Voir la source de Union pour un mouvement populaire

{{Voir homonymes|Union pour un mouvement populaire (homonymie)|UMP|Union populaire|Union pour la majorité présidentielle}}
{{Infobox modulaire/Début}}
{{Infobox Parti politique
 | nom                 = Union pour un mouvement populaire
 | logo                = Logo de l'UMP.svg
 | logo-taille         = 280
 | dénomination chef   = 
 | chef                = 
 | fondation           = {{date|23|avril|2002}}<br><small>(Union pour la majorité présidentielle)</small><br>{{date|17 novembre 2002}}<br><small>(Union pour un mouvement populaire)</small>
 | fusion de           = [[Rassemblement pour la République|RPR]]<br/>[[Démocratie libérale (parti politique)|DL]]<br />[[Mouvement des réformateurs|MDR]]<br />[[Union pour la démocratie française|UDF]] (dissidents)
 | option-1            = Changement de nom
 | valeur-1            = {{date|30|mai|2015}}<br /> (devenue [[Les Républicains]])
 | siège               = 238, [[rue de Vaugirard]]<br />75015 [[Paris]] Cedex 15
 | option-3            = Personnages-clés
 | valeur-3            = [[Jacques Chirac]]<br />[[Alain Juppé]]<br />[[Nicolas Sarkozy]]<br />[[Jean-François Copé]]<br />[[Jean-Pierre Raffarin]]<br />[[François Fillon]]
 | scission dans       = [[Debout la France|DLF]] <small>(2008)</small>
 | adherents           = {{formatnum:213030}} revendiqués<br /><small>({{date-|mai 2015}})</small><ref>{{Lien web |titre=Les Républicains » : 60 intervenants et 5 heures de discours pour enterrer l'UMP |url=http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2015/05/29/25006-20150529ARTFIG00050-les-republicains-60-intervenants-et-5-heures-de-discours-pour-enterrer-l-ump.php |site=[[Le Figaro|Lefigaro.fr]] |date=29 mai 2015 |consulté le=30 mai 2015}}.</ref>
 | positionnement      = [[Centre droit]]<ref>[https://www.leparisien.fr/politique/il-y-a-20-ans-la-droite-mettait-la-balle-au-centre-en-creant-lump-17-11-2022-FMNJB42A7NBVXNQEVVKUDYNDMQ.php]</ref>{{,}}<ref name="libe04032022">{{Lien web |titre=La création de l’UMP, péché originel de la droite ? 
 |url=https://www.liberation.fr/politique/elections/la-creation-de-lump-le-peche-originel-de-la-droite-20220304_D5Y4Y7BJBZEOBD7RHAGWKN754Q/ 
 |date=04 mars 2022 |site=[[Libération (journal)|Libération]] 
 |auteur=Emilien Houard-Vial}}</ref> à [[Droite (politique)|droite]]<ref name="libe04032022"/>
 | idéologie           = [[Néo-gaullisme]]<ref name="HlousekKopecek">{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Vít |nom1=Hloušek |prénom2=Lubomír |nom2=Kopeček |titre=Origin, Ideology and Transformation of Political Parties : East-Central and Western Europe Compared |passage=157 |éditeur=Ashgate |année=2010 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=K79sdX-amEgC&pg=PA157&q=Union+for+a+popular+movement+conservative}}.</ref>{{,}}<ref name="HansSlomp">{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Hans |nom1=Slomp |titre=Europe, A Political Profile : An American Companion to European Politics |volume=2 |passage=385 |éditeur=[[ABC-CLIO]] |année=2011 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=LmfAPmwE6YYC&pg=PA385&dq=%22Union+for+a+popular+movement%22+conservative}}.</ref>{{,}}<ref name="parties-and-elections">{{Lien web |langue=en |auteur=Wolfram Nordsieck |titre=France |url=http://www.parties-and-elections.eu/france.html |site=Parties-and-elections.eu |consulté le=21 avril 2011}}.</ref><br />[[Conservatisme]]<ref name="parties-and-elections" /><br />[[Démocratie chrétienne]]<ref name="parties-and-elections" /><br/>[[Libéral-conservatisme]]<br/>[[Centrisme]]<br/>'''Courant interne :''' [[Libéralisme]]<ref>{{Lien web |titre=La ligne libérale de l'UMP divise le parti |url=http://www.lejdd.fr/Politique/Avant-le-Conseil-national-de-samedi-la-ligne-liberale-de-l-UMP-divise-le-parti-649962 |site=jdd.fr |date=24 janvier 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=L’UMP a dessiné l’ébauche d’un programme très libéral pour «redresser» la France |url=http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/l-ump-a-dessine-l-ebauche-d-un-programme-tres-ia0b0n1790827 |site=lavoixdunord.fr |date=19 décembre 2013}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=La convention sociale de l’UMP : le libéralisme est un fondamentalisme |url=http://leplus.nouvelobs.com/contribution/169752-la-droite-antisociale-me-fait-perdre-mon-sang-froid.html |site=leplus.nouvelobs.com |date=8 juillet 2007}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=UMP : les libéraux (aussi) se réunissent |url=http://www.lepoint.fr/politique/ump-les-liberaux-aussi-se-reunissent-07-05-2012-1459182_20.php |site=lepoint.fr |date=5 mai 2012}}.</ref>
 | affi internationale = [[Internationale démocrate centriste]] et [[Union démocrate internationale]]
 | affi européenne     = [[Parti populaire européen]]
 | couleurs            = {{Carré couleur|#0064DC}} {{Carré couleur|#FFFFFF}} {{Carré couleur|#F10028}} [[Bleu]], [[blanc]] et [[rouge]]
(drapeau français)
 | site web            = -
 | suivant             = [[Les Républicains]]
 | précédent           = [[Rassemblement pour la République]]
}}
{{Infobox Parti politique/Représentation}}
{{Infobox modulaire/Fin}}

L''''Union pour un mouvement populaire''' ('''UMP''') est un [[Liste des partis et mouvements politiques français|parti politique français]] classé du [[centre droit]] à la [[Droite (politique)|droite]] de l'[[échiquier politique]].

Fondé sous le nom d’'''Union pour la majorité présidentielle''' en vue des [[Élections législatives françaises de 2002|élections législatives de 2002]], le parti devient quelques mois plus tard l'Union pour un mouvement populaire, gardant les mêmes initiales. Son ambition est de rassembler les différentes tendances de la droite et du centre droit : l’UMP naît ainsi de la fusion en un seul parti du [[Rassemblement pour la République]] (RPR), de [[Démocratie libérale (parti politique)|Démocratie libérale]] (DL) et du [[Mouvement des réformateurs]] (MDR), auxquels se sont associés des partis ayant conservé leur autonomie ([[Parti chrétien-démocrate (France)|FRS]], [[Centre national des indépendants et paysans|CNIP]], [[Parti radical (France)|Parti radical]]), tandis que de nombreux parlementaires de l'[[Union pour la démocratie française|UDF]] la rejoignent. Plusieurs personnalités centristes l'ont ensuite quittée, notamment pour former l'[[Union des démocrates et indépendants]] (UDI) en 2012.

L'UMP soutient les gouvernements nommés par [[Jacques Chirac]] entre 2002 et 2007, puis par [[Nicolas Sarkozy]] entre 2007 et 2012. Dans l'[[Opposition (politique)|opposition]] à partir de 2012, le parti connaît une succession de crises internes. Redevenu président du parti en 2014, Nicolas Sarkozy fait renommer l'UMP en [[Les Républicains]] par une modification de ses statuts en 2015.

{{Sommaire|niveau=2}}

== Historique ==
=== Contexte ===
==== Tendance gaulliste ====
{{Article connexe|Gaullisme#Parti gaulliste{{!}}Parti gaulliste|Rassemblement pour la République}}
[[Fichier:President Chirac (cropped).jpg|thumb|upright=0.75|[[Jacques Chirac]], l'un des fondateurs de l'UMP.]]
La tendance [[gaullisme|gaulliste]] est née des mouvements de la [[Résistance (politique)|Résistance]], à la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]]. Elle est dès ses origines assez composite idéologiquement, son unité résidant avant tout dans le soutien qu'apportent ses membres à la personne du Général [[Charles de Gaulle|de Gaulle]]. Le gaullisme peut cependant être considéré comme une résurgence démocratique de la tradition [[bonapartisme|bonapartiste]] de la droite française.

Après l'expérience progressiste de la [[Nouvelle société]] menée par son Premier ministre [[Jacques Chaban-Delmas]], le président [[Georges Pompidou]] devient l'artisan de l'ancrage du gaullisme à droite de l'échiquier politique. [[Jacques Chirac]], ministre sous la présidence de [[Georges Pompidou]], prend la tête de l’UDR après avoir favorisé l'élection de [[Valéry Giscard d'Estaing]] à l’[[Élection présidentielle française de 1974|élection présidentielle de 1974]]. Il fonde le [[Rassemblement pour la République]] (RPR) en 1976. Le discours idéologique du parti varie en fonction des circonstances (travaillisme et euroscepticisme à la fin des années 1970, libéralisme pendant la deuxième cohabitation, social-libéralisme lors de la [[Campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1995|campagne présidentielle de 1995]], mélange de libéralisme et de conservatisme en 1995-1997).

Dirigé par intérim par [[Serge Lepeltier]], le RPR reste, au moment de sa fusion au sein de l'UMP, un parti composite, regroupant à la fois des gaullistes « traditionnels », des néo-gaullistes « post-pompidoliens », des libéraux, des conservateurs voire des centristes, des gaullistes [[Gaullisme de gauche|de gauche]] et des souverainistes.

==== Libéraux et centristes ====
{{Article connexe|Centrisme politique en France|Union pour la démocratie française}}
L'[[Union pour la démocratie française]] (UDF), parti de centre droit fondé par le président [[Valéry Giscard d'Estaing]] en vue des élections législatives de 1978, comprend pendant longtemps une aile libérale, le [[Parti républicain (France)|Parti républicain]] (PR), et une aile centriste, principalement représentée par le [[Centre des démocrates sociaux]] (CDS). À la suite des élections régionales de 1998, le Parti républicain {{incise|devenu [[Démocratie libérale (parti politique)|Démocratie libérale]] l'année précédente}} soutient les présidents de conseil régionaux élus avec les voix de conseillers [[Rassemblement national|Front national]], et quitte l'UDF. De son côté, le CDS {{incise|devenu [[Force démocrate (France)|Force démocrate]]}} fusionne avec les [[Adhérents directs de l'UDF|Adhérents directs]], le [[Pôle républicain indépendant et libéral|PRIL]] et le [[Convention démocrate – Fédération des Clubs Perspectives et Réalités|PPDF]] au sein de la « nouvelle UDF ».

En 2002, Démocratie libérale rejoint l'UMP, tandis que deux tiers des élus de l'UDF rejoignent le nouveau parti. Ce n'est pas le cas du président de l'UDF, [[François Bayrou]], qui souhaite maintenir l'UDF comme force politique centriste indépendante.

=== Lancement et débuts ===
Issue d'Alternance 2002 puis de l'Union en Mouvement (UEM ; mouvement de soutien à [[Jacques Chirac]] qui avait pour ambition de rassembler l'ensemble des forces de droite et du centre)<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=|titre=La droite tente l'union pour 2002|url=https://www.nouvelobs.com/politique/20010405.OBS3251/la-droite-tente-l-union-pour-2002.html20!|site=nouvelobs.com|date=|consulté le=}}.</ref>, l'UMP est créée le {{date-|23|avril|2002}} par Jacques Chirac et [[Alain Juppé]], sur le conseil de [[Jérôme Monod]], à la suite du premier tour de l'[[élection présidentielle française de 2002|élection présidentielle]] et en vue des [[élections législatives françaises de 2002|législatives]] de la même année, afin d'« unir les forces politiques de toutes les droites »<ref>{{Lien web |titre=Les partisans de Jacques Chirac annoncent la création de l'Union pour la majorité présidentielle (UMP) |url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2002/04/24/les-partisans-de-jacques-chirac-annoncent-la-creation-de-l-union-pour-la-majorite-presidentielle-ump_272914_3224.html |site=Le Monde.fr |date=2002-04-25 |consulté le=18 septembre 2018}}.</ref>. Elle se nomme d'abord « Union pour la majorité présidentielle » en signe de soutien au président de la République, mais une fois les élections terminées, ce nom perd sa raison d'être et doit donc être changé. Un débat interne a lieu afin de nommer ce nouveau parti. Alain Juppé proposa de nommer ce parti « La Maison Bleue », quand d'autres étaient partisans (les libéraux pour l'essentiel) d'une référence au [[Parti populaire européen]] et au [[Parti populaire (Espagne)|Parti populaire espagnol]], souvent cité en exemple, et proposèrent de nommer le parti « Union populaire ». Il a été choisi de conserver le sigle alors déjà bien connu des Français, mais de changer la dénomination en « Union pour un mouvement populaire », lors de son congrès fondateur le {{date-|17|novembre|2002}} au [[Le Bourget (Seine-Saint-Denis)|Bourget]]. Alors que le [[Rassemblement pour la République|RPR]], [[Démocratie libérale (parti politique)|DL]] et Écologie bleue sont dissous à l'intérieur de l'UMP, deux partis fondateurs subsistent en tant que tels : le [[Parti chrétien-démocrate (France)|Forum des républicains sociaux]] de [[Christine Boutin]] et le [[Parti radical (France)|Parti radical]] de [[Jean-Louis Borloo]] (ce parti quitte l'UMP en 2012 afin de créer l'[[Union des démocrates et indépendants|UDI]] avec d'autres partis de centre droit).

=== 2002-2004 : années Juppé ===
[[Fichier:Alain Juppé in Tunis.jpg|thumb|upright=0.75|[[Alain Juppé]], président de l'UMP de 2002 à 2004.]]

Au [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2002|congrès]] du [[Le Bourget (Seine-Saint-Denis)|Bourget]] du {{date-|17|novembre|2002}}, Alain Juppé est élu premier président de l'UMP par 79,42 %, devant [[Nicolas Dupont-Aignan]] (14,91 %) et trois autres candidats. La participation ne s'élevait qu'à 28,79 %, avec un corps électoral composé des adhérents à jour de cotisation. Le parti permet à Alain Juppé d’entretenir une lutte à distance avec son principal rival à l'intérieur de sa famille politique, [[Nicolas Sarkozy]]. Les années 2003 et 2004 constituent l'apogée du combat féroce mené entre [[Jacques Chirac|chiraquiens]] et [[Sarkozysme|sarkozystes]]. L'UMP en devient un de ses principaux théâtres. En 2004, ont lieu les premières élections depuis 2002, véritable test pour le [[gouvernement Jean-Pierre Raffarin (2)|gouvernement Raffarin]] et le parti. Lors des [[élections régionales françaises de 2004|régionales]] (le parti ne conserve que l'[[Alsace]] et la [[Corse]] sur les 26 régions), [[élections cantonales françaises de 2004|cantonales]] et [[élections européennes de 2004 en France|européennes]], les résultats sont désastreux. La politique gouvernementale est sévèrement sanctionnée. En outre, Alain Juppé est rattrapé par la justice : le {{date-|16|juillet|2004}}, à la suite de sa condamnation dans l'[[affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris]], il donne sa démission. [[Jean-Claude Gaudin]] assure l'intérim à la tête du parti, en attendant l'élection d'un nouveau président par les adhérents.

=== 2004-2012 : années Sarkozy ===
==== 2004-2007 : préparation de l’élection présidentielle ====
Le {{date-|28|novembre|2004}}, au [[Le Bourget (Seine-Saint-Denis)|Bourget]], [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2004|élu]] par 85,09 % des membres du parti face à [[Nicolas Dupont-Aignan]] (9,10 %) et [[Christine Boutin]] (5,82 %), [[Nicolas Sarkozy]] devient le deuxième président de l'UMP<ref>{{Lien web |titre=Le sacre de Sarkozy |url=http://lci.tf1.fr/france/2004-11/sacre-sarkozy-4858812.html |site=[[LCI]] |date=26 novembre 2004 |consulté le=22 mai 2015 |brisé le=2021-09-06}}.</ref>. La participation s'élevait à 53,29 %. [[Pierre Méhaignerie]] est nommé secrétaire général. Lui permettant de rivaliser à distance avec [[Jacques Chirac]], le nouveau président de l'UMP n'a plus qu'un seul objectif en tête, à savoir l'[[élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]]. Malgré l'échec du [[Référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe|référendum constitutionnel de 2005]], l'UMP bat tous les records d'affluence et d'adhésion. Le mouvement entreprend alors un vaste chantier de modernisation et de réflexion interne, par l'organisation d'une vingtaine de conventions thématiques entre 2005 et 2006, afin d'élaborer le programme de Nicolas Sarkozy et de l'UMP pour les échéances de 2007. Le parti atténue fortement sa référence gaulliste. Seul candidat en lice, Nicolas Sarkozy est [[Primaire présidentielle de l'UMP en 2007|désigné candidat de l'UMP à l'élection présidentielle par les militants du parti]] le {{date-|14|janvier|2007}}. Il est élu [[Président de la République française|président de la République]] quatre mois plus tard, avec 53,06 %, face à [[Ségolène Royal]]. Le {{date-|14|mai|2007}}, deux jours avant son investiture, il démissionne de la présidence du parti. [[Jean-Claude Gaudin]], pour la deuxième fois, assure l'intérim.

