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Thierry De Smedt est professeur émérite au département de communication de l'Université catholique de Louvain. Il est membre fondateur du Conseil de l’éducation aux médias de la communauté française de Belgique depuis 1994 et membre actuel du Conseil supérieur de l'éducation aux médias (CSEM)[1]. Depuis 2009, il est également membre de la classe Technologie et Société de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et Beaux Arts de Belgique[2].
Il développe ses recherches au sein du groupe de recherche en médiation des savoirs (GREMS) dans les domaines de l'éducation aux médias, des effets éducatifs des médias, des communications sonores, des technologies des communications, de la conception et de la réalisation des médias éducatifs, de la médiation des savoirs et de l'analyse des pratiques culturelles[1]. Ses travaux portent, plus précisément sur l'appropriation sociale des technologies de l'information et de la communication[3].
Biographie[modifier | modifier le code]
Thierry De Smedt est né le 14 janvier 1951 à Bruxelles. Il est licencié en communication sociale en 1976, puis en sciences économiques, en 1977, à l'Université catholique de Louvain[2]. Toujours à l'Université catholique de Louvain, il obtient son doctorat en Communication Sociale, en 1987.
Définition d'une littératie médiatique[modifier | modifier le code]
Avec le groupe de recherche en médiation des savoirs (GREMS), Thierry De Smedt contribue à définir les compétences nécessaires pour vivre dans une société fortement médiatisée. L'ensemble de ces compétences constituent une nouvelle littératie médiatique. En effet, le concept de littératie médiatique est défini, par Thierry De Smedt et Pierre Fastrez comme " les compétences requises pour effectuer un certain nombre de tâches sur un certain nombre d’objets médiatiques"[4].
Les tâches identifiées par les chercheurs sont lire un média, naviguer parmi les médias, écrire un média et organiser des médias. Chacune de ces tâches sont développées selon les trois dimensions d'un média : la dimension technique, la dimension informationnelle et la dimension sociale. C'est ce croisement entre les différents objets médiatiques (technique, informationnel et social) et les tâches qui définit un cadre de pensée structurant une cartographie des compétences en littératie médiatique contemporaines[5].
A travers les différentes publications, l'ambition de Thierry De Smedt et de son groupe de recherche (GREMS) est d'indiquer l'orientation que les programmes et objectifs scolaires doivent prendre pour faire des élèves d’aujourd’hui des citoyens de demain actifs et critiques face aux médias.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
DE SMEDT, T. (dir.), FASTREZ, P. (dir.), Recherches en communication n°33 – les compétences médiatiques des gens ordinaires (I), Louvain-la-Neuve : Université catholique de Louvain, 2010.
DE SMEDT, T. (dir.), FASTREZ, P. (dir.), Recherches en communication n°34 – les compétences médiatiques des gens ordinaires (II), Louvain-la-Neuve : Université catholique de Louvain, 2010.
DE SMEDT, T., « L’insertion scolaire des compétences en littératie médiatique », Conférence donnée à Paris le 12 février 2011 (Site INA-Expert, janvier 2012).
DE SMEDT, T., « Risques et communication : la communication dangereuse », Recherches en Communication n°22, Louvain-la-Neuve : UCL, 2004.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « DE SMEDT Thierry », sur coe.int (consulté le )
- « Thierry De Smedt | UCLouvain », sur uclouvain.be (consulté le )
- « l'insertion scolaire des compétences en littératie médiatique / E-dossier de l'audiovisuel : L'éducation aux cultures de l'information / E-dossiers de l'audiovisuel / Publications / INA Expert - Accueil - Ina EXPERT », (consulté le )
- Pierre Fastrez et Thierry De Smedt, « Les compétences en littératie médiatique. De la définition aux nouveaux enjeux éducatifs », Médiadoc, (lire en ligne)
- « Fastrez », sur sites.uclouvain.be (consulté le )
