils du vicomte Jean Guy René Raoul Petit de Chemellier, capitaine au régiment de Dauphin-Dragons, tué le 21 août 1792 alors officier à l'armée des Princes aux côtés de son beau-frère Jacques Dominique de Buzelet, major de division de la cavalerie noble du prince de Condé.[3] La famille Petit de Chemellier, vicomtes de Chemellier et barons de Blaison, est originaire d'Anjou, extraction 1518, ANF, elle a produit de nombreux officiers, chevaliers de Malte, de Saint-Jean de Jérusalem et de Saint-Louis. [4] [5]
Sa mère, Adélaïde Louët de la Romanerie fût la dernière représentante de la famille Loüet qui donna un conseiller du roi Louis XI, un maire d'Angers, un maître des requêtes ordinaire de la Reine-mère Régente et du duc d'Anjou, un surintendant des finances avocat, un chanoine et archidiacre d'Angers et un Agent général du clergé de France en 1580-1582. [6] [7]
Charles Raoul naît le à Angers. Il épouse le à la paroisse Saint-Thomas-d'Aquin de Paris, Mathilde du Montel. Suivant les traces de son père, le jeune Charles Raoul embrasse la carrière des armes.
Il s'engagea fort jeune dans les grenadiers vélites, et conquit rapidement l'épaulette d'officier de dragons. Il participa aux batailles d'Ulm, à la défense du château de Darnstein, aux deux campagnes en Italie, aux batailles de Vienne, Essling, Wagram et Moscou.Telles furent, sous l'Empire, ses plus belles pages militaires.
La Restauration des Bourbons le nomma officier supérieur de la garde royale comme chef d'escadrons aux dragons. En tant qu'officier de la garde royale il participa à l'expédition d'Espagne et à la bataille victorieuse du Trocadero. [8]
Sa carrière militaire lui valu les récompenses de chevalier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis et chevalier de Saint-Ferdinand d'Espagne.
Il quitta l'armée après la chute de Charles X suite à la révolution de 1830 dont il refusa de servir la cause.[9]
Sources
[modifier | modifier le code]- Revue héraldique. Anciennes revues historique et nobiliaire, et des questions héraldiques, Etat de collection : 1862 (T. 1)-1887 (tables générales)
- Bulletin de la Société héraldique et genéalogique de France 1889 Volume 2 Louis de la Roque
- Nobiliaire universel recueil général des généalogies historiques et veridiques des maisons nobles de l'Europe Volume 18 paru en 1885 par le vicomte Ludovic de Magny.
- Revue nobiliaire, héraldique et biographique par M. Bonnesserre de Saint-Denis, Volume 1 1862, p. 38.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé généalogique sur Geneanet
- Revue héraldique. Anciennes revues historique et nobiliaire, et des questions héraldiques, Etat de collection : 1862 (T. 1)-1887 (tables générales)
- [https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Dominique_de_Buzelet#cite_note-3
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_familles_subsistantes_de_la_noblesse_française_(L_à_Z)
- Bulletin de la Société héraldique et genéalogique de France 1889 Volume 2 Louis de la Roque
- https://man8rove.com/fr/blason/756r6ua-louet
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_du_Louët
- Nobiliaire universel recueil général des généalogies historiques et veridiques des maisons nobles de l'Europe Volume 18 paru en 1885 par le vicomte Ludovic de Magny.
- Revue nobiliaire, héraldique et biographique par M. Bonnesserre de Saint-Denis, Volume 1 1862, p. 38.