==== 2007-2012 : présidence de la République ====
[[Fichier:Nicolas Sarkozy - Meeting in Toulouse for the 2007 French presidential election 0327 2007-04-12.jpg|thumb|gauche|[[Nicolas Sarkozy]], président de l'UMP de 2004 à 2007 et président de la République de 2007 à 2012.]]
[[File:Flickr - europeanpeoplesparty - EPP Summit 15 October 2008 (4).jpg|thumb|[[François Fillon]], Premier ministre de Nicolas Sarkozy.]]
Les [[Élections législatives françaises de 2007|élections législatives de 2007]] ont lieu sur le thème de donner au président les moyens ou non de gouverner. Dès le premier tour de scrutin, le {{date-|10|juin|2007}}, l'UMP réalise des scores très importants, puisque {{nombre|100|députés}} de droite sont élus contre 1 de gauche (PS). Au second tour, l'UMP l'emporte largement mais la « vague bleue » attendue n'a pas eu lieu, sûrement à cause du lancement maladroit du sujet sur la [[TVA sociale]]. À elle seule, l'UMP obtient tout de même {{nombre|313|sièges}} sur 577, soit la majorité absolue<ref>{{Lien web |titre=Résultats des élections législatives 2007 |url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/LG2007/FE.html |site=interieur.gouv.fr |consulté le=2016-06-23}}.</ref>. Depuis 1978, c'est la première fois qu'une majorité se succède à elle-même.

À partir de ce moment se pose la délicate question de la succession de [[Nicolas Sarkozy]] à la tête de l'UMP. La bataille est lancée entre [[Patrick Devedjian]], proche du président de la République, et [[Jean-Pierre Raffarin]], ancien Premier ministre, développant une image consensuelle. À la sortie d'une réunion du bureau politique, le {{date-|25|juin|2007}}, [[Jean-Claude Gaudin]] affirme « [considérer] que, moralement, le président [de l'UMP] reste Nicolas Sarkozy et, par conséquent, [penser] qu'il n'est pas utile d'élire à nouveau un triumvirat comme les statuts l'exigent<ref name="RFI1">{{Lien web |titre=Devedjian-Raffarin: une direction à deux têtes pour l'UMP |url=http://www.lexpress.fr/actualite/politique/devedjian-raffarin-une-direction-a-deux-tetes-pour-l-ump_465179.html |site=LExpress.fr |date=26 juin 2007 |consulté le=2016-06-23}}.</ref> ». Réuni le {{date-|7|juillet|2007}}, le conseil national de l'UMP adopte à 72 % une réforme des statuts du mouvement instituant une direction collégiale de l'UMP composée d'un pôle législatif (le bureau du conseil national, animé par trois vice-présidents, Jean-Pierre Raffarin, Jean-Claude Gaudin et [[Pierre Méhaignerie]]) et d'un pôle exécutif (le secrétariat général, dirigé par Patrick Devedjian assisté de [[Philippe Cochet]] et de [[Dominique Paillé]]). À la suite des élections municipales et cantonales de 2008, [[Xavier Bertrand]] et [[Nathalie Kosciusko-Morizet]] sont nommés secrétaires généraux adjoints en lieu et place de Philippe Cochet et Dominique Paillé. [[Christian Estrosi]] les rejoint quelques semaines plus tard.

Lors des [[Élections municipales françaises de 2008|élections municipales de 2008]], si à l'échelle nationale les listes étiquetées « [[Majorité présidentielle#Présidence de Nicolas Sarkozy|majorité présidentielle]] » arrivent en tête en nombre de voix et en nombre de sièges<ref>{{Lien web |format=xls |titre=Municipales 2008 : France entière Tours 1 et 2 |url=http://www.interieur.gouv.fr/content/download/3416/34347/file/Muni_08_FE_Metro_OM_T1_T2.xls |site=interieur.gouv.fr |consulté le=23-6-2016}}.</ref>, l'UMP et la droite en général perdent un certain nombre de villes importantes. Si après les élections municipales de 2001 elle contrôlait {{nombre|21|villes}} de plus de {{nombre|100000|habitants}} sur 39, la droite en perd 10 et n'en gagne aucune. Quant aux [[Élections cantonales françaises de 2008|cantonales]], la gauche qui contrôlait déjà une majorité de départements depuis 2004, en remporte huit de plus, alors que la droite en reprend deux à l'opposition.

Le {{date-|5|décembre|2008}}, Patrick Devedjian est nommé ministre de la Relance économique. Il démissionne aussitôt de son poste de secrétaire général. L'intérim est assuré dans un premier temps par les trois secrétaires généraux adjoints, puis confié à Xavier Bertrand jusqu'au {{date-|24|janvier|2009}}<ref>{{Lien web |titre=Xavier Bertrand élu secrétaire général de l'UMP |url=http://www.lalibre.be/actu/international/article/477212/xavier-bertrand-elu-secretaire-general-de-l-ump.html |site=lalibre.be |date=8 décembre 2008 |consulté le=2016-06-23}}.</ref>, date à laquelle le conseil national désigne les nouvelles instances nationales et confirme ce dernier à ce poste. En 2009, l'UMP lance sa campagne pour les [[Élections européennes de 2009 en France|élections européennes]] : création d'un [[site web]] "créateurs de possibles" par l'agence de publicité [[Blue Advertainment]] (destiné à faire le [[Buzz (marketing)|buzz]], ce site qualifié par « Facebook de droite » par le médias, se révélant un échec<ref>{{ouvrage|auteur=Louis-Serge Real del Sarte|titre=Les réseaux sociaux sur Internet|éditeur=Alphée|date= 2010|passage=33}}.</ref> ; organisation d'un meeting à [[Rueil-Malmaison]] en présence de [[François Fillon]] le {{date-|28|avril|2009}} ; [[Spot publicitaire|spot]]s de la campagne audiovisuelle officielle. Cette campagne est caractérisée par le docteur en linguistique Pierre-Yves Modicom, par un déplacement des méthodes de la [[communication politique|communication]] traditionnelle (argumentation politique) au profit du marketing politique (recours au récit)<ref>{{Article|auteur=Frédéric Torterat|titre=Polyphonie et récit : la droite française à l´âge du marketing politique|périodique=Signes, Discours et Sociétés|date=2010|numéro=5|pages=7}}.</ref>. En {{date-||juin|2009}}, après sa victoire aux élections européennes, l'UMP lance une grande campagne d'adhésion et de re-adhésion pour ses adhérents.

Lors des [[Élections régionales françaises de 2010|élections régionales]] de 2010, l'UMP conserve l'Alsace et remporte la Réunion et la Guyane, mais perd la Corse<ref>{{Lien web |titre=Large victoire de la gauche, mais pas de Grand Chelem |url=http://www.lefigaro.fr/elections-regionales-2010/2010/03/21/01034-20100321ARTFIG00175-la-gauche-l-emporte-largement-le-fn-se-maintient-.php |site=Le Figaro |date=2010/03/21 |consulté le=2016-06-23}}.</ref>.

[[Jean-François Copé]] devient secrétaire général de l'UMP le {{date-|17 novembre 2010}}, à la suite du retour de Xavier Bertrand au [[Gouvernement François Fillon (3)|gouvernement]]. Les responsables de l'UMP décident de ne pas organiser de primaire pour la [[Élection présidentielle française de 2012|présidentielle de 2012]]<ref>{{Lien web |titre=Primaire UMP : Fillon et Bertrand changent de pied |url=http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20111103.OBS3692/primaire-ump-fillon-et-bertrand-changent-de-pied.html |site=L'Obs |date=03/11/2011 |consulté le=2016-06-23}}.</ref>, malgré le souhait de certaines personnalités<ref>{{Lien web |titre=La primaire gagne du terrain à l'UMP, sur fond d'ambitions pour l'après-2012 |url=http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/la-primaire-gagne-du-terrain-a-l-ump-sur-fond-d-ambitions-pour-l-apres-2012_1037931.html |site=LExpress.fr |date=06/10/2011 |consulté le=2016-06-23}}.</ref>, et de soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy pour un second mandat. Le {{date-|2 mai 2012}}, entre les deux tours de scrutin, Jean-François Copé propose la création de « mouvements » internes au parti afin d'éviter un éventuel éclatement du parti en cas d'échec à la présidentielle<ref>{{Lien web |titre=Copé : « Je proposerai de créer des mouvements à l'UMP |url=http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/05/01/01039-20120501ARTFIG00219-cope-je-ne-travaille-qu-a-la-victoire-de-notre-candidat.php |site=Le Figaro |date=02/05/2012 |consulté le=2016-06-23}}.</ref>, tournant le dos selon certains observateurs au schéma du courant unique au service du Président<ref>{{Lien web |titre=L’UMP tourne la page du sarkozysme |url=http://fressoz.blog.lemonde.fr/2012/05/02/lump-tourne-la-page-du-sarkozysme/ |site=fressoz.blog.lemonde.fr |date=2012/05/02 |consulté le=2016-06-23}}.</ref>. Il se déclare favorable à la mise en place d'un système de primaires pour l'UMP en 2017<ref>{{Lien web |titre=Primaires 2017 : « Une évidence » (Copé) |url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/04/97001-20120504FILWWW00581-primaires-en-2017-une-evidence-cope.php |site=[[Le Figaro]] |date=4 mai 2012}}.</ref>.

=== 2012-2014 : succession de crises internes ===
Après la défaite de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2012, l'UMP organise le renouvellement de sa direction, ce qui aboutit à la première crise majeure du mouvement.

==== Départ des radicaux et de certains centristes fondateurs ====
Les membres du Parti radical de Jean-Louis Borloo reprennent leur indépendance. Le {{date-|21|octobre|2012}}, une assemblée constituante officialise la création de l'[[Union des démocrates et indépendants]] (UDI), qui regroupe le Parti radical et divers partis de centre droit (tels que le Nouveau Centre ou l'Alliance centriste), restés indépendants de l'UMP. Ils sont soutenus par [[Valéry Giscard d'Estaing]] et [[Simone Veil]], puis, après le scrutin UMP du 18 novembre, par [[Pierre Méhaignerie]], secrétaire général de l'UMP de 2004 à 2007.

==== Congrès disputé de 2012 ====
{{Article détaillé|Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012}}
[[Fichier:UMP regional elections Paris 2010-01-21 n2.jpg|vignette|[[Jean-François Copé]] (à gauche) et [[François Fillon]] (à droite) revendiquent chacun la victoire à la présidence de l'UMP en {{date-|novembre 2012}}.|229x229px]]

L'élection du président de l'UMP par les adhérents est prévue pour le {{date-|18|novembre|2012}}. Les candidatures doivent être parrainées par au moins 3 % des adhérents à jour de cotisation, soit {{nombre|7924}} parrains, dans au moins 10 fédérations différentes<ref>{{Lien web |titre=Répartition des parrains potentiels par fédération |url=http://www.u-m-p.org/congres-de-lump/repartition-des-parrains-potentiels-par-federation |site=u-m-p.org |consulté le=09/09/2012}}.</ref>. Cette règle de parrainage est un obstacle pour certains candidats, malgré l'autorisation d'accès au fichier des adhérents donnée par la [[Commission nationale de l'informatique et des libertés (France)|CNIL]], et cause le retrait de [[Dominique Dord]] en faveur de François Fillon<ref>{{Lien web|titre=La Cnil autorise l'accès aux fichiers UMP: Wauquiez satisfait |url=http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/la-cnil-autorise-l-acces-aux-fichiers-ump-wauquiez-satisfait_1147597.html |site=L'Express |date=08/08/2012}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le trésorier de l'UMP soutient François Fillon |url=https://www.lefigaro.fr/politique/2012/08/22/01002-20120822ARTFIG00421-dominique-dord-je-me-retire-et-je-soutiens-fillon.php |site=lefigaro.fr |date=2012-08-22 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. C'est pourquoi [[Bruno Le Maire]], [[Nathalie Kosciusko-Morizet]], [[Henri Guaino]] puis [[François Fillon]] demandent au secrétaire général, [[Jean-François Copé]], de faciliter « l'accès » aux signatures des militants<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Présidence de l'UMP : une élection "inéquitable" pour Le Maire |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/video-presidence-de-l-ump-une-election-inequitable-pour-le-maire_137309.html |site=francetvinfo.fr|date=2012-09-06 |consulté le=2021-09-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Duel Fillon-Copé : Juppé, Le Maire et NKM partagent le "malaise" d'Accoyer |url=https://www.lepoint.fr/politique/duel-fillon-cope-juppe-le-maire-et-nkm-partagent-le-malaise-d-accoyer-05-09-2012-1502990_20.php |site=Le Point |date=2012-09-05 |consulté le=2021-09-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Parrainages : Fillon demande à Copé d'assouplir le dispositif |url=https://www.lejdd.fr/Politique/Francois-Fillon-adresse-a-Jean-Francois-Cope-une-lettre-pour-faciliter-les-parrainages-551768-3129530 |site=lejdd.fr |date=2012-09-05 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Finalement, seuls François Fillon et Jean-François Copé restent en lice le {{date-|18 septembre 2012-}}, en annonçant respectivement {{formatnum:47000}} et {{formatnum:46000}} parrainages<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Présidence de l'UMP : le choc Copé-Fillon |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/presidence-de-l-ump-le-choc-cope-fillon_1627437.html |site=francetvinfo.fr|date=2012-09-17 |consulté le=2021-09-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Succession à l'UMP : Copé revendique 46 103 parrainages, Fillon 47 000 |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/succession-a-l-ump-cope-revendique-46-103-parrainages-fillon-47-000_144601.html |site=francetvinfo.fr|date=2012-09-22 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Aucun autre candidat n'atteint le nombre de parrainages requis et [[Xavier Bertrand]], qui affirme pourtant avoir {{formatnum:8000}} parrainages, renonce<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Présidence UMP : ceux qui n'iront pas |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/presidence-ump-ceux-qui-n-iront-pas_1627485.html |site=francetvinfo.fr|date=2012-09-18 |consulté le=2021-09-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Xavier Bertrand vise la présidentielle de 2017 |url=https://www.sudouest.fr/2012/09/16/xavier-bertrand-renonce-a-sa-candidature-a-la-presidence-de-l-ump-822507-710.php |site=SudOuest.fr |date=2012-09-16 |consulté le=2021-09-06}}</ref>.

La campagne officielle dure deux mois (du {{date-|18 septembre 2012-}} au {{date-|18 novembre 2012-}}). François Fillon possède une large avance dans les sondages qui portent sur les sympathisants et de nombreux parlementaires et cadres du parti se rallient à lui<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Match nul : le vrai score du duel Fillon-Copé |url=https://www.huffingtonpost.fr/2012/09/28/fillon-vs-cope-le-match-de-la-presidence-ump-chiffres_n_1922723.html |site=Le HuffPost |date=2012-10-02 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Jean-François Copé se présente quant à lui comme le « candidat des militants » contre celui des « barons » et se prononce pour une « droite décomplexée » ; pendant la campagne, il introduit des thèmes tels que le [[racisme antiblanc]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Jean-François Copé se pose en défenseur des militants UMP |url=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/jean-francois-cope-se-pose-en-defenseur-des-militants-ump_1158415.html |site=LExpress.fr |date=2012-09-09 |consulté le=2021-09-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Copé dénonce l'existence d'un «racisme anti-Blanc» |url=https://www.lefigaro.fr/politique/2012/09/26/01002-20120926ARTFIG00428-cope-denonce-l-existence-d-un-racisme-anti-blanc.php |site=lefigaro.fr |date=2012-09-26 |consulté le=2021-09-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=François Baroin dénonce les propos «toxiques» de Copé |url=https://www.lefigaro.fr/politique/2012/10/06/01002-20121006ARTFIG00370-jean-francois-cope-le-pain-au-chocolat-et-le-ramadan.php |site=lefigaro.fr |date=2012-10-06 |consulté le=2021-09-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=UMP : le projet économique « décomplexé » de Copé |url=https://www.lesechos.fr/2012/10/ump-le-projet-economique-decomplexe-de-cope-380597 |site=Les Échos |date=2012-10-03 |consulté le=2021-09-06}}</ref>.

