Commander-in-Chief, Home Forces

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Insigne du commandement pendant la Seconde Guerre mondiale.

Commander-in-Chief, Home Forces était un poste d'officier supérieur de l'armée britannique pendant les Première et Seconde Guerres mondiales. Le rôle de la nomination était, d'une part, de superviser l'entraînement et l'équipement des formations en vue de leur déploiement à l'étranger, et d'autre part, de commander les forces nécessaires pour défendre le Royaume-Uni contre une incursion ou une invasion ennemie.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le poste a été créé pour le Field marshal John French en , après sa démission forcée en tant que commandant en chef du corps expéditionnaire britannique au lendemain de la bataille de Loos. Amèrement déçu, French considérait cette nomination comme une rétrogradation. Malgré cela, il restructura énergiquement le système d'entraînement militaire, élaboré des plans pour défendre le pays contre une invasion allemande et mis au point le premier système de défense aérienne britannique, afin que les zeppelins et les bombardiers entrants puissent être suivis et contrés par des chasseurs et de l'artillerie anti-aérienne[1].

Commandants en chef des forces intérieures de 1915 à 1921[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le général Bernard Paget inspectant un exercice blindé à grande échelle dans le Yorkshire, en 1942.

Ce poste fut réactivé pour Walter Kirke (en) le [4]. Il conçut le premier plan anti-invasion de la guerre en octobre, connu sous le nom d'opération Jules César[5]. Son successeur, Edmund Ironside, prit sa retraite lorsque sa planification anti-invasion tomba en disgrâce auprès du premier ministre Winston Churchill. Ironside fut remplacé par Alan Brooke en . Le quartier général fut établi à Kneller Hall (en) à la fin de 1939 avant de déménager à la St Paul's School en [6].

Commandants en chef des forces de intérieures e 1939 à 1945[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cassar, 1985, p. 288
  2. Taylor, 1965, p. 47
  3. Grossman, 2006, p. 138
  4. Newbold, 1988, p. 16
  5. Newbold, 1988, p. 35
  6. Newbold, 1988, p. 245
  7. Place, 2000, p. 6

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Lectures complémentaires[modifier | modifier le code]