Tué à l'ennemi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 4 septembre 2019 à 13:41 et modifiée en dernier par Aldine Esperluette (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Erreur : le thème « militaire » du modèle {{ébauche}} n’est pas défini.
Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer, près de Colleville-sur-Mer en Normandie, France.

Tué à l'ennemi ou mort au combat (en anglais : Killed In Action[N 1], abrégé KIA ou K.I.A.), est une expression utilisée sur les documents administratifs pour décrire les pertes subies au combat par leurs forces et provoquées par des forces hostiles.

États-Unis

Tombe provisoire d'un soldat américain durant la bataille de Normandie.

Aux États-Unis, pour le département de la Défense, tout soldat tué lors d'une attaque ennemie est reconnu « Killed In Action » même sans avoir combattu.

France

En France, l'expression « tué à l'ennemi » se retrouve sur les fiches élaborées au lendemain de la Première Guerre mondiale par l'administration des anciens combattants et aujourd'hui conservées par la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives et le service historique de la Défense du ministère des Armées[1]. Pour qu'un combattant soit déclaré mort, il faut que deux témoins reviennent de l'attaque pour l'attester, sans quoi il est déclaré « disparu ».

Les avis émanant du ministère de la Guerre sont transmis au maire de la commune de résidence du défunt. Le maire en avise personnellement[N 2] la famille que le soldat a demandé de prévenir. L'avis est également signifié aux autorités militaires qui tiennent le registre matricule. À partir de là, la mairie peut établir l'acte de décès, ce qui permet à la famille d'ouvrir la succession.

L'expression « tué à l'ennemi » est étendue par la suite à d'autres conflits[2].

Notes et références

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes

  1. (fr) « Tué en action. »
  2. Il pouvait déléguer cette démarche à son représentant ou à la gendarmerie.

Références

  1. « Mémoire des hommes : Morts pour la France de la Première Guerre mondiale », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Liste des seize Morts pour la France du Mont-Valérien »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur archive.wikiwix.com (consulté le ).