Le vote du {{date-|18 novembre 2012-}} voit une participation record avec notamment d'importantes files d'attente et des soupçons d'irrégularités<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Politique. Présidence UMP: le scrutin est clos, mais des files d’attente encore dans les bureaux de vote |url=https://www.dna.fr/actualite/2012/11/18/presidence-ump-le-scrutin-est-clos-mais-des-files-d-attente-encore-dans-les-bureaux-de-vote |site=dna.fr |date=2012-11-18 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Les résultats sont beaucoup plus serrés que prévu et, dans la nuit, les deux camps proclament leur victoire à moins de {{nombre|20|minutes}} d'intervalle<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Copé ou Fillon ? Les trois enseignements d'une soirée ubuesque à l'UMP |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/presidence-de-l-ump-jean-francois-cope-revendique-la-victoire_172137.html |site=francetvinfo.fr|date=2012-11-18 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Le {{date-|19 novembre 2012-}}, [[Patrice Gélard]], le président de la Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE), proclame Jean-François Copé vainqueur avec 50,03 % des suffrages. Mais les partisans de François Fillon contestent cette décision, tandis que la Commission nationale des recours, le {{date-|26 novembre 2012-}}, annonce à son tour la victoire de Jean-François Copé avec 50,28 % des voix. François Fillon annonce alors la création d'un groupe parlementaire dissident, le [[Groupe Rassemblement-Union pour un mouvement populaire|Rassemblement-UMP]]. Le {{date-|17 décembre 2012-}}, après un mois de confusion, les deux candidats concluent un accord prévoyant une nouvelle élection en {{date-|septembre 2013}} et la dissolution de groupe filloniste. De peur de voir les tensions internes ravivées et la situation financière du mouvement aggravée, le bureau politique décide finalement de solliciter les adhérents sur le report du scrutin à {{date-|novembre 2015}}, soit à la fin initiale du mandat de Jean-François Copé. Les {{date-|28 juin- 2013-}}, {{date-|29 juin- 2013-}} et {{date-|30 juin 2013}}, lors d'un [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2013|congrès extraordinaire]], les adhérents de l'UMP votent en faveur de ce report.

Lors du congrès de 2012, parallèlement à l'élection du président de l'UMP, les militants devaient se prononcer sur une nouvelle charte des valeurs, qui a finalement été approuvée par 96,10 % des suffrages, et sur l'adoption de « motions ». Parmi les six en lice, cinq dépassent les 10 % des suffrages exprimés et sont donc habilitées à se constituer en mouvements au sein de l'UMP<ref>{{lien brisé|url=http://www.u-m-p.org/actualites/a-la-une/resultats-des-elections-internes-79802011|titre=Résultats des élections internes sur le site de l'UMP}}.</ref> :
* [[La Droite forte|La Droite forte – Génération France Forte 2017]] (27,77 % des suffrages),
* [[La Droite sociale]] (21,69 %),
* France moderne et humaniste (18,17 %),
* Les Gaullistes en mouvement (12,31 %),
* [[La Droite populaire]] (10,87 %),
* Seule La Boîte à idées (9,19 %) n'est pas retenue, n'ayant pas rassemblé suffisamment de suffrages.

==== Présidence de Jean-François Copé ====
À l'été 2013, la question de l'« inventaire » du quinquennat de Nicolas Sarkozy fait débat au sein du parti. Cet exercice critique est notamment demandé par les proches de François Fillon, qui annonce son intention de se présenter à la primaire prévue en 2016, se posant ainsi en concurrent de l'ancien président de la République<ref>[https://www.lopinion.fr/11-juillet-2013/francois-fillon-ouvre-l-inventaire-quinquennat-nicolas-sarkozy-1967 François Fillon ouvre l'inventaire du quinquennat de Nicolas Sarkozy], ''L'Opinion'', le jeudi {{date-|11 juillet 2013}}.</ref>. D'abord réticent à cette idée, Jean-François Copé accepte finalement cette proposition, à la condition qu'il s'agisse d'un travail court et ne tournant pas à une critique personnelle de Nicolas Sarkozy<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Copé se justifie sur le droit d'inventaire des années Sarkozy |url=https://www.lefigaro.fr/politique/2013/08/20/01002-20130820ARTFIG00218-cope-se-justifie-sur-le-droit-d-inventaire-des-annees-sarkozy.php |site=lefigaro.fr |date=2013-08-20 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. L'Association des amis de Nicolas Sarkozy ne voit pas pour sa part l'intérêt d'un inventaire et préfère mettre l'accent sur l'opposition à François Hollande<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Phalène de La |nom=Valette |titre=Droit d'inventaire : qui est pour ou contre à l'UMP ? |url=https://www.lepoint.fr/politique/droit-d-inventaire-qui-est-pour-ou-contre-a-l-ump-21-08-2013-1716130_20.php |site=Le Point |date=2013-08-21 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Une « convention » d'une demi-journée a finalement lieu au siège de l'UMP le {{date-|17|octobre|2013}}, en l'absence de plusieurs figures notables du parti<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=L'UMP enterre l'inventaire |url=https://www.leparisien.fr/archives/l-ump-enterre-l-inventaire-17-10-2013-3232947.php |site=leparisien.fr |date=2013-10-17 |consulté le=2021-09-06}}</ref>.

Début 2014, une haute autorité présidée par la juriste [[Anne Levade]] est créée afin d'organiser les primaires de l'UMP en 2016. Elle compte cinq anciens ministres membres de l'UMP ([[Christine Albanel]], [[Françoise de Panafieu]], [[Dominique Perben]], [[Jacques Toubon]] — deux anciens ministres de la Justice — et [[Nicole Catala]]) ainsi que quatre juristes indépendants (outre Anne Levade, [[Jean-Claude Magendie]], ancien premier président de la Cour d'appel de Paris, Bernard Maligner, ingénieur CNRS et spécialiste du droit électoral et [[Pierre Steinmetz]], ex-membre du Conseil constitutionnel)<ref>[https://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203269040244-presidentielle-2017-anne-levade-veillera-sur-la-primaire-ump-645562.php « Présidentielle 2017 : Anne Levade veillera sur la primaire UMP »], lesechos.fr, {{date-|25 janvier 2014}}.</ref>.

Lors des deux premières années de la présidence Hollande, l'UMP dénonce la hausse continue du nombre de chômeurs alors que le président de la République avait promis l'« inversion de la courbe du chômage », et critique les hausses d'impôts décidées par le gouvernement Ayrault ainsi que l'important déficit budgétaire, le gouvernement n'étant pas parvenu à le ramener à 3 % du PIB. Au printemps 2013, une grande partie de l'UMP milite contre l'[[Mariage entre personnes de même sexe en France|ouverture du mariage entre personnes de même sexe]].

Les [[Élections municipales françaises de 2014|élections municipales de mars 2014]] permettent à l'UMP d'obtenir de bons résultats, Jean-François Copé parlant même de « vague bleue » avec {{nombre|139|villes}} de plus de {{nombre|10000|habitants}} gagnées par la droite<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Municipales: le PS défait, l'UMP tient sa "vague bleue" |url=https://www.bfmtv.com/politique/elections/municipales/municipales-le-ps-defait-l-ump-tient-sa-vague-bleue_AN-201403300067.html |site=bfmtv.com|date=2014-03-30 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. La campagne pour les [[Élections européennes de 2014 en France|élections européennes de mai 2014]] voit en revanche des dissensions importantes apparaître entre les pro-européens et les eurosceptiques de l'UMP, Alain Juppé demandant même à [[Henri Guaino]] de quitter le parti en raison de ses positions eurosceptiques<ref>{{Article |langue=fr |titre=Guaino, attaqué par Juppé sur l'Europe, ne quittera pas l'UMP |périodique=Le Monde.fr |date=2014-05-12 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/europeennes-2014/article/2014/05/12/alain-juppe-demande-a-henri-guaino-de-quitter-l-ump_4415146_4350146.html |consulté le=2021-09-06 }}</ref>. Simultanément, l'[[affaire Bygmalion]], concernant notamment la gestion des finances du parti, ravive les tensions entre partisans de Jean-François Copé et ceux de François Fillon<ref>Alain Auffray, "[http://www.liberation.fr/politiques/2014/05/24/ump-70-conventions-louches-ont-ete-facturees_1025880 UMP: 70 «conventions» louches ont été facturées]", ''Libération'', {{date-|24 mai 2014}}.</ref>{{,}}<ref>Marc de Boni, "[http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2014/05/21/25005-20140521ARTFIG00114-bygmalion-des-cadres-ump-resserrent-l-etau-autour-de-cope.php Bygmalion : des cadres UMP resserrent l'étau autour de Copé], ''Le Figaro'', {{date-|21 mai 2014}}.</ref>. Le {{date-|25|mai|2014}}, l'UMP arrive deuxième au niveau national (20,80 %, {{nombre|20|sièges}}), derrière le [[Rassemblement national|Front national]] (24,85 %, {{nombre|24|sièges}}) mais largement devant le [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] (13,98 %, {{nombre|13|sièges}})<ref>[https://www.lemonde.fr/europeennes-2014/article/2014/05/25/les-premieres-projections-pays-par-pays_4425475_4350146.html#e Élections européennes : les résultats dans chaque pays], ''[[Le Monde]]'', {{date-|26 mai 2014}}.</ref>. Le lendemain du scrutin, [[Jérôme Lavrilleux]], bras droit de Jean-François Copé et nouvellement élu député européen, reconnaît avoir eu un rôle central dans l'[[affaire Bygmalion]], incluant également la campagne de soutien à Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle de 2012<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Bygmalion : Lavrilleux reconnaît que des meetings de Sarkozy ont été indûment facturés à l'UMP |url=https://www.lepoint.fr/politique/bygmalion-lavrilleux-reconnait-que-des-meetings-de-sarkozy-ont-ete-indument-factures-a-l-ump-26-05-2014-1828098_20.php |site=Le Point |date=2014-05-26 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. À l'issue d'un bureau politique houleux tenu le {{date-|27|mai|2014}}, Jean-François Copé ainsi que tous les membres de la direction du parti annoncent leur démission, effective le {{date-|15|juin|2014}}<ref>{{Lien web |titre=Affaire Bygmalion: ce lundi où l'UMP a sombré |url=http://www.bfmtv.com/politique/direct-affaire-bygmalion-lheure-comptes-a-sonne-cope-lump-781793.html |site=bfmtv.com |date=26/05/2014 |consulté le=2016-07-23}}.</ref>.

==== Direction collégiale provisoire ====
Le {{date-|10|juin|2014}}, le bureau politique de l'UMP désigne [[Luc Chatel]] comme secrétaire général de l'UMP et le place sous l'autorité d'un « triumvirat » constitué des trois anciens Premiers ministres [[François Fillon]], Alain Juppé et [[Jean-Pierre Raffarin]]<ref>[http://www.lejdd.fr/Politique/UMP-le-triumvirat-prend-la-direction-provisoire-avec-Chatel-671068 « UMP : le triumvirat prend la direction provisoire avec Chatel »], lejdd.fr, {{date-|10 juin 2014}}.</ref>. Le préfet Jacques Laisné est nommé trésorier, en remplacement de Catherine Vautrin<ref name="jlaisné">{{Lien web |langue=fr |titre=Le nouveau trésorier de l'UMP est un ancien préfet muté par Sarkozy |url=https://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2014/06/18/25006-20140618ARTFIG00240-le-nouveau-tresorier-de-l-ump-est-un-ancien-prefet-mute-par-sarkozy.php |site=lefigaro.fr |date=2014-06-18 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. [[Éric Cesari]], un proche de Nicolas Sarkozy, directeur général de l'UMP depuis 2008, est suspendu de ses fonctions le {{date-|15 juin 2014-}}, puis remplacé par Philippe Gustin, un proche de Luc Chatel<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Alain |nom=Auffray |titre=Eric Cesari suspendu de l'UMP |url=https://www.liberation.fr/france/2014/06/16/eric-cesari-remercie-de-l-ump_1042678/ |site=liberation.fr |date=2014-06-16 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Un congrès est convoqué les {{date-|29 novembre 2014-}} et {{date-|6 décembre 2014}} par [[Vote électronique|voie électronique]], afin d'élire une nouvelle direction<ref>[http://www.u-m-p.org/actualites/a-la-une/haute-autorite-de-lunion-calendrier-de-lelection-du-president-10825207 Haute Autorité de l'Union : Calendrier de l'élection du Président de l'Union] Site officiel de l'UMP, {{date-|2 juillet 2014}}.</ref>, la date limite de réception des candidatures étant fixée au mardi {{date-|30 septembre 2014}}. [[Hervé Mariton]] et [[Bruno Le Maire]] annoncent séparément leur candidature à la présidence et font campagne.

En politique étrangère, dans le contexte de [[Guerre de Gaza de 2014|reprise du conflit israelo-palestinien]] et de massacres perpétrés au [[Gouvernement régional du Kurdistan|Kurdistan irakien]], la direction provisoire de l'UMP prend l'initiative le {{date-|13 août 2014}}, dans une lettre ouverte au président de la République [[François Hollande]], affirmant que {{citation|la politique étrangère française oscille au Proche-Orient entre passivité et suivisme}}, et lui demandant {{citation|la réunion sans délai d'un conseil européen extraordinaire}} afin de décider d'une intervention européenne au Proche-Orient<ref>[http://www.u-m-p.org/actualites/a-la-une/proche-orient-lettre-ouverte-a-francois-hollande-109171408 Proche-Orient : lettre ouverte à François Hollande] ''Site officiel de l'UMP'', Publié le {{date-|14 août 2014}}.</ref>. Ces critiques sont à leur tour critiquées par le ministre [[Laurent Fabius]]<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Diplomatie française au Proche-Orient : Fabius réplique aux critiques de l'UMP |url=https://www.leparisien.fr/politique/diplomatie-francaise-au-proche-orient-fabius-replique-aux-critiques-de-l-ump-13-08-2014-4062735.php |site=leparisien.fr |date=2014-08-13 |consulté le=2021-09-06}}</ref>.

==== Congrès de {{date-|novembre 2014}} ====
{{Article détaillé|Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2014}}
Fin {{date-|septembre 2014}}, [[Nicolas Sarkozy]] annonce sa candidature à la Présidence de l'UMP. La campagne officielle l'oppose à [[Hervé Mariton]] et [[Bruno Le Maire]]. Le {{date-|29|novembre|2014}}, il est élu président avec 64,50 % des voix, contre 29,18 % pour Bruno Le Maire et 6,32 % pour Hervé Mariton.

=== 2014-2015 : retour de Nicolas Sarkozy et changement de nom ===
Nicolas Sarkozy prend ses fonctions le {{date-|2 décembre 2014-}} suivant. Le 4 décembre, [[Nathalie Kosciusko-Morizet]] devient la numéro 2 du parti, en tant que vice-présidente<ref>{{Lien brisé |url=http://www.varmatin.com/politique/nkm-nommee-n |titre=°2-de-lump.1953885.html « NKM nommée {{n°|2}} de l'UMP »}}, [[Var-Matin]], {{date-|4 décembre 2014}}.</ref> et [[Laurent Wauquiez]] {{n°|3}}, comme secrétaire général. [[Christian Estrosi]] devient président de la commission nationale d'investitures, [[Valérie Pécresse]], coordinatrice pour les [[élections régionales françaises de 2015|élections régionales]], [[Éric Doligé]], coordinateur pour les [[élections départementales françaises de 2015|élections départementales]], [[Luc Chatel]] et [[Brice Hortefeux]], conseillers politiques, [[Éric Ciotti]], secrétaire général adjoint aux fédérations, [[Gérald Darmanin]], secrétaire général adjoint aux élections, [[Sophie Primas]], secrétaire générale adjointe aux adhésions, [[Édouard Courtial]], secrétaire général adjoint à la formation et [[Isabelle Le Callennec]] et [[Sébastien Huyghe]], porte-paroles.

Nicolas Sarkozy rembourse le {{date-|3 décembre 2014-}} à l'UMP la somme de {{unité|363615|euros}} correspondant à l'amende infligée par la Commission des comptes de campagne et qui avait été avancée par la trésorerie du parti<ref>{{Article |titre=Comptes de campagne 2012 : Nicolas Sarkozy rembourse à l'UMP l'amende infligée |périodique=Le Figaro |date=2014-12-03 |issn=0182-5852 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/politique/2014/12/03/01002-20141203ARTFIG00258-comptes-de-campagne-2012-nicolas-sarkozy-rembourse-a-l-ump-l-amende-infligee.php |consulté le=2016-12-15}}.</ref>. Néanmoins, l'ancien président de l'UMP, Jean-François Copé, ainsi que l'ancienne trésorière, Catherine Vautrin, sont mis en examen début {{date-|février 2015}} pour « abus de confiance » à la suite du paiement initial de cette amende par l'UMP<ref>{{Lien web|auteur=Julien Licourt |titre=Jean-François Copé mis en examen dans l'enquête sur les pénalités infligées à Nicolas Sarkozy |url=http://www.lefigaro.fr/politique/2015/02/03/01002-20150203ARTFIG00200-jean-francois-cope-entendu-par-la-justice-dans-l-enquete-sur-les-penalites-infligees-a-nicolas-sarkozy.php |site=Le Figaro |date=3-2-2015 |consulté le=2015-12-03}}.</ref>.

Nicolas Sarkozy avait déclaré pendant la campagne pour la présidence de l'UMP vouloir changer le nom et les statuts du parti. C'est la dénomination {{citation|[[Les Républicains]]}} qui est proposée<ref name="choisi">{{Lien web|auteur=S. A.|titre="Les Républicains", le futur nom de l'UMP choisi par Nicolas Sarkozy |url=http://www.bfmtv.com/politique/les-republicains-le-futur-nom-de-l-ump-choisi-par-nicolas-sarkozy-868604.html |site=bfmtv.com|date=12 mars 2015}}.</ref>. Ce nom est d'abord critiqué par les partis concurrents pour le coût estimatif<ref>Ellen Salvi, [http://www.mediapart.fr/journal/france/160415/les-republicains-le-cout-du-caprice-semantique-de-sarkozy « Les Républicains » : le coût du caprice sémantique de Sarkozy], ''[[Mediapart]]'', {{date-|16 avril 2015}}.</ref>, pour ses références, mêmes fortuites, au [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain américain]]<ref>Michaël Darmon, [http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/le-grand-rendez-vous/videos/cambadelis-sarkozy-c-est-la-droite-americaine-2425599 Cambadélis : Sarkozy, « c'est la droite américaine »], Europe 1, {{date-|12 avril 2015}}.</ref> et au parti allemand [[Les Républicains (parti allemand)|Les Républicains]]<ref>[[Agence France-Presse|AFP]], [http://www.lepoint.fr/politique/les-republicains-ce-parti-d-extreme-droite-16-04-2015-1921872_20.php "Les Républicains", ce parti d'extrême droite !], ''Le Point'', {{date-|16 avril 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{de}} [http://www.zeit.de/politik/ausland/2015-05/frankreich-ump-republikaner ''UMP heißt bald "Die Republikaner"''], ''Die Zeit'', {{date-|6 mai 2015}}.</ref>, ou encore pour l'appropriation potentielle de la valeur « République » revendiquée également par d'autres partis<ref>[http://lci.tf1.fr/politique/nouveau-nom-de-l-ump-un-avocat-toulousain-part-en-guerre-contre-8595646.html L'UMP va-t-il s'appeler "Les Républicains" ? Impossible, selon un avocat], [[LCI]].</ref>. Malgré des critiques exprimées également au sein de l'UMP<ref>{{Lien web |titre=Malgré Juppé, Sarkozy persiste et signe pour "Les Républicains"|auteur=Geoffroy Clavel|url=https://www.huffingtonpost.fr/2015/04/23/republicains-sarkozy-persiste-signe-reserves-juppe_n_7127228.html |site=Le Huffington Post |date=23-4-2015 |consulté le=2015-12-02}}.</ref>, le nom proposé est accepté à l'unanimité moins une abstention lors de la réunion du bureau politique du {{date-|5|mai|2015}}.

À la demande de responsables du parti, Nicolas Sarkozy accepte de soumettre les nouveaux statuts au vote électronique des adhérents le {{date-|28 mai 2015}}<ref>{{Lien web |titre=Les Républicains: des ténors UMP veulent le vote promis par Sarkozy |url=http://www.bfmtv.com/politique/les-republicains-des-tenors-ump-veulent-le-vote-promis-par-sarkozybr-881455.html |site=[[BFM TV]]|date=27 avril 2015}}.</ref>. Ces statuts indiquent, dans leur article 1 : « il est fondé entre les personnes physiques adhérant aux présents statuts un parti politique dénommé « les Républicains », ci-après désigné le Mouvement ». Le {{date-|29 mai 2015}}, Nicolas Sarkozy annonce que l'UMP devient officiellement « Les Républicains »<ref>{{Lien web|titre=Sarkozy annonce que l'UMP s'appelle désormais «Les Républicains» |url=https://www.20minutes.fr/politique/1619327-20150529-sarkozy-annonce-ump-appelle-desormais-republicains |site=20minutes.fr |date=29-5-2015 |consulté le=2016-03-05}}.</ref>. Cependant, juridiquement, il s'agit d'un changement de nom et non pas de la création d'un nouveau parti<ref>{{Lien web |titre=Témoin de publication du changement de nom de l'association |url=https://www.journal-officiel.gouv.fr/associations/detail-annonce/associations_b/20150028/1317 |site=journal-officiel.gouv.fr |consulté le=2 mai 2021}}.</ref>.

== Positionnement politique ==
=== Fondements idéologiques ===
{{Section à sourcer|date=septembre 2021}}Dans sa « Charte des valeurs »<ref>[http://www.u-m-p.org/congres-de-lump/charte-des-valeurs Charte des valeurs de l'UMP telle qu'adoptée lors du Congrès du {{date-|18 novembre 2012}}]</ref>, l'UMP se donne pour but de donner à la politique française un {{citation|souffle nouveau}} et d'enrayer {{citation|la montée [de la] méfiance à l'égard de la politique}}. Ses mots d'ordre : {{citation|écouter les citoyens, agir avec eux et pour eux}}.

La [[Idéologie|doctrine]] de l'UMP déclare qu'il faut laisser libre cours au {{citation|[[destin]] individuel de la personne}} qui dépasse le {{citation|[[déterminisme]] social}}. L'UMP {{citation|[rejette] les systèmes qui étouffent la liberté (économique) en cherchant à tout encadrer}}. Le travail, le mérite et l'innovation doivent être encouragés, afin de mener la France vers la reprise de la croissance et la baisse du chômage. Cette liberté ne doit cependant pas être comprise comme un égoïsme : {{citation|La liberté ouvre la voie à la générosité}}. Pour faire respecter cette liberté, un respect strict de la loi est nécessaire : {{citation|L'autorité de l'État et la justice doivent assurer que chacun réponde de ses actes}}.

L'UMP se déclare très attachée à la solidarité : {{citation|l'État est là pour que soit garantie la protection sociale à laquelle les Français sont légitimement attachés}}. Néanmoins, la solidarité se doit de {{citation|respecter l'individu}} et {{citation|ne (…) pas se transformer en [[assistanat]]}}. Elle se limite essentiellement aux domaines des [[Service public|services publics]], de l'égalité entre les territoires, du soutien des familles et de l'école de la République, laquelle doit {{citation|permettre à ceux que leurs mérites distinguent, d'exercer les responsabilités les plus élevées}}.

Enfin, l'UMP affirme sa fierté pour la [[nation]] française, tout en définissant son horizon dans la [[Union européenne|construction européenne]], synonyme de « paix » mais aussi d'{{citation|élargissement [des] perspectives}}. L'[[Europe]] ne doit pas se réduire à la seule coopération économique : elle doit {{citation|permettre [à ses membres] d'avoir plus de poids}} dans le contexte de la mondialisation, tout en faisant en sorte que {{citation|chaque pays conserve son identité}}.

=== Factions et courants internes ===
{{Section à sourcer|date=septembre 2021}}La création de l'UMP s'est voulue être le grand rassemblement des forces politiques de la [[Droite (politique)|droite]] et du [[Centrisme|centre]]. Afin de permettre aux différentes familles qui la composent de s'exprimer en son sein, les statuts de l'UMP prévoient la possibilité de créer des courants internes appelés « mouvements ». L'un des buts de ces mouvements était de favoriser l'émergence d'un débat interne riche et d'éviter que l'UMP, à l'instar du RPR de [[Jacques Chirac]], ne se transforme en un parti avant tout organisé pour favoriser la victoire politique de son leader.

Cette création n'a toutefois pas lieu pendant longtemps. Dans un premier temps, [[Alain Juppé]] a été contraint de la repousser, [[Jacques Chirac]], entre autres, y voyant un risque de recréer au sein de l'UMP une « guerre des chefs » telle que l'UDF l'a connue pendant plus de {{nombre|30|ans}} entre [[libéralisme|libéraux]] et [[démocratie chrétienne|démocrates chrétiens]] et les multiples chapelles qui naquirent au sein de ces deux familles. De plus, les courants qui se dessinaient à l'époque reprenaient presque à l'identique les contours des anciens partis, ce qui aurait pu donner un argument à ceux qui dénonçaient (notamment au sein de l'UDF demeurée indépendante) le caractère artificiel de la nouvelle formation. Ce report devint très rapidement définitif, la peur des chiraquiens se fondant rapidement sur les conséquences que pourrait avoir la création d'un courant sarkozyste à vocation majoritaire. Lors de son élection à la présidence de l'UMP, [[Nicolas Sarkozy]] prit l'engagement de favoriser l'émergence de ces courants, bien des militants s'estimant quelque peu « floués » par rapport aux engagements qui avaient prévalu lors de la création de l'UMP. Mais devant le nombre de ralliements très important autour de son nom (devenant très largement majoritaire, il n'avait plus lui-même l'utilité de rassembler ses partisans au sein d'un courant, qui serait au contraire devenu exclusif pour les autres) et la difficulté pour certaines familles, comme celles des centristes ou des gaullistes, à se structurer sans démontrer par là même une déliquescence certaine, ce projet ne sera pas concrétisé.

L'expression des différentes tendances internes à l'UMP n'en existe pas moins. Elle se traduit à travers plusieurs [[Club politique|clubs]], [[association loi de 1901|associations]], voire [[parti politique|partis politiques]] associés, qui regroupent des élus et/ou des militants. À l'exception des partis associés ([[Parti chrétien-démocrate (France)|PCD]], [[Centre national des indépendants et paysans|CNI]], et jusqu'en 2011 le [[Parti radical (France)|Parti radical]]), ces différentes structures n'ont cependant aucune reconnaissance en termes de démocratie interne, bien que l'UMP les subventionne pour la plupart. Il est également à noter que certaines grandes familles comme les néo-gaullistes (« chiraco-villepinistes ») ne s'appuient sur aucune structure formelle, mais n'en ont pas moins une très forte influence grâce à leurs leaders.

Arrivé au secrétariat général de l'UMP en 2010, [[Jean-François Copé]] décide d'appliquer les statuts et de permettre le dépôt de déclarations de principe par les courants. Ceux dont la déclaration de principe, parrainée par au moins dix parlementaires membres d'au moins dix fédérations départementales, obtient au moins 10 % des suffrages exprimés lors du congrès sont en effet officiellement reconnus et peuvent peser plus fortement au sein des instances dirigeantes de l'UMP. Ils disposent en outre d'une autonomie financière grâce à une dotation annuelle fixe et à une dotation annuelle proportionnelle aux suffrages obtenus. L'ensemble des sommes versées aux courants est limitée à 30 % du montant de l'aide publique annuelle versée par l'État à l'UMP. Une partie du financement de la formation politique revient donc directement aux courants qui en feront un usage libre<ref>{{Lien brisé |url=http://www.u-m-p-44.org/IMG/pdf/statuts_nationaux-2.pdf |titre=Articles 15 à 18 des statuts de l'UMP|site=u-m-p-44.org|consulté le=2015-02-19}} {{pdf}}.</ref>.

Le premier congrès à appliquer cette organisation en courant est celui du [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012|18 novembre 2012]]. Quelques courants s'étaient déjà formés et structurés au cours du quinquennat de [[Nicolas Sarkozy]], tels [[la Droite populaire]] ou [[la Droite sociale]] en 2010. D'autres groupements plus anciens, jusqu'ici associations ou partis associés à l'UMP, comme [[Michèle Alliot-Marie#Élection présidentielle de 2007|Le Chêne]] ou Les Réformateurs, apparaissent très vite comme ayant vocation à devenir des courants reconnus. À l'approche du congrès de {{date-|novembre 2012}}, de nombreux autres courants voient le jour, dans le but de déposer une déclaration de principe ou de soutenir un candidat à la présidence du parti<ref>[http://www.lefigaro.fr/politique/2012/10/08/01002-20121008ARTFIG00519-les-mouvements-de-l-ump.php Les « mouvements » de l'UMP], ''[[Le Figaro]]'', {{date-|8 octobre 2012}}.</ref> :

==== La Droite forte ====
{{Article connexe|La Droite forte}}
[[Fichier:Logo-La Droite forte.png|thumb|120px]]
Ce courant est lancé en juillet 2012 par [[Guillaume Peltier]] et [[Geoffroy Didier]] qui se déclarent héritiers du [[sarkozysme]]<ref>[http://www.lepoint.fr/politique/deux-jeunes-sarkozystes-lancent-la-droite-forte-23-07-2012-1488335_20.php « Deux jeunes sarkozystes lancent “la Droite forte” »], ''[[Le Point]]'', 23 juillet 2012.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lepoint.fr/politique/geoffroy-didier-sans-une-droite-forte-le-fn-nous-battra-en-2017-23-07-2012-1488397_20.php « Geoffroy Didier : “Sans une droite forte, le FN nous battra en 2017” »], ''[[Le Point]]'', 23 juillet 2012.</ref>. Ils sont rejoints par [[Brice Hortefeux]], [[Édouard Courtial]], [[Pierre Charon]] ou [[Olivier Marleix]] entre autres<ref>[https://www.france-politique.fr/wiki/La_Droite_Forte_(LDF) La Droite forte, ''france-politique.fr'', blog de Laurent de Boissieu.</ref>. {{référence nécessaire|Très médiatisé, ce courant propose notamment des quotas de journalistes de droite à la télévision pour respecter le pluralisme des opinions, ou encore la suppression de l’[[Aide médicale d'État|AME]] pour les étrangers en situation irrégulière}}.

Leur motion ''La Droite forte – Génération France Forte 2017'' arrive en tête du congrès avec 27,77 % des suffrages des adhérents.

En février 2013, Geoffroy Didier devient secrétaire général adjoint de l'UMP, derrière la titulaire du poste, [[Michèle Tabarot]]<ref>[http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Qui-n-est-pas-vice-president-ou-secretaire-general-a-l-UMP-589759 « Qui n'est pas vice-président ou secrétaire général à l'UMP ? »], in [[Le Journal du dimanche|lejdd.fr]], 4 février 2013.</ref>, dans le cadre de la direction {{citation|partagée}} entre [[Jean-François Copé]], qu'il a soutenu pour la présidence du parti<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/07/97001-20121007FILWWW00203-geoffroy-didier-soutient-cope.php Geoffroy Didier soutient Copé], ''[[Le Figaro]]'', 7 octobre 2012.</ref>, et [[François Fillon]].

Ce courant est dissous en 2018.

==== La Droite sociale ====
{{Article connexe|La Droite sociale}}
[[Fichier:Droite sociale.jpg|thumb|120px]]
Au départ un groupe de réflexion créé à l'initiative de [[Laurent Wauquiez]] en 2010, il devient un courant de l'UMP à la suite du [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012]] lors duquel il dépose la motion ''Droite Sociale : défense des classes moyennes - lutte contre l'assistanat'', soutenue par [[Valérie Boyer]], [[Natacha Bouchart]], [[Caroline Cayeux]] ou [[Bernard Debré]]. Il a pour objectifs notables la défense des [[classe moyenne|classes moyennes]] et la lutte contre « l’assistanat ». {{refnec}}

Avec 21,69 % des voix parmi les militants<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/20/97001-20121120FILWWW00779-ump-la-droite-forte-en-tete-du-scrutin.php « UMP : la Droite forte en tête du scrutin »], ''Le Figaro'', 20 novembre 2012.</ref>, il se place comme le deuxième courant de l'UMP.

Depuis les élections municipales de 2014, ce courant est en sommeil.

==== France moderne et humaniste ====
Ce courant créé en août 2012, rassemble les différents clubs [[Libéralisme (politique)|libéraux]] et [[Centrisme|centristes]].

À la suite de la création de l'UMP, les libéraux principalement issus de [[Démocratie libérale (parti politique)|Démocratie libérale]], se regroupent au sein de clubs comme « Les Réformateurs » animé par [[Hervé Novelli]], [[Gérard Longuet]], [[Luc Chatel]] et [[Michèle Tabarot]], « Dialogue & initiative » autour de [[Jean-Pierre Raffarin]] et [[Marc Laffineur]] ou encore « Réforme et modernité » fondé par les « villepinistes » [[Hervé Mariton]] et [[François Goulard]].

De même, les anciens [[Union pour la démocratie française|UDF]] forment le club « Démocrate & populaire » dirigé par [[Pierre Méhaignerie]], [[Philippe Douste-Blazy]] et [[Marc-Philippe Daubresse]]. Cependant, après le départ de la [[Convention démocrate (parti politique)|Convention démocrate]] puis de [[Jean-Louis Borloo]] avec le [[Parti radical (France)|Parti radical]] pour fonder l'[[Alliance républicaine, écologiste et sociale|ARES]], l'aile centriste de l'UMP s'est retrouvée réduite autour de Marc-Philippe Daubresse ou au sein du club « République et humanisme » créé par [[Jean Leonetti]] (ex-RAD).

Dans le cadre du congrès de 2012, ces différents clubs se réunissent pour déposer une motion commune intitulée ''France moderne et humaniste''. Le but de ce courant est de donner plus de visibilité à l’action libérale de l'UMP face à la montée de la ligne « sécuritaire » et de proposer un nouveau pacte libéral et social à droite. Le courant promeut « le rassemblement des gaullistes sociaux, des humanistes, des libéraux et des radicaux ».

Bien qu'étant le courant ayant réuni le plus de soutiens parmi les élus, il n'arrive qu'en {{3e}} position lors du vote des militants avec 18,17 % des voix.

==== Gaullistes en mouvement ====
[[Fichier:Gaullistes en mouvement.jpg|thumb|redresse]]
Avec la dissolution du [[Rassemblement pour la République|RPR]] dans l'UMP, la doctrine [[gaullisme|gaulliste]] se retrouve de plus en plus minoritaire au sein de la droite française. De plus, l'affrontement entre « chiraco-villepinistes » et « sarkosystes » de 2004 à 2007, a fracturé cette mouvance encore plus réduite avec les départs des « souverainistes » au sein de [[Debout la République]] en 2008 et de [[Dominique de Villepin]] qui fonde [[République solidaire]] en 2010.

Cependant, en vue du [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012|congrès de l'UMP de 2012]], le micro-parti ''Le Chêne'' dirigé par [[Michèle Alliot-Marie]] regroupant les derniers « chiraquiens » ([[Patrick Ollier]], [[Serge Grouard]]) et le club ''Rassemblement gaulliste'' réunissant des « gaullistes sociaux » proches de [[Nicolas Sarkozy]] ([[Roger Karoutchi]], [[Henri Guaino]]), forment le courant « Gaullistes en mouvement » et déposent la motion ''Le Gaullisme, une voie d'avenir pour la France''. À l'issue des résultats, elle obtient 12,31 % des votes des adhérents et se place en quatrième position.

==== La Droite populaire ====
{{Article connexe|La Droite populaire}}
[[Fichier:Logo-droite-populaire.png|thumb|180px]]
Créé en juin 2010 comme collectif parlementaire par [[Lionnel Luca]], [[Richard Mallié]], [[Jean-Paul Garraud]] et [[Thierry Mariani]], la Droite populaire réunissait alors 42 députés dont le tiers était issu de la région [[Provence-Alpes-Côte d'Azur]]<ref>[http://www.leravi.org/spip.php?article1175 Les apprentis sorciers de la Droite (populaire)] dans le mensuel provençal ''le Ravi'', octobre 2011</ref>.

Prônant le « retour aux fondamentaux » sarkozystes de 2007, ce groupe est souvent à l'origine de polémiques pour ses positions radicales sur des sujets touchant aux mœurs<ref>Comme à l'occasion d'une lettre demandant le retrait, dans les manuels scolaires, de la notion de [[Genre (sciences sociales)|genre]], voir ''[https://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Identite-sexuelle.-Le-debat-continue-autour-des-nouveaux-manuels-de-SVT_6346-1973967-fils-tous_filDMA.Htm le débat continue autour des manuels de SVT]'', ''Ouest France'', 31 août 2011</ref>, à l'immigration et à la sécurité<ref>{{Lien web |titre=Mariage gay: la droite populaire veut le scalp de Bachelot |url=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/mariage-gay-la-droite-populaire-veut-le-scalp-de-bachelot_1002838.html |site=LExpress.fr |date=16 juin 2011 |consulté le=13 novembre 2019}}</ref>. Les prises de position en faveur d'un rapprochement entre l'UMP et le [[Front national (parti français)|FN]] font également beaucoup parler de la Droite populaire<ref>{{Lien web |nom1=Jarrassé |prénom1=Jim |titre=Alliance avec le FN : un député UMP brise le tabou |url=https://www.lefigaro.fr/politique/2010/10/20/01002-20101020ARTFIG00478-alliance-avec-le-fn-un-depute-ump-brise-le-tabou.php |site=Le Figaro.fr |date=20 octobre 2010 |consulté le=13 novembre 2019}}</ref>. Le collectif s'en défend, affirmant être une {{Citation|barrière entre la droite républicaine et le Front national}}<ref>Neila Latrous et Jean-Baptiste Marteau, « Des réseaux, sinon rien », in ''UMP - un univers impitoyable'', p. 138, 2011.</ref>.

Après l'annonce de [[Jean-François Copé]] d'autoriser les courants au sein de l'UMP, le collectif annonce qu'il va se constituer en mouvement autonome<ref>{{Lien web |titre=Droite populaire : la tentation de l’autonomie |url=https://www.liberation.fr/france/2012/05/11/droite-populaire-la-tentation-de-l-autonomie_818093 |site=Libération.fr |date=11 mai 2012 |consulté le=13 novembre 2019}}</ref>. Sa motion ''Maîtriser notre destin et réaffirmer le pacte républicain'' arrive avant-dernière, en cinquième position, avec 10,87 % des voix<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/20/97001-20121120FILWWW00779-ump-la-droite-forte-en-tete-du-scrutin.php Article du ''Figaro'' (20.11.2012)]</ref>.

==== La Boîte à idées ====
Ce courant est créé par des personnalités proches d'[[Alain Juppé]] qui souhaitent renouer avec les principes fondateurs de l'UMP, lorsque ce dernier était président. Sa motion ''La Boîte à idées, la motion anti divisions !'' est portée par [[Maël de Calan]], [[Bruno Le Maire]], [[Benoist Apparu]], [[Thierry Solère]] ou encore [[Édouard Philippe]] et soutenue par [[Xavier Bertrand]]<ref>[https://www.lepoint.fr/politique/ump-xavier-bertrand-soutient-la-boite-a-idees-30-10-2012-1523053_20.php UMP : Xavier Bertrand soutient "La boîte à idées"], ''[[Le Point]]'', 30 octobre 2012.</ref>.

Arrivé en dernière position avec 9,19 % des voix, il n'est pas reconnu comme un courant officiel de l'UMP (n'ayant pas dépassé les 10 %).

== Résultats électoraux et personnalités marquantes ==
=== Figures politiques majeures ===
L'UMP a compté dans ses rangs plusieurs personnalités figures de la politique française, qui ont parfois pu occuper les plus hautes fonctions de la République sous l'étiquette de l'UMP :
* deux présidents de la République : [[Jacques Chirac]], qui crée l'UMP avec Alain Juppé à la suite de sa réélection en {{date-|mai 2002}}, et [[Nicolas Sarkozy]], élu président de la République en {{date-|mai 2007}}, alors qu'il est président de l'UMP.
* trois Premiers ministres : [[Jean-Pierre Raffarin]] (2002-2005), [[Dominique de Villepin]] (2005-2007) et [[François Fillon]] (2007-2012).
* trois présidents du Conseil constitutionnel : [[Yves Guéna]] (2000-2004), [[Pierre Mazeaud]] (2004-2007) et [[Jean-Louis Debré]] (2007-2016).
* deux présidents du Sénat : [[Christian Poncelet]] (1998-2008) et [[Gérard Larcher]] (2008-2011 et depuis 2014).
* trois présidents de l'Assemblée nationale : [[Jean-Louis Debré]] (2002-2007), [[Patrick Ollier]] (2007) et [[Bernard Accoyer]] (2007-2012).
* neuf présidents de groupes parlementaires étiquetés UMP :
** au Sénat, [[Josselin de Rohan]] (2002-2008), [[Henri de Raincourt]] (2008-2009), [[Gérard Longuet]] (2009-2011), [[Jean-Claude Gaudin]] (2011-2014) et [[Bruno Retailleau]] (depuis 2014) ;
** à l'Assemblée, [[Jacques Barrot]] (2002-2004), [[Bernard Accoyer]] (2004-2007), [[Jean-François Copé]] (2007-2010) et [[Christian Jacob]] (2010-2019).
* un président du groupe PPE au Parlement européen : [[Joseph Daul]] (2007-2014) ;
* de nombreux ministres, ministres délégués, secrétaires d'État, parlementaires.

[[Valéry Giscard d'Estaing]], président de la République de 1974 à 1981, quitte l'UDF pour rejoindre l'UMP en 2002<ref>[[Mathias Bernard]], ''Valéry Giscard d'Estaing : les ambitions déçues'', Armand Collin, 2014.</ref>{{,}}<ref>http://www.france-politique.fr/chronologie-ump.htm</ref>.

Outre ces figures de la classe politique, plusieurs personnalités du monde de la [[culture]], de la [[société civile]] ou du [[Industrie du spectacle|show-biz]] sont considérées comme proches de l'UMP ou ont officialisé leur soutien au parti :
{{colonnes|taille=15|
* [[Philippe de Gaulle]]
* [[Laeticia Hallyday]], [[David Hallyday]]<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20060829.OBS9711/le-clan-hallyday-a-rejoint-l-ump.html Le clan Hallyday a rejoint l'UMP], ''[[L'Obs|Le Nouvel Observateur]]'', {{date-|2 septembre 2006}}, consulté le {{date-|4 février 2014}}.</ref>
* [[Miss Dominique]]
* [[Gérard Depardieu]]
* [[Didier Barbelivien]]
* [[Christian Clavier]]
* [[Gilbert Montagné]]
* [[Charlotte Rampling]]
* [[Pierre Palmade]]
* [[Mireille Mathieu]]
* [[Jean Reno]]
* [[Arthur (animateur)|Arthur]]
* Bruno Beausir, alias [[Doc Gynéco]]
* [[Basile Boli]]
* [[Élodie Gossuin]],
* [[Christophe Dominici]]
}}

=== Élections présidentielles ===
{| class="wikitable"
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!scope=col|Rang
|-
! scope=row|[[Élection présidentielle française de 2007|2007]]
| [[Nicolas Sarkozy]]
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|31,18
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|53,06
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| {{yes|Élu}}
|-
! scope=row|[[Élection présidentielle française de 2012|2012]]
|[[Nicolas Sarkozy]]
|align=right| {{formatnum:9753629}}
|27,18
|{{2e}}
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|48,36
|{{2e}}
| {{no2|Perdu}}
|}

=== Élections législatives ===
{| class="wikitable"
! rowspan="2" scope=col|Année
! colspan="3" scope=col|Premier tour
! colspan="3" scope=col|Second tour
! rowspan="2" scope=col|Sièges
! rowspan="2" |Statut
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|-
!scope=col|Voix
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!scope=col|Voix
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!scope=col|Rang
|-
! scope=row|[[Élections législatives françaises de 2002|2002]]
| align=right|{{formatnum:8408023}}
|33,30 %
|{{1er}}
| align=right|{{formatnum:10029669}}
|47,26 %
|{{1er}}
|{{Infobox Parti politique/Sièges|358|577|hex=#0066cc|chiffres1=#FFFFFF|barre=#FFFFFF}}
| {{yes|Majorité absolue}}
|[[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (2)|Raffarin {{II}}]] et [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3)|{{III}}]], [[Gouvernement Dominique de Villepin|Villepin]] et [[Gouvernement François Fillon (1)|Fillon {{I}}]]
|-
! scope=row|[[Élections législatives françaises de 2007|2007]]
| align=right|{{formatnum:10289028}}
|39,54 %
|{{1er}}
| align=right|{{formatnum:9463408}}
|46,37 %
|{{1er}}
|{{Infobox Parti politique/Sièges|313|577|hex=#0066cc|chiffres1=#FFFFFF|barre=#FFFFFF}}
| {{yes|Majorité absolue}}
|[[Gouvernement François Fillon (2)|Fillon {{II}}]] et [[Gouvernement François Fillon (3)|{{III}}]]
|-
! scope=row|[[Élections législatives françaises de 2012|2012]]
| align=right|{{formatnum:7037268}}
|27,12 %
|{{2e}}
| align=right|{{formatnum:8740628}}
|37,95 %
|{{2e}}
|{{Infobox Parti politique/Sièges|194|577|hex=#0066cc}}
| {{no2|Opposition}}
|
|}

=== Élections régionales ===
{| class="wikitable"
|-
! scope="col" | Date
! scope="col" | Voix {{1er|tour}}
! scope="col" |%
! scope="col" | Élus
! scope="col" | Présidents
|-
! scope=row|[[Élections régionales françaises de 2004|2004]]<ref>Avec ses alliés</ref>
|{{formatnum:8179866}}
|33,73
|{{Infobox Parti politique/Sièges|522|1749|hex=#0066cc}}
||{{Infobox Parti politique/Sièges|2|26|hex=#0066cc}}
|-
! scope=row|[[Élections régionales françaises de 2010|2010]]<ref>Avec ses alliés de la [[Comité de liaison de la majorité présidentielle|Majorité présidentielle]]</ref>
|{{formatnum:5066942}}
|26,02
|{{Infobox Parti politique/Sièges|340|1749|hex=#0066cc}}
||{{Infobox Parti politique/Sièges|3|26|hex=#0066cc}}
|}

=== Élections cantonales puis départementales ===
{| class="wikitable"
! rowspan="2" scope=col|Année
! colspan="2" scope=col|{{1er|tour}}
! colspan="2" scope=col|{{2d|tour}}
! rowspan="2" scope=col|Conseillers
! rowspan="2" scope=col|Présidents
|-
!scope=col|%
!scope=col|Rang
!scope=col|%
!scope=col|Rang
|-
! scope=row|[[Élections cantonales françaises de 2004|2004]]
| align="right" | 20,95
| align="center" |{{2e}}
| align="right" | 27,22
| align="center" |{{2e}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|468|2034|hex=#0066cc}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|37|100|hex=#0066cc|chiffres1=#FFFFFF}}
|-
! scope=row|[[Élections cantonales françaises de 2008|2008]]
| align="right" | 23,57
| align="center" |{{2e}}
| align="right" | 26,80
| align="center" |{{2e}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|514|2020|hex=#0066cc}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|30|100|hex=#0066cc}}
|-
! scope=row|[[Élections cantonales françaises de 2011|2011]]
| align="right" | 16,97
| align="center" |{{2e}}
| align="right" | 20,00
| align="center" |{{2e}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|369|2026|hex=#0066cc}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|27|101|hex=#0066cc}}
|-
! scope=row|[[Élections départementales françaises de 2015|2015]]<ref>[http://elections.interieur.gouv.fr/departementales-2015/FE.html Résultats France entière] sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>
| align="right" | 6,57
| align="center" | {{1er}}
| align="right" | 8,64
| align="center" |{{1er}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|1080|4108|hex=#0066cc}}
| {{Infobox Parti politique/Sièges|44|101|hex=#0066cc|chiffres1=#FFFFFF}}
|}

=== Élections municipales ===
{| class="wikitable"
!scope=col| Élection
!scope=col| Score au {{1er|tour}}
!scope=col| Score au {{2d|tour}}
!scope=col| [[Liste des communes de France les plus peuplées|Villes + {{formatnum:100000}} {{Abréviation discrète|hab.|habitants}}]]
|-
! scope=row|[[Élections municipales françaises de 2008|2008]]
| align="center" | 48,08 %
| align="center" | 47,26 %
| {{Infobox Parti politique/Sièges|11|40|hex=#0066cc}}
|-
! scope=row|[[Élections municipales françaises de 2014|2014]]
| align="center" | 46,38 %
| align="center" | 45,65 %
| {{Infobox Parti politique/Sièges|20|41|hex=#0066cc|chiffres1=#FFFFFF}}
|}

=== Élections européennes ===
{| class="wikitable"
!scope=col| Année
!scope=col| %
!scope=col| Sièges
!scope=col| Rang
!scope=col| Groupe
|-
! scope=row|[[Élections européennes de 2004 en France|2004]]
| 16,64
| {{Infobox Parti politique/Sièges|17|74|hex=#0066cc}}
| {{2e}}
| [[Groupe du Parti populaire européen|PPE-DE]]
|-
! scope=row|[[Élections européennes de 2009 en France|2009]]{{note label|EMB|A|a}}
| 27,88
| {{Infobox Parti politique/Sièges|24|74|hex=#0066cc}}
| {{1er}}
| [[Groupe du Parti populaire européen|PPE]]
|-
! scope=row|[[Élections européennes de 2014 en France|2014]]
| 20,80
| {{Infobox Parti politique/Sièges|20|74|hex=#0066cc}}
| {{2e}}
| PPE
|}

<small>{{note label|EMB|A|a}}Liste commune avec le [[Les Centristes|NC]] (trois sièges) et la [[La Gauche moderne|GM]] (deux sièges).</small>

== Organisation interne ==
=== Historique des dirigeants ===
==== Présidents ====
{| class="wikitable"
! scope=col|{{N°}}
! scope=col|Photo
! scope=col|Nom
! scope=col|Début
! scope=col|Fin
! scope=col|Notes
|-
!scope=row| 1
| align=center | [[Image:Alain Juppé in Washington DC.jpg|80px|Alain Juppé (ministre français des Affaires étrangères) le 6 juin 2011, à Washington D.C.]]
| align=center | '''[[Alain Juppé]]'''
| align=center | {{date-|17 novembre 2002}}
| align=center | {{date-|16 juillet 2004}}
| Élu au [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2002|Congrès de 2002]] premier dirigeant du parti. Il est confronté aux mauvais résultats obtenus par l'UMP en 2004 aux [[élections régionales françaises de 2004|élections régionales]] (la droite ne conservant que deux régions sur vingt-six) et [[élections européennes de 2004 en France|élections européennes]]. La déclaration de son inéligibilité le {{date|30 janvier 2004}} le conduit à quitter ses fonctions.
|-
| colspan=7 style="background-color:#DDD;font-size:125%" | '''<center>{{Coloré|#444|<small>[[Jean-Claude Gaudin]] assure l'intérim du {{date-|16|juillet|2004-}} au {{date-|28|novembre|2004}}</small>}}</center>'''
|-
!scope=row| 2
| align=center | [[Fichier:Nicolas Sarkozy -.jpg|80px|Nicolas Sarkozy]]
| align=center | '''[[Nicolas Sarkozy]]'''
| align=center | {{date-|28 novembre 2004}}
| align=center | {{date-|14 mai 2007}}
| Le {{date-|1 septembre 2004}}, Nicolas Sarkozy déclare officiellement sa candidature à la présidence de l'UMP à la suite de la démission d'Alain Juppé. [[Jacques Chirac]] avait néanmoins mis Nicolas Sarkozy en demeure de choisir entre ce dernier poste et le ministère. Après avoir choisi de prendre la tête de l'UMP, Nicolas Sarkozy fera tout de même son retour au gouvernement en 2005, tout en conservant la présidence du parti. Il quitte ses fonctions le {{date-|14 mai 2007}}, la veille d'être investi [[Président de la République française|président de la République]]. Jean-Claude Gaudin assure une seconde fois l'intérim jusqu'au {{date-|7|juillet|2007}}. Il ne connaîtra pas de successeur direct, Nicolas Sarkozy souhaitant que la fonction de président soit {{citation|gelée}} pendant son mandat présidentiel.
|-
| colspan=7 style="background-color:#DDD;font-size:125%" | '''<center>{{Coloré|#444|Vacance de la présidence de l'UMP de 2007 à 2012<br /><small>(le secrétaire général est à la tête du parti)</small>}}</center>'''
|-
!scope=row| 3
| align=center | [[Image:UMP regional elections Paris 2010-01-21 n2 (cropped).jpg|80px|:fr:Jean-François CopéJean-François Copé à la réunion publique de lancement de la campagne de l':fr:Union pour un mouvement populaireUMP pour les élections régionales de 2010 à Paris.]]
| align=center | '''[[Jean-François Copé]]'''
| align=center | {{date-|19 novembre 2012}}
| align="center" | {{date-|15 juin 2014}}
| À la suite de la défaite de [[Nicolas Sarkozy]] à l'[[élection présidentielle française de 2012|élection présidentielle de 2012]], l'[[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012|élection du nouveau président]] de l'UMP a lieu le {{date-|18|novembre|2012}} ; les adhérents peuvent ainsi élire leur président, la dernière élection pour cette fonction remontant à 2004. [[Jean-François Copé]] est élu de justesse face à l'ancien Premier ministre [[François Fillon]]. Ce dernier et ses partisans contestent les résultats du scrutin et créent un groupe parlementaire distinct du groupe UMP à l'Assemblée nationale. Un accord est finalement trouvé le mois suivant et Jean-François Copé reste à la tête du parti. Il démissionne en {{date-||juin|2014}}, à la suite d'[[Affaire Bygmalion|un scandale concernant le financement de l'UMP]] à l'occasion de l'[[Élection présidentielle française de 2012|élection présidentielle de 2012]].
|-
| colspan=7 style="background-color:#DDD;font-size:125%" | '''<center>{{Coloré|#444|Direction collégiale de l'UMP de {{date-|juin 2014-}} à {{date-|décembre 2014}}<br /><small>([[Alain Juppé]], [[Jean-Pierre Raffarin]], [[François Fillon]])</small>}}</center>'''
|-
!scope=row| 4
| align=center | [[Fichier:EPP Summit, 12 February, Brussels (16483352096) (cropped).jpg|80px|Nicolas Sarkozy]]
| align=center | '''[[Nicolas Sarkozy]]'''
| align=center | {{date-|2 décembre 2014}}
| align="center" | {{date-|30 mai 2015}}
| [[Nicolas Sarkozy]] est élu président de l'UMP par les adhérents à 64,50 %, face à [[Bruno Le Maire]] (29,18 % ) et [[Hervé Mariton]] (6,32 %).
|}

==== Vice-présidents ====
{| class="wikitable"
! scope=col|Photo
! scope=col|Nom
! scope=col|Début
! scope=col|Fin
! scope=col|Notes
|-
| align=center | [[Fichier:Political Assembly, Marseille (6869078283) (cropped).jpg|80px]]
| align=center | '''[[Jean-Claude Gaudin]]'''
| align=center | {{date-|17 novembre 2002}}
| align=center | {{date-|14 mai 2007}}
| Élu au [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2002|Congrès de 2002]] vice-président d'[[Alain Juppé]], reste à son poste quand [[Nicolas Sarkozy]] lui succède. Exerce l'intérim de la présidence en 2004, puis en 2007, jusqu'à ce que la présidence soit suspendue.
|-
| colspan=7 style="background-color:#DDD;font-size:125%" | '''<span style="color:#444"><center>Vacance de la vice-présidence exécutive de 2007 à 2012<br /><small>([[Jean-Pierre Raffarin]], [[Jean-Claude Gaudin]] et [[Pierre Méhaignerie]] sont vice-présidents du Conseil national du parti)</small></center></span>'''
|-
| align=center | [[Fichier:LucChatel.jpg|80px]]
| align=center | '''[[Luc Chatel]]'''
| align=center | {{date-|19 novembre 2012}}
| align=center | {{date-|15 juin 2014}}
|Élu lors du [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012|congrès de 2012]] sur le même ticket que [[Jean-François Copé]] et [[Michèle Tabarot]]. À la suite de l'accord trouvé entre [[François Fillon]] et [[Jean-François Copé]], il devient '''vice-président délégué''' le {{date-|15 janvier 2013}}. Des « vice-présidents » sont alors nommés.
|-
| colspan=7 style="background-color:#DDD;font-size:125%" | '''<span style="color:#444"><center>Vice-présidents nommés en {{date-|janvier 2013}} :<br /><small>[[Laurent Wauquiez]], [[Jean-Claude Gaudin]], [[Christian Estrosi]], [[Brice Hortefeux]], [[Roger Karoutchi]], [[Gérard Longuet]] et [[Henri de Raincourt]].</small></center></span>'''
|-
| colspan=7 style="background-color:#DDD;font-size:125%" | '''<span style="color:#444"><center>Vice-présidents nommés en {{date-|février 2013}} :<br /><small>[[Hubert Falco]], [[Rachida Dati]], [[Hervé Gaymard]], [[Christian Kert]], [[Jean-François Lamour]], [[Jean-Paul Fournier]], [[Jean-Pierre Audy]], [[Guillaume Peltier]], [[Jean Leonetti]], [[Thierry Mariani]], [[Patrick Ollier]] et [[Bernard Perrut]].</small></center></span>'''
|-
| align=center | [[Fichier:Nathalie Kosciusko-Morizet - Portrait 2012.jpg|80px]]
| align=center | '''[[Nathalie Kosciusko-Morizet]]'''
| align=center | {{date-|4 décembre 2014}}
| align=center | {{date-|30 mai 2015}}
|Nommée par [[Nicolas Sarkozy]] après son élection à la tête de l'UMP.
|}

==== Secrétaires généraux ====
{| class="wikitable"
! scope=col|
! scope=col|Nom
! colspan="2" scope=col|Dates du mandat
! scope=col|Notes
|-
| align=center | [[Fichier:Philippe Douste-Blazy - Sarkozy's meeting in Toulouse for the 2007 French presidential election 0164 2007-04-12.jpg|80px]]
| align=center | '''[[Philippe Douste-Blazy]]'''
| align=center | {{date-|17 novembre 2002}}
| align=center | {{date-|28 novembre 2004}}
| Élu avec Alain Juppé au [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2002|congrès de 2002]], il est remplacé quand [[Nicolas Sarkozy]] devient président du parti.
|-
| align=center | [[Image:Pierre Méhaignerie.jpg|80px]]
| align=center | '''[[Pierre Méhaignerie]]'''
| align=center | {{date-|28 novembre 2004}}
| align=center | {{date-|25 septembre 2007}}
| Le {{date-|7 juillet 2007}}, la fonction de président de l'UMP étant gelée, le secrétaire général devient le nouveau dirigeant du parti.
|-
| align=center | [[Image:UMP regional elections IlM 2010-02-18 n05.jpg|80px]]
| align=center | '''[[Patrick Devedjian]]'''
| align=center | {{date-|25 septembre 2007}}
| align=center | {{date-|5 décembre 2008}}
| D'abord secrétaire général adjoint, Patrick Devedjian devient secrétaire général de l'UMP en 2007 jusqu'à sa nomination le {{date-|5|décembre|2008}} au [[ministre chargé de la Mise en œuvre du plan de relance|ministère chargé de la Mise en œuvre du plan de relance]].
|-
| align=center | [[Image:Xavier.Bertrand.jpg|80px]]
| align=center | '''[[Xavier Bertrand]]'''
| align=center | {{date-|8 décembre 2008}}
| align=center | {{date-|17 novembre 2010}}
| Après l'entrée de Patrick Devedjian au gouvernement, il est nommé secrétaire général par intérim de l'UMP, le {{date-|8 décembre 2008}}. Il quitte le gouvernement Fillon lors du remaniement du {{date-|15 janvier 2009}}, prend la tête de l'UMP le {{date-|24 janvier 2009-}} suivant. Lors de la formation du gouvernement Fillon III, le {{date-|14 novembre 2010}}, il devient ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, et démissionne du secrétariat général de l'UMP trois jours plus tard.
|-
| align=center | [[Image:UMP regional elections Paris 2010-01-21 n2 (cropped).jpg|80px]]
| align=center | '''[[Jean-François Copé]]'''
| align=center | {{date-|17 novembre 2010}}
| align=center | {{date-|19 novembre 2012}}
| Le {{date-|17 novembre 2010}}, Jean-François Copé devient secrétaire général de l'UMP en remplacement de Xavier Bertrand, nommé au gouvernement.
|-
| align=center | [[Image:Michèle Tabarot.jpg|80px]]
| align=center | '''[[Michèle Tabarot]]'''
| align=center | {{date-|19 novembre 2012}}
| align=center | {{date-|15 juin 2014}}
|Élue lors du [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012|congrès de 2012]] sur le même ticket que Jean-François Copé et [[Luc Chatel]]. Le {{date-|15 janvier 2013}}, [[Valérie Pécresse]] est nommée secrétaire générale déléguée et [[Marc-Philippe Daubresse]] secrétaire général adjoint.
|-
| align=center | [[Fichier:Luc Chatel.jpg|80px]]
| align=center | '''[[Luc Chatel]]'''
| align=center | {{date-|15 juin 2014}}
| align=center | {{date-|4 décembre 2014}}
|Désigné le {{date-|10 juin 2014}}, sur proposition d'[[Alain Juppé]], [[François Fillon]] et [[Jean-Pierre Raffarin]].
|-
| align=center | [[Fichier:L Wauquiez13.jpg|80px]]
| align=center | '''[[Laurent Wauquiez]]'''
| align=center | {{date-|5 décembre 2014}}
| align=center | {{date-|30 mai 2015}}
|Nommé le {{date-|5 décembre 2014}} par [[Nicolas Sarkozy]].
|-
|}

=== Direction ===
==== Direction nationale ====
{{date-|Décembre 2014}} - {{date-|mai 2015}} :
* Président de l'UMP : [[Nicolas Sarkozy]]
* Vice-présidente déléguée : [[Nathalie Kosciusko-Morizet]]
* Secrétaire général : [[Laurent Wauquiez]]
** Secrétaire général adjoint aux fédérations : [[Éric Ciotti]]
** Secrétaire général adjoint aux élections : [[Gérald Darmanin]]
** Secrétaire générale adjointe aux adhésions : [[Sophie Primas]]
** Secrétaire général adjoint à la formation : [[Édouard Courtial]]
* Porte-paroles : [[Isabelle Le Callennec]] et [[Sébastien Huyghe]]
* Conseillers politiques : [[Luc Chatel]] et [[Brice Hortefeux]]
* Président de la commission nationale d'investitures : [[Christian Estrosi]]
* Coordinatrice pour les [[élections régionales françaises de 2015|élections régionales]] : [[Valérie Pécresse]]
* Coordinateur pour les [[élections départementales françaises de 2015|élections départementales]] : [[Éric Doligé]]
* Trésorier : [[Daniel Fasquelle]]
* Président de la Commission nationale d'investiture : [[Christian Estrosi]]
** Vice-président de la Commission nationale d'investiture : [[Roger Karoutchi]]
* Président du Comité des maires : [[Hubert Falco]]
* Délégué général à la construction et au logement : [[Marc-Philippe Daubresse]]
* Délégué général aux nouveaux adhérents : [[David Douillet]]
* Délégué général aux relations internationales : [[Pierre Lellouche]]
* Délégué général à l'économie et aux finances : [[Éric Woerth]]
* Délégué national à la maîtrise des dépenses publiques : Maël de Calan
* Délégué national à la chasse : [[Pierre Charon]]
* Délégué national au travail et à l'emploi : [[Gérard Cherpion]]
* Délégué national aux conventions thématiques : Grégoire de Lasteyrie
* Délégué national aux relations avec les entrepreneurs : Sébastien Pilard

{{boîte déroulante|titre=Liste des secrétaires nationaux|contenu=
* Secrétaire nationale thématique aux valeurs de la République et à la laïcité : [[Lydia Guirous]]
* Secrétaire nationale thématique aux sports : [[Laurence Arribagé]]
* Secrétaire nationale thématique aux professions libérales : [[Nora Berra]]
* Secrétaire national thématique à la sécurité : [[Bruno Beschizza]]
* Secrétaire nationale thématique à la ville : [[Natacha Bouchart]]
* Secrétaire nationale thématique à l'égalité entre les femmes et les hommes : [[Valérie Boyer]]
* Secrétaire national thématique à l'immigration : [[François-Noël Buffet]]
* Secrétaire national thématique à l'agriculture : [[Michel Dantin]]
* Secrétaire nationale thématique à la famille : [[Valérie Debord]]
* Secrétaire nationale thématique à l'aménagement du territoire et à la montagne : [[Sophie Dion]]
* Secrétaire national thématique à la protection sociale : [[Jean-Pierre Door]]
* Secrétaire national thématique à la justice : [[Georges Fenech]]
* Secrétaire national thématique au tourisme : [[Yves Foulon]]
* Secrétaire nationale thématique à la francophonie : [[Joëlle Garriaud-Maylam]]
* Secrétaire national thématique au Grand Paris : [[Claude Goasguen]]
* Secrétaire nationale thématique aux solidarités : [[Claude Greff]]
* Secrétaire nationale thématique à l'environnement et aux transports : [[Fabienne Keller]]
* Secrétaire national thématique à la réforme des institutions : [[Guillaume Larrivé]]
* Secrétaire nationale thématique à la petite enfance : Catherine Lécuyer
* Secrétaire national thématique à l'Europe : [[Pierre Lequiller]]
* Secrétaire national thématique à la défense : [[Philippe Meunier]]
* Secrétaire national thématique à la ruralité : [[Jérôme Peyrat]]
* Secrétaire national thématique à la santé : [[Arnaud Robinet]]
* Secrétaire national thématique à l'industrie et aux PME : [[Martial Saddier]]
* Secrétaire nationale thématique à l'éducation : [[Catherine Troendlé]]
* Secrétaire national fonctionnel aux Français de l'étranger : [[Thierry Mariani]]
* Secrétaire national fonctionnel aux jeunes et aux jeunes actifs : [[Mathieu Darnaud]]
* Secrétaire national fonctionnel à l'animation interne : [[Geoffroy Didier]]
* Secrétaire nationale fonctionnelle à la parité dans le mouvement : [[Virginie Duby-Muller]]
* Secrétaire nationale fonctionnelle à l'animation des fédérations : [[Annie Genevard]]
* Secrétaire nationale fonctionnelle aux cadres du mouvement : [[Françoise Guégot]]
* Secrétaire nationale fonctionnelle aux programmes de formation : [[Madeleine de Jessey]]
* Secrétaire national fonctionnel aux élus locaux : [[Jean Rottner]]
* Secrétaire nationale fonctionnelle aux nouveaux talents : [[Véronique Louwagie]]
* Secrétaire national fonctionnel aux relations avec les partis étrangers : Jean-Didier Berthault
* Secrétaire nationale fonctionnelle aux relations avec les partis étrangers : [[Constance Le Grip]]
}}

Nommés par le bureau politique sur proposition du président de l'UMP, {{citation|les secrétaires nationaux sont responsables de l'activité et de la réflexion de l'Union}} (article 22 des statuts de l'UMP) dans leurs domaines respectifs. Ils doivent rendre compte de leurs travaux auprès du bureau politique et, au moins une fois par an, devant le conseil national. On peut retrouver leur liste complète sur le site officiel de l'UMP<ref>[http://www.u-m-p.org/notre-equipe/ump/secretaires-nationaux Liste des secrétaires nationaux] ''sur le site officiel de l'UMP''</ref>.

==== Instances collégiales de direction ====
{{Section à sourcer|date=septembre 2021}}Les trois principales instances collégiales de direction de l'UMP sont le congrès, le conseil national et le bureau politique. Le congrès est l'assemblée générale de l'UMP, composée de l'ensemble des adhérents du parti. C'est lui qui désigne le candidat que soutient l'UMP à chaque élection présidentielle. Le conseil national, présidé par le président de l'UMP, est composé de conseillers nationaux élus par les adhérents. Le bureau politique est chargé d'assurer la direction de l'UMP entre les sessions du conseil national. Le président ou un quart de ses membres peuvent le réunir et définir de l'ordre du jour. Les décisions sont prises à la majorité, à condition qu'il y ait au moins la moitié des membres présents. Il est composé des principaux dirigeants du mouvements (président, vice-président, secrétaire général, trésorier, conseillers politiques, secrétaires nationaux, membres élus par le conseil national)<ref>[http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/l_ump/notre_equipe/les_instances_et_les_organes_de_direction_de_l_union/le_bureau_politique Site officiel de l'UMP - consulté le {{date-|9 février 2009}}]</ref>.

Outre le conseil national et le bureau politique, il existe six autres instances nationales de l'UMP :
* la commission des sages, qui comprend les « anciens présidents et secrétaires généraux de l'Union, les présidents des anciens partis politiques représentés à l'Union, huit personnalités choisies par les groupes parlementaires pour leur ancienneté » (art. 36 des statuts) ;
* la commission nationale d'investiture, chargée de préparer les investitures des candidats UMP pour les élections législatives, sénatoriales, européennes, territoriales et municipales (dans les villes de plus de {{nombre|30000|habitants}}), investitures qu'elle soumet ensuite au conseil national ;
* la commission nationale des recours (CNR ou CoNaRe) « formée de neuf membres, élus par le conseil national » (art. 30 à 35 des statuts) ;
* la commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE), chargée de préparer et d'organiser toutes les élections internes à l'UMP, de s'assurer de la régularité des votes, de valider les candidatures et de veiller à l'égalité des candidats dans le déroulement des opérations de propagande et des opérations de vote (art. 29 des statuts);
* la commission de contrôle de gestion financière ;
* la commission permanente des statuts.

==== Fédérations locales ====
Les fédérations départementales de l'UMP sont organisées dans chaque département autour d'un président du conseil départemental, d'un secrétaire départemental et d'un responsable département des jeunes.

==== Structures spécialisées ====
===== Jeunes Populaires =====
{{Article détaillé|Jeunes Populaires}}{{Section à sourcer|date=septembre 2021}}
L'UMP a une branche pour les jeunes de {{unité|16|à=30|ans}}, les [[Les Jeunes Républicains|Jeunes Populaires]] ou Jeunes de l'UMP.

Les Jeunes Populaires ont, à leur tête, un président élu pour deux ans. Tous les adhérents de l'UMP de moins de {{nombre|30|ans}} sont inscrits automatiquement chez les Jeunes Populaires. Une fois le cap des {{nombre|30|ans}} atteint, les adhérents sont radiés du mouvement de jeunesse.

Son fonctionnement repose sur une organisation décentralisée. Ce fonctionnement est confirmé en 2004 avec l'établissement de statuts garantissant l'élection du président des Jeunes Populaires par les conseillers nationaux des Jeunes Populaires (CNJP), eux-mêmes élus par l'ensemble des adhérents.

Au niveau local cependant, les responsables départementaux jeunes (RDJ) sont nommés par le président des Jeunes Populaires en accord avec le secrétaire départemental de la fédération UMP. Un responsable départemental ne peut donc être nommé si le parti ne le souhaite pas. Inversement, le RDJ ne peut pas être nommé sur ordre du secrétaire départemental. Dans la réalité, il s'agit le plus souvent d'un accord entre les parties.

Les Jeunes Populaires ne revendiquent pas leur autonomie par rapport au parti. Fabien de Sans Nicolas déclara : {{citation|Je me suis toujours battu pour que la tentation d'autonomie ne l'emporte pas. Vous aspirez tous à avoir des responsabilités à l'UMP}}.

===== Les Jeunes Actifs =====
Les Jeunes Actifs sont une autre antenne de l'UMP pour laquelle l'appartenance n'est pas liée à une tranche d'âge spécifique, mais plutôt au fait d'exercer une activité professionnelle. L'association a été créée par François Guéant dans le courant de l'année 2005 et elle est présidée par Gilles Laborde<ref>{{Lien brisé |url=http://www.populaires.fr/jeunes-actifs/gilles-laborde/ |titre=Gilles Laborde est Conseiller National de l'UMP}}, populaires.fr, consulté le {{date-|18 juin 2012}}.</ref> de 2008 à 2010.

==== Siège du parti ====
Le siège de l'UMP se situe à [[Paris]]. Entre 2002 et 2011, il est domicilié au 55 [[rue La Boétie]] ([[8e arrondissement de Paris|{{8e|arrondissement}}]]). Il déménage en 2011 au 238 [[rue de Vaugirard]] ([[15e arrondissement de Paris|{{15e|arrondissement}}]])<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/07/03/rue-de-vaugirard-le-vaisseau-fantome-de-lr_6133119_4500055.html |titre=Rue de Vaugirard, le vaisseau fantôme de LR |date=3 juillet 2022|auteur=Solenn de Royer |consulté le=4 juillet 2022|site=[[Le Monde|lemonde.fr]]}}.</ref>. Cette acquisition, permettant une économie de coûts de fonctionnement, s'élève à {{nombre|40|millions}} d'euros ({{nombre|19|millions}} d'euros pour acheter le bâtiment, 21 pour le réhabiliter) et est financée en majeure partie par un emprunt de {{nombre|32|millions}} d'euros contracté sur une période de {{nombre|13|ans}} et demi<ref name="lepoint130613">{{Lien web |langue=fr |prénom=Hugo |nom=Domenach |titre=UMP : Union pour un mouvement pauvre |url=https://www.lepoint.fr/politique/ump-union-pour-un-mouvement-pauvre-13-06-2013-1680574_20.php |site=Le Point |date=2013-06-13 |consulté le=2021-09-06}}</ref>.

<gallery>
Image:55 rue La Boétie, Paris 8e 2.jpg|Siège de l'UMP de 2002 à 2011, au numéro 55 [[rue La Boétie]].
Image:Siège de l'UMP.jpg|Siège de l'UMP de 2011 à 2015, au 238 [[rue de Vaugirard]].
</gallery>

=== Budget et situation financière ===
L'UMP a repris la dette du RPR<ref>{{Article |prénom1=Samuel |nom1=Laurent |titre=UMP : dix ans de mauvais comptes |périodique=Le Monde.fr |date=2013-07-08 |issn=1950-6244 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2013/07/08/ump-dix-ans-de-mauvais-comptes_3444162_823448.html |consulté le=2016-07-05}}.</ref>.

==== Trésoriers nationaux du parti ====
<gallery perrow="6">
Fichier:Éric Woerth 2.jpg|'''[[Éric Woerth]]'''<br />2002-2010
Fichier:Sin foto.svg|'''[[Dominique Dord]]'''<br />2010-2012
Fichier:Catherine Vautrin (cropped).jpg|'''[[Catherine Vautrin]]'''<br />2012-2014
Fichier:Sin foto.svg|'''Jacques Laisné'''<br />2014
Fichier:Daniel Fasquelle (cropped).jpg|'''[[Daniel Fasquelle]]'''<br />2014-2015</gallery>

==== Recettes et trésorerie ====
En 2004 est créé le [[Premier Cercle]], un cercle qui rassemble les plus gros donateurs de l'UMP<ref>Pierre Jaxel-Truer et Sophie Landrin, « De si généraux donateurs », ''Le Mensuel. Les meilleurs articles du Monde'' {{n°|7}}, août 2010, {{p.|34-35}}.</ref>.

Dans le cadre des financements des partis politiques, l'UMP perçoit un financement public de {{nombre|33|millions}} d'euros en 2010<ref>{{Lien web |titre=Aides publiques directes attribuées aux partis et groupements politiques. |url=http://www.cnccfp.fr/index.php?art=636 |site=cnccfp.fr |consulté le=2016-07-23}}.</ref> ({{nombre|13|millions}} dans le cadre de la première fraction de l'aide publique et {{nombre|20|millions}} dans le cadre de la deuxième). Le parti était en déficit de plus de {{nombre|30|millions}} d'euros à la fin de l'année de la présidentielle en 2007 et tablait sur un retour à l'équilibre pour 2011<ref>{{Lien web |titre=UMP/déficit : retour à l'équilibre en 2011 ? |url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/01/97001-20101201FILWWW00684-umpdeficit-retour-a-l-equilibre-en-2011.php |site=Le Figaro |date=01-12-2010 |consulté le=15 avril 2011}}.</ref>. Après les campagnes [[Élection présidentielle française de 2012|présidentielle]] et [[Élections législatives françaises de 2012|législative]] de 2012, la situation financière du parti est difficile. Les raisons sont notamment un nombre de voix obtenu moindre ainsi qu'une pénalité pour non-respect de la parité. Dès {{date-|octobre 2012}}, le personnel du siège national passe de {{nombre|140|salariés}} (équivalent temps-plein) à 90, par non-renouvellement des CDD<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'UMP confrontée à la rigueur budgétaire |url=https://www.lefigaro.fr/politique/2012/10/01/01002-20121001ARTFIG00363-l-ump-confrontee-a-la-rigueur-budgetaire.php |site=lefigaro.fr |date=2012-10-01 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. L'UMP doit faire face à une dette de {{nombre|43.9|millions}} d'euros<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Argent des partis : PS qui rit, UMP qui pleure |url=https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Argent-des-partis-PS-qui-rit-UMP-qui-pleure-159649 |site=parismatch.com |date=2012-11-21 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Le déficit approche {{nombre|50|millions}} lors de la démission du trésorier Dominique Dord, après le congrès de {{date-|novembre 2012}}<ref name="ddord112012">{{Lien web |langue=fr |titre=UMP : les accusations de Dominique Dord contre Jean-François Copé |url=https://www.lepoint.fr/politique/ump-les-accusations-de-dominique-dord-contre-jean-francois-cope-26-11-2012-1533757_20.php |site=Le Point |date=2012-11-26 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Après arrêt définitif des comptes, la dette du parti atteint un peu plus de {{nombre|108|millions}} d'euros à la fin de l'exercice 2012<ref>« L'UMP en prend plein la dette », ''[[Le Canard enchaîné]]'', {{date-|6 novembre 2013}}, {{p.|2}}.</ref>. Pour suivre son plan de retour à l'équilibre en 2017, l'UMP doit faire des économies annuelles de {{nombre|10|millions}} d'euros<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Alexandre Lemarié |titre=L'UMP plombée par des comptes dans le rouge |url=https://lemonde.fr/politique/article/2013/05/10/l-ump-plombee-par-des-comptes-dans-le-rouge_3174858_823448.html |site=[[Le Monde]] |date=10 mai 2013|consulté le=10 mai 2013}}.</ref>.

En {{date-|juin 2013}}, à la suite de l'encaissement de {{nombre|21|millions}} de dotation publique, la dette est estimée à {{nombre|35|millions}} d'euros, correspondant à une année de recettes<ref name="lepoint130613" />. Le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, le {{date-|4 juillet 2013}}, prive l'UMP de {{nombre|10.7|millions}} d'euros de remboursements qui avaient été intégrés dans le budget prévisionnel<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Comptes de campagne de Sarkozy invalidés : un coup dur de plus pour les finances de l'UMP |url=https://www.lefigaro.fr/politique/2013/07/04/01002-20130704ARTFIG00530-un-coup-dur-de-plus-pour-les-finances-de-l-ump.php |site=lefigaro.fr |date=2013-07-04 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Jean-François Copé annonce alors qu'il lance une « grande souscription nationale »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Comptes de campagne: Copé lance une "grande souscription nationale" |url=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/comptes-de-campagne-fillon-et-cope-appellent-l-ump-a-la-solidarite_1263945.html |site=LExpress.fr |date=2013-07-04 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Le {{date-|8 septembre 2013-}}, le président du parti déclare que la somme de {{nombre|11|millions}} d'euros de dons a été réunie, affirmant notamment qu'{{Citation|en huit semaines, l'UMP a réalisé la plus importante collecte jamais réalisée par un parti politique de la {{Ve}} République}}<ref>Albert Zennou, « Souscription : l'UMP a atteint son objectif de {{nombre|11|millions}} d'euros », ''[[Le Figaro]]'', {{date-|9 septembre 2013}}, p. 6.</ref>.

En {{date-|juin 2014}}, François Fillon annonce un endettement « proche de {{nombre|80|millions}} d'euros »<ref>[http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2014/06/30/25006-20140630ARTFIG00134-l-ump-endettee-a-hauteur-de-80-millions-d-euros.php# endettée à hauteur de {{nombre|80|millions}} d'euros], ''[[Le Figaro]]'', {{date-|30 juin 2014}}.</ref>. Le {{date-|8 juillet 2014}}, à la suite du bureau politique de l'UMP, ''[[Le Monde]]'' annonce que le montant de la dette est de {{nombre|74.5|millions}} d'euros<ref>{{Lien web |auteur=Alexandre Lemarié |titre=La dette de l'UMP s'élève à 74,5 millions d'euros |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2014/07/08/la-dette-de-l-ump-s-eleve-a-74-5-millions-d-euros_4453415_823448.html |site=[[Le Monde]]|jour=8 |mois=juillet |année=2014 |consulté le=8 juillet 2014 |extrait=Les résultats de l'audit commandé par la direction provisoire du parti — le trio Juppé-Fillon-Raffarin et le secrétaire général, Luc Chatel — font apparaître une dette de 79,1 millions d'euros fin {{date-|décembre 2013}}. Selon des informations obtenues par Le Monde, la dette est cependant redescendue à 74,5 millions d'euros au 30 juin 2014.}}.</ref>.

==== Transparence des comptes ====
En {{date-|mars 2014}}, Jean-François Copé annonce le dépôt d'une proposition de loi imposant à l'ensemble des partis bénéficiant d'une aide publique, dont l'UMP, de publier leurs pièces comptables depuis 2007, ainsi que d'une autre proposition de loi imposant aux « principaux dirigeants et salariés des médias » de répondre aux mêmes contrôles que les parlementaires. En attendant le vote de ces deux propositions, l'intégralité de la comptabilité de l'UMP ainsi que les archives des deux dernières campagnes présidentielles sont enfermées dans une pièce scellée par un huissier<ref>[http://www.lefigaro.fr/politique/2014/03/03/01002-20140303ARTFIG00088-jean-francois-cope-prepare-sa-riposte.php « Copé ouvre les comptes de l'UMP sous conditions »], ''lefigaro.fr'', {{date-|3 mars 2014}}.</ref>. Il le fera finalement le {{date-|23 juin 2014-}} de la même année, abandonnant pour l'occasion sa proposition de loi concernant les médias<ref>{{Lien web |titre=Lorsque Copé dépose ses propositions de loi sur la transparence en politique |url=https://www.liberation.fr/france/2014/06/23/cope-depose-ses-propositions-de-loi-sur-la-transparence-en-politique_1048188/ |site=liberation.fr |date=23 juin 2014 |consulté le=01-09-2015}}.</ref>.

Selon des informations du ''[[Le Journal du dimanche|Journal du dimanche]]'', le groupe UMP au Sénat aurait entre 2002 et 2014 organisé une comptabilité occulte qui permettait à certains élus de détourner pour eux-mêmes de l'argent normalement destiné à rémunérer leurs assistants parlementaires<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Un système d'emplois fictifs mis au jour au groupe UMP du Sénat |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20170312.OBS6471/un-systeme-d-emplois-fictifs-mis-au-jour-au-groupe-ump-du-senat.html |site=nouvelobs.com |date=2017-03-12 |consulté le=2021-09-06}}</ref>.

=== Nombre d'adhérents ===
{{Section à sourcer|date=septembre 2021}}
* Au {{date-|5 janvier 2007}} : environ {{nombre|335000|adhérents}} à jour de cotisation (le parti aurait enregistré plus de {{formatnum:200000}} nouvelles adhésions depuis que Nicolas Sarkozy en était devenu le président).
* Au {{date-|31 décembre 2007}} : environ {{nombre|370000|adhérents}}
* Au {{date-|7 novembre 2008}} : environ {{nombre|256000|adhérents}}
* Au {{date-|20 novembre 2010}} : {{nombre|236341|adhérents}}
* Au {{date-|18 novembre 2012}} : {{nombre|324945|adhérents}}<ref>D'après les chiffres de la COCOE au moment du [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012|congrès de l'UMP]]</ref>
* Au {{date-|29 août 2014}} : {{nombre|268341|adhérents}}<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Haute Autorité de l'Union : guide électoral, Union pour un Mouvement Populaire |url=http://www.u-m-p.org/actualites/a-la-une/haute-autorite-de-lunion-guide-electoral-109442908 |site=u-m-p.org |date=29/08/2014 |consulté le=31/10/2014}}.</ref> (à jour de cotisations au {{date-|31 décembre 2013}} ou au {{date-|30 juin 2014}})

== Partis associés ==
Les partis politiques associés à l'UMP le sont selon les statuts du mouvement :
{{colonnes|taille= 35|
* Alliance pour la diversité républicaine de [[Dominique Paillé]]
* [[Le Mouvement de la ruralité|Chasse, pêche, nature et traditions]] (CPNT) à partir de 2012.
* [[Parti radical (France)|Parti radical]] (RAD) de [[Jean-Louis Borloo]] de 2002 à 2011.
* Le [[Parti chrétien-démocrate (France)|Parti chrétien-démocrate]] (PCD) de [[Christine Boutin]].
* Les Progressistes d'[[Éric Besson]]<ref>[http://www.les-progressistes.fr/accueil/presentation/qui-nous-sommes.aspx ''Qui sommes nous ?''] sur le [http://www.les-progressistes.fr/ Site officiel du mouvement Des Progressistes]</ref>.
* Le [[Rassemblement pour la France|Rassemblement pour la France et l'indépendance de l'Europe]] (RPF-IE) de [[Charles Pasqua]]<ref>[http://www.france-politique.fr/rassemblement-pour-la-france-et-l-independance-de-l-europe.htm]</ref>.
* Le [[Centre national des indépendants et paysans]] (CNI) de Annick du Roscoät de 2002 à 2008<ref>[http://www.cni.asso.fr/Communiques/Communiques323.htm Communiqué du CNI]</ref>.
}}

C'est le cas également de partis politiques à portée strictement locale :
* Le [[Mouvement populaire calédonien]] ([[Nouvelle-Calédonie]]) à partir du {{date-|25|janvier|2014}}<ref>{{Lien web |titre=Le MPC adoubé par l’UMP |url=http://www.lnc.nc/article/pays/le-mpc-adoube-par-l-ump |site=lnc.nc |date=28/01/2014 |consulté le=2016-07-23}}.</ref>.
* [[Le Rassemblement]] de [[Pierre Frogier]] ([[Nouvelle-Calédonie]]).
* ''[[O Porinetia to tatou ai'a]]'' de [[Gaston Tong Sang]] ([[Polynésie française]]) à partir du {{date-|18|juin|2009}}<ref>{{Lien brisé |url=http://www.tahitipresse.pf/2009/06/alliance-officielle-entre-gaston-tong-sang-et-lump/ |titre=ATP, « Alliance officielle entre Gaston Tong Sang et l'UMP », ''Tahiti Presse'', 18/06/2009 |consulté le=2015-02-19}}.</ref>.
* Objectif Réunion, de [[Didier Robert]] ([[La Réunion]]), [[Sénat (France)|sénateur]] et président du [[conseil régional de La Réunion]].

=== Autres mouvements associés ===
{{colonnes|taille= 35|
* La Boîte à idées, un think tank représenté par Maël de Calan, Enguerrand Delannoy et Matthieu Schlesinger.
* [[Comité de liaison de la majorité présidentielle]].
* L'Atelier des Professionnels Réformistes de Toulouse.
* La Droite libre de [[Rachid Kaci]].
* [[La Droite forte]] de Guillaume Peltier.
* [[La Droite populaire]] de Thierry Mariani.
* les Réformateurs d'[[Hervé Novelli]].
* Club Nouveau siècle (gaullistes sociaux et de gauche).
* L'[[Union des jeunes pour le progrès]] de Rudolph Granier.
* Démocrate et populaire (centristes).
* [[La Diagonale]] de Brice Hortefeux.
* [[Convention démocrate – Fédération des Clubs Perspectives et Réalités|Convention démocrate]] (ex-PPDF) d'[[Hervé de Charette]], de 2002 à 2011.
* [[Debout la République]] de [[Nicolas Dupont-Aignan]], de 2002 à 2008.
* [[Nation et progrès]], regroupant les élus RPF-IE autour de l'eurodéputée [[Isabelle Caullery]].
* Réforme et modernité de [[Hervé Mariton]].
* Le Cercle de la diversité républicaine.
* Dialogue et initiative, club fondé par [[Jean-Pierre Raffarin]], [[Michel Barnier]] et [[Dominique Perben]].
* [[Club 89]], club de réflexion fondé par [[Michel Aurillac]], [[Nicole Catala]] et [[Alain Juppé]] et présidé par [[Benoist Apparu]].
* [[Génération France.fr]], club fondé par [[Jean-François Copé]].
* Avec le président Chirac, club fondé par [[Henri Cuq]] et présidé par [[Bertrand Landrieu]].
* [[Michèle Alliot-Marie#Élection présidentielle de 2007|Le Chêne]] de [[Michèle Alliot-Marie]] ([[Gaullisme#Le néo-gaullisme des années 1970|néo-gaullisme]]).
* L'association [[GayLib]] quitte l'UMP en {{date-|janvier 2013}}, pour protester contre la participation de l'UMP à la manifestation du {{date-|13 janvier 2013-}} contre le projet de loi établissant le [[mariage homosexuel|mariage entre personnes de même sexe]]<ref>D. N., [http://www.bfmtv.com/politique/gaylib-quitte-lump-faute-place-audible-423340.html « Gaylib quitte l'UMP, faute de "place audible" »], in [[BFM TV|bfmtv.com]], {{date-|13 janvier 2013}}.</ref>.
}}

=== Partis de l'ex-majorité présidentielle indépendants mais alliés à l'UMP ===
* Le [[Les Centristes|Nouveau Centre]], d’[[Hervé Morin]], qui rejoint l'[[Union des démocrates et indépendants|UDI]] en {{date-|septembre 2012}}.
* Le [[Centre national des indépendants et paysans|CNIP]], ancien parti-associé de l'UMP, qui rejoint l'[[Union des démocrates et indépendants|UDI]] en {{date-|septembre 2012}}.
* Le [[Mouvement pour la France|MPF]] de [[Philippe de Villiers]], allié de l'UMP dans la plupart des scrutins locaux, mais pas pour les élections nationales ni pour les européennes.
* [[Le Mouvement de la ruralité|CPNT]] de [[Frédéric Nihous]], ''idem'' que le MPF.
* [[La Gauche moderne]] (LGM) de [[Jean-Marie Bockel]].

== Organisations politiques internationales auxquelles l'UMP est affiliée ==
* [[Union démocrate internationale]]
* [[Internationale démocrate centriste]]
* [[Parti populaire européen]] (PPE)
* [[Jeunes du Parti populaire européen]] (ou ''Youth of the European People's Party'', Yepp)

=== Français de l'étranger ===
Il existe plusieurs délégations de l'UMP à l'étranger, en [[Allemagne]], en [[Belgique]], aux [[États-Unis]], au [[Québec]] ou encore au [[Maroc]].

=== Accords internationaux ===
En {{date-|octobre 2009}}, [[Xavier Bertrand]] a signé un [[protocole (diplomatie)|protocole]] entre l'UMP et le [[Parti communiste chinois]]. Ce protocole a pour vocation de rapprocher les deux partis au pouvoir dans leur pays respectif et ainsi d'améliorer les relations entre la France et la [[Chine]]<ref>{{Lien brisé |url=http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-l-ump-a-un-nouvel-ami-en-chine-le-parti-communiste-12520.asp?1=1 |titre=L'UMP a un nouvel ami en Chine : le Parti Communiste|site=aujourdhuilachine.com|consulté le=2015-02-19}} Sur le site aujourdhuilachine.com</ref>. En {{date-||novembre|2010}}, Xavier Bertrand a proposé à [[Gilles Duceppe]], alors premier secrétaire du [[Bloc québécois]], l'officialisation des relations entre l'UMP et le [[Bloc québécois|Bloc]], parti québécois qui défend les intérêts spécifiques des francophones sur la scène politique canadienne<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Québec: alliance UMP et Bloc Québécois |url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/10/97001-20101110FILWWW00699-quebec-alliance-ump-et-bloc-quebecois.php |site=lefigaro.fr |date=2010-11-10 |consulté le=2021-09-06}}</ref>.

== Notes et références ==
{{Crédit d'auteurs|interne|Les Républicains|114525251}}
{{Crédit d'auteurs|interne|Le Mouvement des idées}}
{{Références nombreuses|taille=25}}

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
==== Ouvrages et articles scientifiques ====
* Florence Haegel, Les droites en fusion: transformations de l’UMP, Paris, Presses de la fondation nationale de sciences politiques, 2012, 339 p.
* Perrineau P. et C. Ysmal (dir.), Le vote de tous les refus: les élections présidentielle et législatives 2002, Paris, Presses de la fondation nationale des sciences politiques, 2003, 444 p.
* Anne-Sophie Petitfils, « La « seconde » fondation de l’UMP : techniques de recrutement et sociologie des nouveaux adhérents », Mouvements, 2007, vol. 52, nᵒ 4, p. 57.
* Florence Haegel et Gérard Grunberg, La France vers le bipartisme ?: La présidentialisation du PS et de l’UMP, Presses de Sciences Po, 2007.
* Pierre Martin, « La gauche, la droite et les élections municipales », Commentaire, 2014, Numéro 146, nᵒ 2, p. 357.
* Anne-Sophie Petitfils, « Les stratégies de dépolitisation de députés-candidats de l’UMP aux élections municipales de 2008 dans la métropole lilloise », Savoir/Agir, 2013, vol. 25, nᵒ 3, p. 47.
* Lucie Bargel et Anne-Sophie Petitfils, « « Militants et populaires ! » une organisation de jeunesse sarkozyste en campagne: L’activation périodique d’une offre organisationnelle de militantisme et ses appropriations pratiques et symboliques », Revue française de science politique, 2009, vol. 59, nᵒ 1, p. 51.
* Florence Haegel, « La mobilisation partisane de droite: Les logiques organisationnelles et sociales d’adhésion à l’UMP », Revue française de science politique, 2009, vol. 59, nᵒ 1, p. 7.
* Laurent de Boissieu, « Droite, année triple zéro », Le Débat, 2013, vol. 176, nᵒ 4, p. 26.
* Guillaume Tabard, La malédiction de la droite, Éditions Perrin, 2019.
* Pascal Drouhaud, « L’UMP et les relations internationales », Revue internationale et stratégique, 2004, vol. 55, nᵒ 3, p. 11.
* Florence Haegel, « L’UMP: Bilan d’une transformation », Commentaire, 2013, Numéro 143, nᵒ 3, p. 555.
* Yves Surel et Jacques de Maillard, Politiques publiques 3: Les politiques publiques sous Sarkozy, Presses de Sciences Po, 2012.
* Christian Bidégaray, « Quels présidents pour les régions ? Les effets pervers des modes de scrutin », Revue française de science politique, 2004, vol. 54, nᵒ 4, p. 595.
* Pierre Martin, « Législatives de 2007: Un nouveau « moment de rupture » ? », Commentaire, 2007, Numéro119, nᵒ 3, p. 731.
* Laurent Olivier, « Ambiguïtés de la démocratisation partisane en France (PS, RPR, UMP) », Revue française de science politique, 2003, vol. 53, nᵒ 5, p. 761.
* Rémi Lefebvre, « Du PS à l’UMP: De quoi les primaires sont-elles le nom ? », Savoir/Agir, 2015, vol. 32, nᵒ 2, p. 21.
* ''[[Les Droites en France|Les Droites en France de 1815 à nos jours. Continuité et diversité d'une tradition politique]]'', [[René Rémond]], [[Éditions Aubier-Montaigne]], Paris, 1954, rééditions en 1963 (''La Droite en France de la première Restauration à la {{Ve}} République''), 1968 et 1982, {{ISBN|2-7007-0260-3}}
* ''Les Droites aujourd'hui'', René Rémond, Éditions [[Louis Audibert]], Paris, 2005, {{ISBN|978-2-84749-050-3}}
* {{Ouvrage|auteur1=Jérôme Pozzi|titre=Les Mouvements gaullistes. Partis, associations et réseaux|lieu=Rennes|éditeur=[[Presses universitaires de Rennes]]|année=2011}}.
* Jean-François Sirinelli, ''Histoire des droites en France'' (direction), nouvelle édition, [[Gallimard|Éditions Gallimard]], coll. « Tel » {{ISSN|0339-8560}} {{n°|342-344}}, Paris, 2006 ({{1re}}{{éd.}} 1993), 3 vol. : t. 1 Politique {{ISBN|2070781860}} ; t. 2 Cultures {{ISBN|2070781879}} ; t. 3 Sensibilités {{ISBN|2070781887}}
* Gilles Richard, {{Ouvrage|langue=fr|titre=Histoire des droites en France|sous-titre=de 1815 à nos jours|lieu=Paris|éditeur=Perrin|année=2017|pages totales=634|isbn=978-2-262-03468-9|présentation en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/07/retour-sur-l-impossible-union-des-droites-dans-la-republique_5090388_3232.html}}.
* Haegel Florence. Faire l'Union : la refondation des partis de droite après les élections de 2002. In: ''Revue française de science politique'', {{52e|année}}, {{n°|5-6}}, 2002. {{p.|561-576}}.
* Anne-Sophie Petitfils, « La « seconde » fondation de l’UMP : techniques de recrutement et sociologie des nouveaux adhérents », Mouvements, 2007, vol. 52, nᵒ 4, p. 57.
* Lachaise B. (dir.), ''Nouveaux regards sur le gaullisme et les gaullistes'', Paris, Presses de Sciences Po, 2012, 221 p.
* {{Ouvrage |titre=Les mouvements gaullistes|lieu=Rennes|éditeur=[[Presses universitaires de Rennes]]|année=2011|langue=fr|prénom1=Jérôme|nom1=Pozzi|sous-titre=partis, associations et réseaux, 1958-1976|collection=Histoire|pages totales=390|isbn=978-2-7535-1469-0|présentation en ligne=https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2012-2-page-241.htm#pa29}}, {{lire en ligne|lien=https://www.cairn.info/revue-parlements1-2012-2-page-156.htm#pa56|texte=présentation en ligne}}, {{lire en ligne|lien=https://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2012-5-page-990.htm#pa172|texte=présentation en ligne}}, {{lire en ligne|lien=https://www.cairn.info/revue-historique-2012-2-page-493.htm#pa151|texte=présentation en ligne}}.

==== Ouvrages journalistiques ====
* ''UMP, ton univers impitoyable'', Neila Latrous et Jean-Baptiste Marteau, Flammarion {{date-|18 janvier 2012}}
* ''Le coup monté'', Carole Barjon et [[Bruno Jeudy]], Plon, {{date-|28 mars 2013}}, 216 p, {{ISBN|2-259-22129-7}}

=== Liens externes ===
{{Liens}}

{{Palette|UMP}}
{{Portail|politique française|conservatisme|gaullisme|France|libéralisme|années 2000|années 2010|Cinquième République}}

[[Catégorie:Union pour un mouvement populaire|*]]
[[Catégorie:Parti politique fondé en 2002]]
[[Catégorie:Parti politique disparu en 2015]]
[[Catégorie:Rue de Vaugirard]]